C’est fou comme un détail peut changer une vie! Je me souviens, ma femme aussi − elle se souvient hélas! de tout − de ces vacances sur la côte catalane, à demi ratées, parce que j’avais confondu essence et diesel; l’Alfa Romeo n’avait pas appréciée du tout. Le garagiste-dépanneur, lui, oui.
Le blog de Richard
Phase deux
Maintenant que l’assemblée générale annuelle des membres a eu lieu, qu’un nouveau conseil d’administration a été élu, qu’un premier congrès des cinq associations oeuvrant au Canada pour les quincailleries et les centres de rénovation s’est également tenu, on peut dire que j’entre dans une deuxième phase.
La première aura duré cent jours. Quelques nuits aussi. Période d’apprivoisement mutuel des membres, des administrateurs, des annonceurs, des employés, des collaborateurs et de moi-même. On se connaît maintenant. Assez en tout cas pour ramer dans le même sens.
Je suis arrivé avec quelques idées, surtout des principes, que j’ai délicatement imposés, ou virilement suggérés (!), et s’en est suivie une ronde d’adaptation à la réalité de l’ADMACQ. Car comme le veux l’adage : « Chez nous, c’est jamais pareil. » On sait que tout est plus universel qu’il n’y paraît, mais il faut bien respecter la résistance naturelle au changement et le droit de tous à la différence…
Toujours est-il que l’AGA (l’assemblée générale annuelle) s’est déroulée le 7 mai dans le magnifique hôtel Le Capitole, chargé d’histoire, au pied de la porte Saint-Jean à Québec. Pour la première fois depuis des lunes, apparemment, nous avions le quorum : 30 membres votants étaient représentés conformément à nos règlements.
Les états financiers ainsi que les commentaires du secrétaire-trésorier sont disponibles sur le Quart de Rond Xpress diffusé aujourd’hui. Léger excédent des revenus sur les charges; on a la tête au-dessus de l’eau, on peut respirer, alors ça va aller.
J’ai été heureux de constater que tous les administrateurs sortants ont accepté d’emblée de renouveler leur mandat et que du sang neuf a été ajouté en les personnes de Pascal Bouchard, de Bell Solutions d’affaires, et Gaëtan Picard, d’ICC Technologies. Bienvenue à vous deux et bonne continuité aux autres.
Les 8 et 9 mai ont été débordants d’échanges fructueux entre les directions des cinq associations de détaillants : ABDSA dans l’Atlantique, ADMACQ bien sûr, BSIA en Colombie-Britannique, LBMAO en Ontario et WRLA dans les Prairies. Nos quatre pendants étant tous en meilleure santé financière que nous, avec plus de membres, beaucoup plus d’activités et d’engagement dans leur communauté d’affaires, que je dois vous dire avoir surtout passé du temps à prendre des notes et à poser des questions qu’à prendre la parole…
Aujourd’hui, on passe en deuxième vitesse.
Je sais ce que les autres font et qu’on a négligé depuis au moins dix ans. Je pense aussi savoir par quel chemin m’y rendre, ou plutôt vous y conduire. Toutefois, pour éviter de se perdre en route ou de se tromper carrément de direction, j’entre de plain-pied en période de sondage, de test, de proposition, avec vous, membres comme non-membres.
Oui, vous avez bien lu : il m’intéresse autant de savoir pourquoi vous êtes membre actuellement que les raisons pour lesquelles vous n’êtes pas ou plus membre de l’ADMACQ.
La deuxième phase durera aussi à peu près cent jours. Et quelques nuits d’insomnie, c’est sûr. Car il y aura des choix déchirants à faire. Vous voulez des exemples?
– Tenir ou ne pas tenir un salon? Oui, oui, j’ai bien dit « un salon ». Vous savez, le genre d’événement que toute association a normalement, mais que nous n’avons plus depuis dix ans.
– S’engager ou non dans la formation des membres? Et si oui, aller ou non jusqu’à la certification de leurs compétences?
– Faire renaître un congrès et, si oui, avec un gala reconnaissant nos meilleurs commerces et nos meilleurs employés ou non?
– Soumettre l’acceptation des membres à certains critères ou se contenter comme maintenant du paiement de la cotisation pour être en règle?
– Et ultimement, changer de nom ou le garder?
On s’en reparle. Je vous sens déjà impatient de m’en parler.
Sur ce, il se fait tard. Je m’en vais prendre une blonde (une bière!rabais-mystere). Bien méritée, je crois.
Les leçons du Canadien
Les petits drapeaux bleu-blanc-rouge sur les vitres d’auto sont en berne. Ils seront bientôt remplacés par ceux indiquant les verts sur les terrains de golf…
Quelle leçon pouvons-nous tirer de la saison et des séries du Canadien pour bonifier nos organisations?
L’équipe a beaucoup mieux fait que l’annonçaient les pronostics, comme quoi on peut − que dis-je − on doit toujours assortir un plan à long terme de résultats d’étapes à plus brève échéance. Le DG Gainey a répété que le club était aligné sur une planification stratégique de cinq ans. Ses dirigeants ont tout de même réussi à nous offrir une première place de division et une deuxième ronde dans les séries. Ainsi, l’année prochaine ne peut qu’être meilleure, du moins aussi bonne.
Pour l’ADMACQ qui s’apprête à coucher sur papier sa propre planification 2009-2013, l’enseignement arrive à point nommé. Les membres seront d’accord pour que leur association vise des sommets en 2013. Entre-temps, on voudra quand même des résultats, constater une progression progressive, comme on dit chez les bègues.
Et pour chacune de vos entreprises, qu’en penser? Si vous êtes le patron, enrôlez vos troupes dans un vaste et ambitieux planning, certes. Sans oublier cependant de mesurer les étapes franchies et leur demander des comptes périodiquement. Si vous êtes employé, exigez de votre supérieur de connaître ses attentes à court terme à votre égard, pas seulement pour la fin de l’année… ou pour 2013!
Mon Dieu que je suis sérieux aujourd’hui! Est-ce le blues de la défaite ou la nervosité avant mon premier grand match mercredi, aussi appelé l’« assemblée générale annuelle des membres »?
En tout cas, ni le temps ni la tête au golf cette semaine, moi!
Pluvieux
Blogue à part, c’est mon anniversaire.
Merci beaucoup.
Un anniversaire qui tombe un lundi, c’est déjà pas terrible. Et ce ciel gris me fait sentir « plus vieux ».
J’espère ne pas passer dans les annales comme l’un des derniers interviewés de la chef d’antenne de TQS Montréal, Caroline Lacroix. Passée ce matin au bureau avec sa camérawoman pour discuter de l’enquête sur la comparaison des prix entre les États-Unis et le Québec, elle venait tout juste de recevoir son avis de cessation d’emploi de la part des nouveaux propriétaires de la station. La camérawoman aussi. Sans nouvelles, les lettres TQS pourrait bien équivaloir un jour à Très Quelconque Station. La balle est maintenant dans le camp des autorités de la radio-télédiffusion du Canada…
Quoi fêter alors?
Le Canadien? Trop tôt. L’ouverture de la saison de golf? Pas le temps de jouer. La météo? Euh! on annonce de la neige pour ma région natale (l’Abitibi).
Et si je célébrais simplement, comme il se doit, mon travail. Le fait d’avoir un emploi sûr est déjà quelque chose en cette période de grande fébrilité économique. Une rémunération décente, des responsabilités stimulantes, le tout saupoudré de marques d’appréciation à l’occasion font de moi un homme comblé.
Alors nul désir de m’en évader vers les golfs clairs. En tout cas, pas quand il pleut.
Richard
Réchauffement
Comment parler d’autre chose aujourd’hui que de météo. Et du Canadien.
Ça n’a rien à voir avec votre business, mais indirectement, oui. Vos clients sont en ce moment à 50 % touchés par le beau temps et à 50 % par l’âpreté avec laquelle le club de hockey laboure les séries.
Écoutez, l’été est arrivé sans printemps annonciateur. Les bancs de neige sont passés d’un mètre à zéro centimètre en une semaine. Les filles sont passées des bottes en mouton aux sandales en un week-end.
Je serai donc bref, pour ne pas dire explicite. L’ultime match se déroulant ce soir même, on s’en reparlera plus avant demain. Si le club gagne, et qu’en plus le beau temps continue, tout va aller. S’il perd, mais qu’il fait quand même beau, le moral du Québec tout entier sera endeuillé. Alors ne vous obstinez pas avec la réalité et faites comme feront vos clients : prenez une pause.
De toute façon, il fait TELLEMENT beau. Voulez-vous bien me dire ce que vous faites derrière votre ordinateur?
Richard
Gérer d’une main, écrire de l’autre. Et avec quelle main on réfléchit?
Depuis mon entrée en poste le 21 janvier, j’ai l’impression d’être devenu quincaillier. Comme vous, je travaille maintenant sept jours sur sept. Comme à vous, ma femme me demande si on aura le temps de prendre des vacances cette année. Parce que gérer l’ADMACQ, c’est un peu comme gérer une PME, avec ses feux à éteindre, sa trésorerie à balancer pour que tout le monde soit payé. Et entre deux lunches pris debout ou devant l’ordinateur, ne pas oublier de planifier.
Oui, planifier. Car il faut aussi réfléchir tout en s’occupant des salons à visiter, des ouvertures de magasins à couvrir pour le magazine, des fonctionnaires et ministres à rencontrer pour leur dire qui on est et ce qu’on veut.
Il faut réfléchir.
Le conseil d’administration l’a compris. À sa séance du 26 février, il a été clair à mon endroit : « Conduis-nous vers des horizons plus vastes. Stimule les troupes pour que l’ADMACQ devienne plus utile. Devenons plus représentatifs de nos membres. »
Ce que vos administrateurs n’ont pas dit ni écrit, mais n’en pensent pas moins, c’est qu’ils comptent sur moi pour que la vie quotidienne de l’ADMACQ ne souffre pas de ces travaux de réflexion stratégique. Le magazine Quart de Rond doit sortir aux dates prévues, les cotisations des membres doivent être renouvelées comme à l’habitude, etc. Et surtout, pas de dépenses « extra » pour ce travail extra(ordinaire).
Ouf! ils ont quand même été corrects, ils m’ont donné jusqu’à la fin de l’année 2008 pour produire cette fameuse planification stratégique. Ça devrait aller. D’autant plus que ce n’est pas vraiment moi qui va faire le travail. Mais vous.
Oui, vous!
Pas bête, le gars. Je ne vais quand même pas me taper tout le boulot pendant que vous me regardez, confortablement installés dans vos commerces. D’ailleurs, n’est-il pas écrit dans le Quart de Rond de mars qu’on veut « un plan stratégique qui vous ressemble, qui nous rassemble »!
Tout étant dit, huit cents membres avertis en valant le double, vous savez à partir d’aujourd’hui que vous serez hautement sollicités pour réagir aux projets que nous vous lancerons. Mieux encore, vous serez souvent invités à soumettre vos propres idées pour l’ADMACQ. Toute l’année, nous vous consulterons, nous provoquerons les rencontres pour vous écouter.
L’ADMACQ deviendra un tout petit peu ce que j’en pense, beaucoup plus ce que VOUS créerez comme projets, et ce que VOUS en déciderez.
Ainsi, en vous déléguant une bonne partie du travail, nous aurons un jour une association plus utile et plus représentative, comme le souhaitent vos administrateurs. Et peut-être pourrai-je offrir des vacances à ma femme… à Noël!
Richard
C’est un départ!
Chers membres et amis de l’ADMACQ,
C’est le dimanche 6 avril 2008. Le printemps pointe enfin lorsque je pense à vous en écrivant ce blog numéro un, que vous pourrez lire à partir de demain.
Nous avons tout un contrat. Établir une communication après six décennies de quasi-silence.
La mal nommée Association des détaillants de matériaux de construction du Québec (ADMACQ) − je dis mal nommée parce que nous comptons aussi, et surtout, parmi nos membres, des quincailliers, des jardineries, des concepteurs et installateurs d’armoires de cuisine, des agences de distribution, des agents manufacturiers, des importateurs, des fabricants − quoi qu’il en soit, l’ADMACQ est née en 1940. Et depuis sa naissance, c’est la toute première fois que les membres et amis de l’Association se voient offrir le pouvoir permanent (ou le devoir?) de s’adresser QUAND ils le veulent et COMME ils le veulent au PDG de leur association. Vive les nouvelles technologies? Euh, oui, c’est vrai qu’Internet aide en cela. Mais plus encore, c’est une réelle volonté de libérer les relations entre les membres de l’ADMACQ, la permanence et les dirigeants, qui est ici la cause du changement.
Le mécanisme est donc créé. Du moins partiellement. La diffusion d’un blogue et des réactions à celui-ci n’est que le point de départ de la métamorphose de l’ADMACQ. Un sondage hebdomadaire vient aussi de voir le jour afin de prendre régulièrement votre pouls. Et deux autres outils de communication interactive avec vous sont en voie d’être créés : un système de téléconférence pour se parler sans frais d’un bout à l’autre du Québec et un forum de discussion afin d’approfondir par écrit certains sujets.
Bonne semaine! Et à lundi prochain, c’est un rendez-vous. D’ici là, écrivez-moi, allez, hop! un petit clic, deux-trois mots, et la glace est brisée!
Richard