Plus de dépenses des Québécois pour les rénos cette année, selon la CIBC

Les Canadiens estiment qu’ils dépenseront 11 000 $ en moyenne cette année pour effectuer des améliorations résidentielles. C’est 7 % de moins que l’an dernier, selon le sondage annuel de la Banque CIBC sur les rénovations domiciliaires. Au Québec, au contraire, on estime que ceux qui rénoveront dépenseront plus qu’en 2017 (8 445 $) et 2016 (7 933 $), soit en moyenne 9 900 $. 

Le sondage réalisé en mai dernier démontre qu’un grand nombre de propriétaires se limitera cette année à réaliser des travaux d’entretien et des réparations.

« Les Canadiens continuent de voir la pertinence d’investir dans leur propriété, mais cette année, ils adoptent une approche très pragmatique en se concentrant sur des projets moins coûteux, explique Edward Penner, vice-président à la direction, Services bancaires personnels CIBC et Services bancaires aux PME CIBC. Qu’il s’agisse d’un projet de petite ou de grande envergure, ils doivent d’abord déterminer ce qui doit être fait, ce qu’ils peuvent se permettre et la façon dont ils assumeront ces dépenses pour profiter de la rénovation une fois terminée sans avoir à se soucier de dépenses excessives ou de dettes inutiles. »

Les cinq principaux types de rénovation domiciliaire que prévoient les propriétaires canadiens sont les suivants :

Faits saillants

  • 45 % des propriétaires canadiens se proposent de rénover ou d’améliorer leur maison cette année, par rapport à 48 % en 2017.
  • La somme moyenne qu’ils envisagent de dépenser pour leur maison est de 11 000 $, une baisse par rapport à environ 11 800 $ l’an dernier.
  • Les Québécois envisagent quant à eux de dépenser 9 900 $.
  • La majorité des propriétaires (86 %) croient qu’une rénovation résidentielle représente un investissement contribuant à augmenter la valeur de leur maison.
  • Alors que 59 % se proposent de puiser dans leurs liquidités ou leur épargne pour financer leurs projets, 29 % couvriront les coûts au moyen d’un prêt, d’une marge de crédit ou d’une carte de crédit.
  • Deux Canadiens sur cinq (44 %) paieront immédiatement les dépenses liées à leurs rénovations résidentielles, alors qu’un tiers (34 %) compte les acquitter dans un délai d’un an; les 15 % restants ne s’attendent à les régler qu’après un an ou plus.
 Par ailleurs, bien que la majorité des répondants (87 %) croient que les rénovations peuvent facilement mener à des dépenses excessives, près des deux tiers (63 %) des propriétaires n’ont pas établi de budget pour le projet qu’ils s’apprêtent à entreprendre.

« Peu importe l’envergure de votre projet, ne dépensez pas toutes vos économies, préconise M. Penner. Prévoyez toujours une somme pour les dépenses excédantes et imprévues. Si vous portez les achats liés à votre rénovation à votre carte de crédit pour obtenir des récompenses, planifiez de rembourser le solde de sorte à ce que vos travaux ne vous coûtent pas plus que ce qui était prévu. »

Le sondage révèle également que les enfants du babyboum préfèrent rénover plutôt que de vendre leur maison. Les propriétaires de cette génération envisagent en effet de dépenser en moyenne 10 800 $ cette année, en baisse de 36 % par rapport aux 16 800 $ de l’an dernier, pour effectuer des travaux d’entretien et de réparation principalement.

De plus, bien que 71 %  des Canadiens croient qu’une rénovation ou un projet d’amélioration résidentielle constitue un bon projet pour s’occuper à la retraite, près de la moitié des enfants de l’après-guerre (45 %) préfèrent engager un professionnel plutôt que réaliser les travaux eux-mêmes.

Enfin, bien que certains avantages fiscaux fédéraux ou provinciaux puissent contribuer à réduire les coûts liés aux rénovations ayant pour but d’améliorer l’accessibilité de leur résidence aux aînés, le sondage met en lumière que le tiers (35 %) des personnes interrogées ne savent pas à quelles déductions ou quels crédits d’impôt ils ont droit.

 

 

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