Saint-Gobain et Sika poursuivis pour une prétendue fixation de prix

Le géant français des matériaux de construction Saint-Gobain ainsi que la Suisse Sika et l’Allemande Master Builders Solutions font face à un procès devant le tribunal fédéral de Philadelphie pour avoir conspiré pour fixer les prix de composants clés ajoutés à la fabrication du ciment, du béton et du mortier.

La demande en recours collectif a été déposée mercredi par un fournisseur, M&D Peterson, oeuvrant pour des entrepreneurs généraux, qui accuse le trio de de prétendus accords en vue de gonfler artificiellement les prix.

Dans ce royaume des poursuites que sont devenus les États-Unis, le procès est intenté après que la Commission européenne, en collaboration avec les autorités britanniques et turques de la concurrence, ait annoncé en octobre ses conclusions à la suite d’inspections surprises. Lire ici, en anglais, pour plus de détails.

Les actions des entreprises visées avaient chuté après que l’UE ait effectué des perquisitions dans des entreprises soupçonnées de fixation des prix

Dans le cas présent, un porte-parole de Saint-Gobain a assuré aux médias que le groupe coopérait et qu’à ce stade, « nous ne voyons aucune raison de croire qu’il y aura un impact » sur l’entreprise. Les représentants de Sika ont déclaré que l’entreprise n’était au courant d’aucune « culpabilité » mais qu’elle coopérait avec les autorités.

Les enquêtes annoncées par la Commission européenne et d’autres organismes chargés de l’application des lois peuvent donner lieu à des litiges civils privés aux États-Unis.

Les ingrédients clés au centre du procès se présentent sous forme liquide ou en poudre et sont utilisés pour produire des qualités dans le produit fini, selon le procès.

La plainte indique que les compagnies accusées fabriquent et vendent la grande majorité des ingrédients clés vendu en prenant des moyens pour que leurs concurrents ne les vendent pas à des prix inférieurs.

Le procès demande des dommages-intérêts triples en vertu de la loi antitrust américaine et une injonction qui empêcherait le prétendu complot visant à fixer les prix.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *