Le blog de Richard


Taxer juste, c’est agir avec vision

Je ne me ferai que des amis en écrivant que les gouvernements doivent surtaxer la consommation des produits néfastes. En spécifiant les produits visés, certains passeront dans le camp ennemi parce qu’ils en font (trop) usage. Je pense ici aux produits du tabac, aux boissons alcoolisées, aux aliments vides sur le plan nutritif et, bien sûr, aux grosses cylindrées (sauf pour usage professionnel). D’autres ajouteraient les services de bronzage ou de chirurgie esthétique, les courses de voitures, etc.

On arrête où, au fait?

L’État est mal barré s’il se dirige dans cette voie. Il fait encore plus mauvaise route s’il se met à tarifer « steady pis égal » tout le monde, confondant alors deux mots proches : l’équité et l’égalité.

Tout le monde, à gauche comme à droite, sera d’accord pour dire que les familles nombreuses et pauvres ne pourraient ingérer une augmentation des tarifs d’électricité aussi facilement qu’un couple aisé et consommateur.

De telles mesures ne feront qu’exacerber une frange de nos compatriotes, dont on fait tous partie à un moment ou à un autre. Se considérant alors victimes, voire martyrs, les surtaxés enragent contre le percepteur et, par extension, contre l’autre population, la plus verte, plus saine, plus énervante pour eux.

De fait, de telles mesures, tout comme les tickets modérateurs, ont autant d’effet que des diachylons sur des bobos. Il faut s’attaquer à la racine des maux pour les régler.

Ainsi, avant de surpénaliser les gestes négatifs envers la planète, il convient de s’assurer de ne pas alourdir la charge fiscale globale. Tous les statisticiens nous la sorte parce qu’elle est fondée : on est fortement imposés. Faut pas en rajouter. Par exemple, j’ai une amie qui était tout heureuse de revenir au Québec après quelques années à Toronto, d’autant plus qu’elle gagnerait 3 000 $ supplémentaire. Elle déchante après sa première paie, car son revenu net est inférieur d’environ 2 000 $!

Une pression maximale pèse sur les revenus du travailleur québécois. Il faut certes réorienter les modes de production et de consommation vers un modèle plus durable, sans cependant toucher ni le pouvoir d’achat des ménages, ni la compétitivité des entreprises, ni le budget de l’État.

Une délicate ingénierie fiscale doit commencer pour faire en sorte que les modes de production − et pas seulement de consommation − les plus respectueux de l’environnement deviennent financièrement les plus avantageux et les comportements écoresponsables s’imposeront d’eux-mêmes. Les recettes générées par une approche dite de « fiscalité verte » sont naturellement appelées à décroître progressivement, affaissement en revanche compensée par un allègement des dépenses sèches. Par exemple, la diminution du trafic automobile induira une réduction des budgets pour l’entretien des routes, des frais de santé liés à la pollution, des coûts liés au temps perdu dans les embouteillages, etc.

Je suis de l’école qui prétend que pour être équitable, on est parfois obligé d’être inégal. Cette même façon de penser préférera la discrimination au nivellement vers les médianes. Haussons le ton en faveur d’un développement durable et éduquons plutôt que de simplement hausser nos taxes et nos impôts.


Ouf! c’est pas moi

Moi qui suis de nature cartésienne, j’avoue avoir commencé à douter. Les faits s’imposaient, les preuves s’accumulaient, contre moi. Je portais la guigne. J’entendais déjà le verdict cinglant : « Sais-tu que depuis que Darveau est en poste, il fait laid en s’il vous plait aux tournois de golf? »

En effet.

En plein début d’été 2008, il fait beau et chaud tout le temps, sauf ce 10 juin : le ciel s’abat sur le club de golf de Sainte-Madeleine et déferle sur nos têtes et nos autos des grêlons plus gros que des balles de golf. La plupart des golfeurs ne jouent que sept ou huit trous.

Fin d’été 2008, 14 septembre, veille de l’édition de Québec, mes collaboratrices et moi cherchons les adresses de courriel et les numéros de téléphone de tous les inscrits pour leur annoncer qu’on doit annuler l’événement du lendemain. La pluie donne au terrain du Club de golf Lorette les allures des Everglades et le vent à 45˚ est prêt à écorner le taureau que je suis. À défaut d’avoir en mains toutes leurs coordonnées, on en est quitte pour tenir l’activité malgré tout. Le froid empêche les participants de trop maugréer, ils sont trop gelés, les énergies sont gardées pour le réseautage. On s’abreuve aussi d’espoir : 2009 ne peut être pire.

Or, 2009 a commencé pire. Le 15 juin de cette année, par un froid digne de novembre et des pluies londoniennes, nos plus braves terminent neuf trous piteusement, sauf quelques durs à mouiller qui complètent le parcours. Même l’espoir s’est noyé ce jour-là, cédant la place à la fatalité : désormais, les golfs de l’AQMAT, c’est mauvais pour le jeu, mais bon pour les affaires, la bière aux tables de huit remplaçant les conseils techniques en quatuors.

Heureusement, en dépit de cet été 2009 meurtrier sur le plan météo et malgré que notre édition de Québec ne se soit jamais tenue aussi tard qu’un 21 septembre, on a eu droit, lundi dernier, à un jour béni entre tous. Vingt-trois degrés gorgés de soleil, sur Québec-la-froide en plus, miracle impensable et inespéré.

Radieux je suis maintenant. Nostradamus peut aller se rhabiller.


Mort virtuelle

Mettons vite les points sur les « i » et les @ sur les « a » : je ne suis pas vraiment décédé. J’ai juste manqué d’Internet pendant une semaine.

Une semaine? Non, une éternité.

Six cent soixante-seize courriels non répondus plus tard (vraie statistique!), j’émerge. Au soulagement de mes correspondants, déçus ou paniqués parce que trop habitués à mon tempérament boomerang. Il faut dire que ma réputation suit toujours de quelques secondes la réception de chaque message. Alors trois jours, que dis-je, 24 heures sans réaction de Richard, problème il y a, voire péril. Ah! dépendance mutuelle…

Le pire dans l’histoire : on ne connaît pas encore les causes du problème. Un court-circuit, une couette de filage égorgée, un mauvais partage entre les lignes téléphoniques et le nouveau système d’alarme?

La connexion m’abandonnera de nouveau, des signes de sa fragilité, c’est-à-dire des interruptions momentanées, ne mentent pas. Alors je me sens comme à la fausse fin d’un film d’horreur. Fausse fin parce qu’un indice nous apprend que le méchant est toujours vivant. Donc je mourrai encore… virtuellement.


L’effet de l’évier

Tout a commencé par un constat amiable entre employés : « une cuisinette de bureau sans évier, c’est pas possible ». Cela dure pourtant depuis 24 ans. Pendant toute cette période, imaginez, le personnel devait laver les tasses des invités et leurs Tupperware de lunch dans le mini-lavabo (30 po ca) de la mini salle de bain (10 pi ca).

Le « assez, c’est assez » collectif a conduit à prendre conscience des autres manques dans le bureau. En tête de liste, l’absence de salle de réunion. La question mérite d’être posée : comment l’association a-t-elle pu assurer une vie démocratique entre la base et la direction sans pouvoir se rencontrer au siège social? La réponse est simple : tout comité a été éliminé. Ça semble ironique, mais c’est une triste réalité.

S’en est suivie une révélation, tellement évidente qu’on ne la voyait pas au premier regard : l’iniquité des espaces de travail entre employés, aux responsabilités pourtant toutes d’importance relativement égale. Les uns bénéficiaient de grands bureaux gorgés de lumière alors que d’autres pâtissaient à l’ombre et à l’étroit. Pour favoriser l’entraide, on a déjà vu mieux.

L’effet de l’évier était devenu irréversible. Un réaménagement ou un déménagement s’imposait. Les frais de la première option auraient trop hypothéqué notre trésorerie − qui, du reste, ne contient plus aucun trésor! Trouver un local convenant déjà à notre logistique et à notre bourse s’avérait la seule issue.

Aujourd’hui je peux le dire, le plus dur n’a pas été de prendre la décision de quitter. C’était de dénicher « the » lieu. Les semaines et les mois ont passé en vain, l’absence d’évier faisait sentir sa présence.

Ô miracle! ou Ô hasard! le temps d’une rencontre fortuite dans le stationnement où j’annonce au propriétaire que l’ADMACQ devenue AQMAT et en croissance, après 280 mensualités de loyer dûment versées, était contrainte d’aller voir ailleurs, voilà que je le suis à grands pas dans l’escalier menant à l’étage juste au-dessus de notre vieux rez-de-chaussée pour écarquiller les yeux et laisser tomber ma mâchoire : l’endroit rêvé, pas plus cher que notre bureau dysfonctionnel et bancal, logeait au-dessus de nos têtes.

Sitôt vu, sitôt signé, sitôt réorganisé.

Depuis 48 heures, je suis entouré d’une équipe souriante et collaboratrice comme jamais. Des femmes et des hommes engagés, visiblement heureux, formant corps. Et prouvant, comme si c’était nécessaire, que l’environnement de travail, ça joue.

Au boulot, maintenant! Dans ce foutu évier, y’a de la vaisselle qui m’attend!


De poissons et de péchés

Histoire de pêche. Voyant ma puise alors que je partais à la pêche, ma femme s’est dit que l’Abitibien que je suis, habitué au brochet et à l’esturgeon, allait perdre ses petites mouchetées au travers des mailles trop grandes.

Quoi qu’il en soit, aucun poisson ne s’est échappé du filet du fait que mes quelques prises faisant à peine plier ma canne, je les retournais à l’eau. Situation d’autant plus frustrante qu’un de mes membres était passé deux jours plus tôt par le bureau, tout fier d’avoir ramené 200 dorés de mon nord-ouest natal.

N’empêche, choisir le filet approprié a son importance.

Prenez l’avortement, les jeunes délinquants, le chômage, ou encore les pensions alimentaires, le respect des coutumes ethniques, le ticket modérateur, le principe du pollueur-payeur, autant de sujets où le filet social doit être de la grosseur désirée par la majorité. Sinon, on trouvera qu’il y a abus si les mailles sont trop larges ou on jugera l’État répressif s’il est tissé serré au point qu’il rejette tout cas.

La même épuisette ne peut faire à la fois pour l’arc-en-ciel et le maskinongé. De la même façon, notre filet social serait inadéquat aux yeux de nos voisins des États-Unis ou de nos cousins du reste du Canada.

Question crimes économiques, d’un océan et d’un fleuve à l’autre, la grosseur du filet semble cependant tendre à l’unanimité. À droite comme à gauche, tous partis politiques et groupes de pression confondus, on est d’accord sur le fait que certains s’en sortent trop facilement. La nécessité de sévir contre les fraudeurs cravatés et culottés pour rendre justice aux victimes et décourager les Lacroix, Madoff et Jones en herbe n’est plus à démontrer.

En parallèle, il faut éduquer le peuple. Les finissants du niveau secondaire sont certainement plus instruits qu’on ne l’était, sauf que le monde est devenu si complexe. Un malfrat n’a plus l’allure caricaturale du pirate ou du gangster d’autrefois, et les journées sont si remplies que s’entourer de conseillers est devenu courant.

Le projet de loi maintenant promis par le gouvernement Harper devra, pour combattre la criminalité économique, à la fois punir plus et instruire mieux.

Car tant qu’il y aura des poissons trop poissons, des pêches à l’odeur de péché se commettront…


Les classes affaires

L’été a finalement été. On se souviendra plus de sa violente agonie que de sa brève existence. « Il a été court avec une finale intense », comme on dit de certains vins qui nous ravissent trop peu et trop tard.

Quoi qu’il fût, sa fin annonce invariablement le retour des classes.

L’expression m’a toujours fasciné. Ne devrions-nous pas demeurer en éternel état d’apprentissage? Est-il forcé que la saison estivale prenne le tempo d’une parenthèse cérébrale?

En tout cas, à l’AQMAT, nous abordons l’automne enthousiaste à l’idée de renouer, entre deux tournois de golf, avec des activités substantielles. Je pense ici au tout nouveau calendrier de perfectionnement mis sur pied par notre partenaire, l’Institut de quincaillerie du Québec. Depuis 1991, 58 170 heures de formation ont été dispensées au profit de 3 711 employés de quincailleries et de centres de rénovation. Vous pouvez cliquer ici pour prendre connaissance des cours offerts.

J’ai aussi en tête les préparatifs de la première édition du Forum des managers. Sa tenue, le 25 octobre à Québec, constituera le point fort de l’automne pour actualiser les notions de marketing et d’embauche des gestionnaires de quincailleries et de centres de rénovation. Le programme sera révélé dans quelques jours, demeurez aux aguets.

À bas le retour à l’école! Restons-y, plutôt. Et qu’il en soit ainsi pour nos employés. Car le client, lui, se tient au courant tout le temps.


On se twitte et on déjeune sur Facebook?

Ce n’est plus une tendance, encore moins une mode. Le réseautage social virtuel s’est installé dans nos vies personnelles et frappe à la porte de nos bureaux. Après avoir modifié à tout jamais nos communications entre amis et dans la famille, les relations entreprise-clients s’entretiennent de plus en plus par les ondes invisibles. Et bientôt, le tour des affaires entreprise-entreprise viendra.

Notre association se voulant non seulement un porte-parole et un média, mais tout autant un espace de dialogue, de mobilisation et de transaction, elle doit investir le champ des nouveaux médias. Bâtir et animer une communauté d’affaires de nos jours suppose d’incorporer les technologies les plus aptes à soutenir les besoins d’information, d’échanges et de business de nos membres.

C’est pourquoi je vous invite à répondre en grand nombre à notre sondage du mois sur les nouveaux médias. Votre pouls donnera le tempo à nos prochaines actions. Cliquez ici pour remplir le questionnaire.

Quand viendra le moment de vous présenter notre révolution virtuelle, ne vous inquiétez pas, on vous donnera un VRAI rendez-vous. On vous accueillera avec une vraie poignée de main. On vous parlera de vive voix. Vous mangerez et boirez de bonnes choses. Parce que, au fond, même pour parler Internet, rien ne remplacera jamais une rencontre en personne…


Théâtre d’été un peu léger

À moins de vendre des sandales de fourrure imperméable, la pluie et le temps gris et plutôt frais n’ont pu générer de records de ventes estivales dans le commerce de détail. Ceux qui ont vu à développer une clientèle professionnelle d’entrepreneurs généraux et de comptes institutionnels s’en sont sans doute mieux sortis que les autres en raison des chantiers et travaux publics qui jalonnent nos rues.

Les meilleurs de la classe, selon le dernier sondage du Retail Council of Canada, ont accru leurs ventes au détail de 5,3 % alors que les pires ont essuyé un déclin de l’ordre de 9 %.

Si la météo mérite en effet le titre d’actrice de soutien dans cette mauvaise comédie qu’est la récession, c’est le manque d’assurance dans leur emploi ou dans le revenu familial qui semble avoir joué le rôle principal dans le choix des consommateurs de réduire le nombre de leurs visites dans les magasins.

En revanche, selon les témoignages reçus, les clients qui se déplacent achètent, et ils le font sans trop rechigner sur les prix.

Quand le volume n’est pas au rendez-vous, il reste à miser sur une bonne gestion des inventaires. Tout tenter pour ne pas redémarrer la saison prochaine avec des invendus semble le mot d’ordre.

De toute façon, le théâtre d’été a toujours été plus léger; respectons sa nature, en attendant les plus gros chantiers… et la stabilisation des USA.


Les leçons de management de Barack Obama (Partie 6)

Prôner le changement, adopter des stratégies à contre-courant, s’entourer de fortes personnalités… Grâce à son style de management à part, le président des États-Unis est devenu une icône politique. Il peut être judicieux de s’en inspirer, dans nos commerces, dans nos industries, dans notre association.

Mon blogue des six dernières semaines aborde les leçons que nous, managers, pouvons apprendre du président Barack Obama.

Source : http://www.journaldunet.com/

Partie 6 : Maîtriser son image sur Internet

Obama a réussi à lever une armée de bénévoles et à mobiliser des compétences jusqu’alors inaccessibles aux politiques. Il a ainsi a été nommé « Marketer of the Year » par la revue américaine Ad Age, à la suite d’un vote où il a devancé les marques Apple et Nike.

Prendre conscience de l’importance des réseaux sociaux

Parmi les leçons à retenir de ce succès, il faut souligner le recours à Internet, qui a joué un rôle significatif, avec la création d’un site Web interactif et l’utilisation des réseaux sociaux. C’est notamment grâce à Internet que sa campagne a attiré le plus grand nombre de bénévoles et les dons les plus élevés jamais enregistrés.

« Les entreprises se fragilisent en négligeant les possibilités offertes par les technologies sociales, notamment l’augmentation du nombre des clients, écrivent Barry Libert et Rick Faulk. Monter une collecte par Internet, faire du social networking de masse, cela ne coûte pas grand-chose, mais c’est très efficace. »

En tirer des bénéfices pour l’entreprise

L’utilisation des réseaux sociaux à des fins commerciales permet de rassembler un ensemble d’individus intéressés de près ou de loin par votre entreprise et ses produits. « Toute entreprise est en mesure d’attirer un nombre conséquent de personnes − clients insatisfaits et investisseurs, employés, ex-employés, leurs parents et amis, et les résidents des municipalités qui abritent les sites de fabrications », expliquent les auteurs. Et toutes ces personnes sont susceptibles de véhiculer une image positive ou négative de votre entreprise, qu’il faudra donc surveiller.


Les leçons de management de Barack Obama (Partie 5)

Prôner le changement, adopter des stratégies à contre-courant, s’entourer de fortes personnalités… Grâce à son style de management à part, le président des États-Unis est devenu une icône politique. Il peut être judicieux de s’en inspirer, dans nos commerces, dans nos industries, dans notre association.

Mon blogue, pendant six semaines, aborde les leçons que nous, managers, pouvons apprendre du président Barack Obama.

Source : http://www.journaldunet.com/

Partie 5 : Rester humble

Barack Obama fait figure de ce que Laurent Buratti appelle un leader post-moderne. « Sa personnalité est surprenante parce qu’elle dégage une grande humilité sans toutefois renoncer à une grande ambition. » Il s’est ainsi façonné l’image publique d’un homme faisant preuve de simplicité. « C’est un style très différent du leader charismatique qui dame le pion à ses concurrents. Au contraire, Obama s’est toujours montré très respectueux de ces derniers pendant la campagne. »

Si vous avez du pouvoir, inutile d’en faire l’étalage

Barack Obama n’a pas à montrer sa puissance ostensiblement, car il « sait que l’efficacité vient d’une transformation qui se déploie dans la durée et qui devient évidente. Il sait aussi qu’il est plus efficace de laisser advenir les choses, d’accompagner la transformation, que de s’évertuer à vouloir à tout prix diriger l’action et les événements », explique Laurent Buratti.

Dans les entreprises aussi, ce modèle fonctionne. « Trop de dirigeants se conduisent en despotes. Ils procèdent par diktats, regardent tout le monde de haut, essaient constamment d’affirmer leur pouvoir et leur ténacité au travers d’attitudes pitoyables : mépris de l’entourage, discours agressifs, décisions arbitraires », estiment Barry Libert et Rick Faulk. En se comportant de cette manière, ces managers font fuir tous ceux avec lesquels ils s’entretiennent. Pire encore, « ils précipitent leur propre chute. Employez les grands moyens quand il le faut, mais le reste du temps, faites preuve de bon sens et d’empathie », conseillent les auteurs.