Le blog de Richard


Dix courts de bonne augure

Le premier ministre du Québec a prononcé le 23 février le discours inaugural de la deuxième session de la 39e législature. Il y a présenté son plan pour la deuxième portion de son mandat et a fait la lumière sur les priorités que son gouvernement mettra de l’avant. Voici dix messages qui nous rendent optimistes.

1. Un avantage fiscal pour les personnes de plus de 65 ans désirant rester au travail ou retourner en emploi. C’est la relève aux jeunes, de moins en moins nombreux.
2.  Le développement de l’entrepreneuriat. Le secteur du commerce de détail souhaite des politiques plus affirmées en matière de relève entrepreneuriale .

3. L’électrification non seulement des voitures, mais aussi du transport collectif.
4.  La création d’un fonds spécial afin d’encourager les artistes québécois et les entreprises culturelles à mener des projets majeurs sur la scène internationale.

5. Renforcer la collaboration et innover «afin de former plus et mieux», tout en améliorant l’adéquation entre l’offre de formation et les besoins des entreprises dans chaque région. 
6.  Une meilleure intégration des immigrants au marché du travail pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre et combler 700 000 emplois en trois ans.
7. Un financement universitaire accru de tous les joueurs : l’État, le secteur privé et les étudiants.
8. Plus de détails sur le Plan Nord, attendu avec la même impatience que le chantier de la Baie James à une autre époque.   
9. Un cadre législatif et réglementaire  resserré et un nouveau régime de redevances pour l’exploitation du gaz de schiste… si elle doit exister.
10. La volonté du gouvernement d’éliminer comme prévu le déficit et de retrouver l’équilibre budgétaire d’ici 2013-2014. Cela va maintenir la cote de crédit, diminuer les paiements pour le service de la dette et libérer des fonds dédiés à d’autres fins.

 


Les authentiques devant l’imposture

Elle s’appelle Ève. Comme, certains le croient, la première femme, la première à avoir péché. Elle aurait pu s’appeler Sophie pour son attaque à nombre de sophismes ancrés dans les nuits de tout temps:

– celui de pretendre que c’est le plus vieux metier du monde;

– que celles qui le pratiquent aiment toutes cela;

– qu’il faut faire avec, au mieux encadrer l’activité juridiquement et punir plus fort judiciairement.

La réalisatrice du film militant L’imposture qui prend l’affiche dans le but déshabiller la prostitution pour la regarder sans artifices, sans préjugés, se nomme Ève Lamont. Elle propose un documentaire qui se veut utile, sans style, volontairement cru. C’est ce qu’en disent les critiques. J’irai le voir ce week-end.

Entre-temps, avant-hier, j’ai retenu les services de Roxanne. L’heure et trente de détente profonde m’a couté 100 $.

Roxanne est co-propriétaire d’un vrai salon de massothérapie. C’est une pro, tant pour réduire mes tensions que pour esquiver les imposteurs, ces hommes en quête d’exotisme génital moyennant paiement. Elle a un regard et une démarche droits, sains. Je lui ai raconté que la colonne vertébrale du film s’inspire de la recherche-action poursuivie par la Maison de Marthe, l’organisme que j’ai aidé, que plusieurs d’entre vous avez soutenu, en finançant mon ascension du Kilimandjaro.

C’est Roxanne qui m’a parlé de Sophie ou de sophisme, sans nécessairement employer le mot. À première vue, on croit tous que la prostitution demeurera parce qu’elle existe depuis toujours. Le plaisir et la liberté qu’éprouverait celle qui se prostitue est d’une logique fallacieuse dure à contrer car l’aveu du contraire tuerait le mythe que recherche le client et pour lequel, justement, il paie. Les deux protagonistes sont liés par la parodie mensongère qu’ils mettent en scène.

Pour convaincre le mâle sceptique, je lui suggère, la prochaine fois qu’il initie une aventure du genre, de demander à la dame, qu’il croit excitée par lui et heureuse du moment, d’indiquer qu’il ne paiera pas pour l’acte attendu. La partenaire sera tout à coup moins volontaire.

L’audace de la Maison de Marthe – et sans doute, le film aussi – nous conduit à voir la prostitution tel un fléau, vil comme l’esclavage, combattu encore aujourd’hui jusqu’à son extinction parce que barbare et partant, opposé à ce qu’une civilisation doit être pour mériter de s’appeler ainsi.

Depuis la première ligne du blog d’aujourd’hui, j’ai parlé de femmes et des femmes. Peut-être aurais-je dû traiter des hommes, car l’homme qu’il faut traiter en bout de course. C’est plus fort que moi, le dernier mot sera féminin. Il sera le symbole d’une beauté qui sait se défendre en vertu de ses épines, et grâce à qui l’avenir de la prostitution pourrait ne pas être de sa couleur: Rose*.

*En référence à Rose Dufour, anthropologue, fondatrice de la Maison de Marthe, auteur de Je vous salue Marion, Carmen, Eddy… Le point zéro de la prostitution, Éditions MiltiMondes, 2004. (Également épouse de mon beau-père)


Les impatients

La berge sud de la Méditerranée est en pleine ébullition, pour ne pas dire en feu, sans mauvais jeu de mots. Le mouvement d’émancipation perce même l’Iran. Se rendra-t-il en Corée du Nord?

Tout est si relatif.

Là-bas, on veut jeter les bases d’une certaine démocratie, on se bat pour des droits acquis chez nous depuis une génération ou plus.

Ici on se plaint contre le redoux hâtif, la prière dans les conseils municipaux, le déneigement qui tarde, la blessure récurrente à Markov.

Dans une autre vie professionnelle, à la tête du Forum francophone des affaires, j’ai bourlingué d’une mission économique à l’autre dans ce qu’on appelle les tiers marchés. Ces Maghrébins, ces Moyens-Orientaux, ces Caribéens, que je les ai trouvés patients. Mot poli. En fait, je les ai souvent trouvés fatalistes. Je n’ai jamais fait la part des responsabilités entre l’effet du soleil qui leur tape dessus et qui leur ralentit le système versus des réflexes d’anciennes colonies, syndrome aussi appelé bureaucratie. À moins que la foi si vive en des forces contre lesquelles on ne doit s’opposer soit la source la plus imputable de cette impatience cousine de l’inertie…

C’était hier. Tout bascule à vitesse grand W (pour Web).

Qui vivra verra si les nouveaux affranchis, pompés à bloc et forts de leur jeunesse nombreuse, ne provoqueront pas une foule d’autres avancements au point de rejoindre nos standards de droits et de démocratie.

Il y a bien longtemps qu’on a pris la rue ici. C’est nous qui sommes rendus les patients et eux, les impatients. Faut dire qu’elles sont tellement confortables, nos pantoufles.

P.-S.: des petits comiques ont quand même osé ce mouvement virtuel: 


De la parole verte à l’acte

Dire qu’on est écolo est pas mal plus facile que d’affirmer le contraire. C’est vertueux. C’est politiquement correct. Aujourd’hui, c’est quasiment obligé pour ne pas être regardé comme un attardé social!
Être écolo à la maison, ça va aussi assez bien. En tout cas, à l’épicerie et devant sa poubelle. Choisir des produits toxiques pour la santé humaine dans nos travaux de rénovation et de construction est devenu improbable, à moins que ce soit fait dans l’ignorance.
Poser des gestes verts dans nos entreprises, oh, c’est une autre paire de manches. Encore rares sont les marchands comme les usines ou les bureaux qui se dotent de politiques fermes et coercitives en la matière, et moins nombreuses encore sont les entreprises qui les appliquent avec rigueur et suivi.
Lavons notre linge sale entre nous, partageons l’état des lieux par le biais de réponses honnêtes à notre enquête. On saura où nos membres se situent et comment agir pour que tous et chacun ne soient pas en retard sur les courants sociétaux de fond qui s’installent…

Cliquez ici pour livrer votre situation et la comparer à celle des autres répondants.


Briseurs de rêves

Quand on décroche un emploi, c’est souvent un rêve. Aussi beau et grand que celui caressé par l’entrepreneur lorsque son projet d’affaires devient réalité. Jusqu’au jour où tombe, comme du plomb, l’implacable logique « sartrienne » voulant que « L’enfer, c’est les autres ».
Pour qui a une vue du monde du travail comme étant transactionnel plutôt que relationnel, l’entreprise devient un champ de batailles interrompues. Comme si chaque revendication d’employé enlevait quelque chose à la corporation et que chaque part de profit était gagnée sur le dos du personnel. Il faudrait une loi anti-briseurs de rêves…
En tout cas, si on disait : « trop fort ne casse pas », à regarder la couverture se déchirer sur la place publique entre l’employeur et les employés du Journal de Montréal, je me demande si ce n’est pas justement la trop grande puissance des deux parties qui pose le gros du problème.
Elle nous interpelle tous, la Commission parlementaire qui se penche sur la modernisation de la loi anti-briseurs de grèves. Si peu de quincailleries et d’usines de notre secteur sont syndiquées, tous nos membres peuvent techniquement un jour être convoités par les centrales syndicales. Et au-delà du mandat de la Commission, on est tous en quelque part affectés par la concentration des médias, toile de fond du problème abordé par les parlementaires.
Vieilli, pour ne pas dire passé date, quoique toujours en vigueur officiellement depuis 1977, le Code du travail ne prend pas en compte des réalités nouvelles, comme les télé-travailleurs et l’Internet. La notion de lieu de travail est encore basée sur le mortier et le béton. Quel décalage entre les termes légaux et le travail d’aujourd’hui!
À Québécor, le chat et les souris perdent leur temps à se courir après, comme l’ont fait aussi longtemps les boss et les employés de Pratt&Whitney, ce qui avait conduit à ladite loi anti-scab. Preuve que la législation est maintenant caduque car contournable.
Et si les empires tentaculaires que sont désormais tant les centrales syndicales que certaines entreprises étaient devenues des tueuses de l’entrepreneur pur et de l’employé authentique…?


L’étapisme libéral

Le mot étapisme est accolé au Parti québécois pour les raisons que l’Histoire connaît. Le gouvernement libéral semble s’en inspirer avec la nomination de Diane Lemieux à la tête de la Commission de la construction du Québec et l’arrivée de Lucien Bouchard à l’Association pétrolière et gazière du Québec, sans doute provoquée par le même gouvernement. L’étapisme du PQ n’est jamais parvenu à destination. Quel sort la population réservera à la démarche des petits pas de Jean Charest… 
Lemieux et Bouchard, deux citoyens au-dessus des lignes de partis, parmi les rares politiciens à avoir conservé la sympathie et une relative confiance du peuple, sont au pied de deux montagnes peut-être infranchissables, constituées de scepticisme et de cynisme.
Masochistes (ou maso schistes !) nos deux guerriers? En manque de travail ou de défi? Questions idiotes. Ce qu’ils ont en commun, c’est d’abord de croire en leur capacité personnelle. Ce sont en quelque sorte des êtres surdimensionnés. En fait, ils grandissent au fur et à mesure que les obstacles se dressent plus forts devant eux. 
Les deux nominés partagent également une non-allégeance libérale, du moins quand on regarde leur feuille de route jusqu’à hier. En acceptant leur mandat respectif, c’est comme s’ils avaient choisi d’appliquer leur intérêt pour la cause nationale du Québec sur deux cas concrets qui la bloquent selon eux : la suspicion gangrénée dans l’industrie de la construction et le projet économique de l’exploitation du gaz de schiste paralysé, pour ne pas dire miné.
Dans le cas de l’industrie de la construction, il faut bien admettre qu’il est anormal qu’on doive s’en remettre à une commission d’enquête comme recours pour nettoyer la maison alors que le Québec a des institutions clairement mandatées et payées pour faire cela, la CCQ en étant une, la Régie du bâtiment en étant une autre, et il y a d’autres mécanismes potentiels et réels. 
Pour les gaz de schiste, Me Bouchard se montre tant convaincu de l’importance économique de la nouvelle filière du point de vue des emplois, des recettes pour l’État et d’une plus grande indépendance énergétique pour le Québec, qu’il semble apte à s’accommoder raisonnablement d’un tango avec le parti qu’il a autrefois combattu. 
Étapes dans leurs carrières: certes. Terrains minés pour leur avenir personnel : possible. Issues de secours pour le gouvernement: probable. Débats de société en instance : sans doute.


Dites la vérité, toute…

Les victimes de Norbourg sont dédommagées, mais l’absence de procès parce que Vincent Lacroix a plaidé coupable porte ombrage à l’information publique. Les institutions fautives, ne serait-ce que par laxisme, s’en sortent avec une sorte d’amende…

Le commissaire Bastarache recommande, mais n’enquête pas plus loin, alors impossible de savoir si le politique subit des influences indues. Le loup garde beau jeu pour gérer ou non sa bergerie. Ici aussi, le public reste sur sa faim…
Coup sur coup, tous les deux sur fond de crise, maintes fois soupçonnés d’être trop près l’un de l’autre, les présidents de la Commission de la construction du Québec et de la FTQ- Construction abandonnent leur bateau – excusez mon allusion à la navigation de plaisance! Avec leurs départs, un autre patrimoine, bien que sombre et peut-être vilain, s’évapore avant que le public se penche trop sur leurs cas…
Et comment interpréter les accusations portées contre Bébé Doc en Haïti, sinon comme une affaire fignolée pour donner bonne conscience aux élus sans devoir aller au fond des choses.
Finalement, c’est rare et c’est notable les initiatives comme la Commission vérité et réconciliation osée par l’Afrique du Sud il y a quelques années, histoire d’aller au fond des choses, non par esprit revanchard ou pour pendre ses voisins, mieux encore, pour prévenir, pour faire école, pour devenir une meilleure société.
À tout prendre, entre la demi information accouchée d’ententes trop amiables, j’aime encore mieux l’excès de renseignements bruts, livrés par WikiLeaks et autres Robin des Bois modernes…


Lente heure

Le temps ne passe pas à la même vitesse pour tous et partout. Une année et un jour aux allures d’éternité sont passés depuis que sur l’île d’Hispaniola, le 12 janvier l’an dernier, en moins d’une heure,  la magnitude sept sur Richter était atteinte.

Avant le séisme, tout allait déjà mal en Haïti. C’était le pays le plus pauvre des Amériques, avec une population majoritairement analphabète, où les infrastructures routières étaient en si mauvais état que le transport du riz américain par bateau est plus facile que celui du riz local, pourtant de meilleure qualité et tellement plus productif pour l’économie du pays.

Maintenant que la capitale – qui est à la fois la métropole économique – est détruite aux deux-tiers et que trois des neuf millions de population sont déplacés et pour la plupart, parqués dans des camps, rien ne va s’amieuter, comme on dit dans ma région.

Malgré tout, on s’étonne ici de la lenteur des travaux de nettoyage et de reconstruction. On trouve aussi qu’ils prennent du temps à organiser leurs services de soins. On se demande où va l’argent qu’on leur a donné.

Quels donneurs de leçons on fait, nous, avec notre CHUM aussi vrai qu’un mirage, nos urgences d’hôpital mal foutues, notre financement de grands chantiers louche…


Bye Bye

Jamais on ne saura si la direction de Radio-Canada a choisi de ramener Véronique Cloutier et Louis Morrissette à la barre de l’émission de fin d’année plus pour laver son orgueil que pour faire suer le patron de Québécor avec lequel elle en arrache au Palais de justice. Laissons-les à leur lavage en public. Moi, s’il y a une race de monde que je ne peux tolérer et à qui j’aimerais dire Bye Bye, voire Adieu, c’est celle des amateurs de collusions.

Si je le pouvais, je contribuerais au financement du Bureau de la concurrence parmi les causes que je supporte.

Après les stations-services qui s’entendaient sur les prix à la pompe, l’organisme s’attaque avec raison aux entrepreneurs en construction qui contrôlent des marchés en faisant semblant d’organiser des parties golf. Puis cette semaine, c’était au tour des experts en ventilation de voir leurs ententes secrètes mises au jour.

Une telle attitude nuit à la réputation du monde des affaires et nous porte ombrage. Elle donne raison à ceux qui croient que la conspiration sévit partout. Pire, elle confirme ce que le penseur économique Adam Smith avançait au 18e siècle:

« Ceux qui partagent le même métier se réunissent rarement, même pour se divertir, mais leur conversation se fait inévitablement au détriment du public »

Note: Adam Smith, qui a vécu dans les années 1700, est considéré comme le père de l’école classique en économie.

Je souhaite à tous mes e-lecteurs un super Noël et un Jour de l’An merveilleux. Profitons-z-en pour méditer sur notre éthique commerciale…


Battre les frais pendant qu’ils sont hauts

« Monsieur Darveau, continuez votre bon  travail face à Visa et MasterCard. Ce matin, un acticle de la Presse Canadienne parait dans le journal La Tribune sur les frais des cartes chargés aux marchands. Lorsque ça se parle dans les médias c’est bon signe! »
Denis Bouchard
Bouchard Matériaux inc. 


Ce centre de rénovation Home Hardware du grand Sherbrooke a bien raison. Les médias ont tellement gagné en influence auprès de la caste politique que la grande couverture journalistique accordée à la décision du Bureau de la concurrence concernant le comportement contraignant et anticoncurrentiel de Visa et MasterCard vis-à-vis des marchands permet d’espérer, soit un jugement du tribunal qui nous soit favorable, soit une révision de l’attitude des émetteurs de cartes.

 
On se souviendra du cartel de l’essence impliquant plusieurs stations-services de régions du Québec. C’est en raison de la forte médiatisation d’une opinion du Bureau de la concurrence que tout avait ensuite été démantelé.

 
Si le tribunal tranche dans la foulée de l’opinion du Bureau de la concurrence, les marchands auront enfin le loisir de proposer aux consommateurs de payer en espèces ou par débit, méthodes qui coûtent moins cher aux marchands. De plus, les commerçants ne seraient plus forcés d’honorer toutes les cartes de Visa ou de MasterCard, notamment celles entraînant des coûts que les marchands trouveraient trop élevés.

 
À la clé, tout le monde sortirait gagnant d’un jugement collé sur l’opinion émise par la commissaire à la concurrence. Le consommateur saurait qu’il paie un plus juste prix lorsqu’il règle sa facture comptant ou par débit et il s’endetterait moins. Par contre, s’il a besoin d’utiliser une carte de crédit, il en connaîtra les coûts véritables. 

 
Ma prédiction? Même si aujourd’hui elles ruent dans les brancards et prétendent que leurs méthodes avaient pour objectif ultime de protéger les consommateurs, et que « si le Bureau a gain de cause, cela aura des conséquences négatives sur les consommateurs canadiens », Visa et MasterCard devraient se raviser avec une fourchette plus étroite des frais exigés des marchands entre le coût d’une carte ordinaire versus le coût d’une carte avec bonis. 

 
Quoi qu’il en soit, la Coalition des associations de marchands, dont fait partie l’AQMAT, devra avoir le souffle long pour maintenir informés les médias, les politiciens de même que l’ensemble de leurs membres détaillants et commerçants, car il est vraisemblable de croire que le Tribunal de la concurrence prendra une année avant d’entendre la cause. Une bonne cause, nous en sommes de plus en plus convaincus!