L’AQMAT a été invitée en primeur et sous hautes mesures sanitaires à découvrir les nouvelles capacités de rabotage des installations qui font la fierté de la MRC de l’Islet, frontalier avec l’État du Maine.
Cliquez ici ou sur l’image pour voir le reportage vidéo tourné à Saint-Pamphile.
Le complexe de rabotage visité à Saint-Pamphile est, en fait, pratiquement
un copié-collé de celui inauguré six mois plus tôt à Amos, en Abitibi-Témiscamingue, l’autre site de Matériaux Blanchet.
Les deux projets, totalisant des investissements de 55 m$, incluent la construction d’une infrastructure de plus de 60 000 pi ca, qui loge une nouvelle raboteuse et un système de classification à la fine pointe de la technologie.
Avec maintenant deux usines de rabotage de calibre mondial, la direction qualifie Matériaux Blanchet de « leader technologique dans le bois d’œuvre, positionnée pour faire face à une demande sans cesse croissante depuis mars ».
En construction depuis le début de l’année 2019, le complexe, selon ce que l’AQMAT a pu constater sur les lieux, est déjà réglé au quart de tour et opérationnel à 100 %.
Du bois naturel et de l’intelligence artificielle !
Le complexe est équipé d’un système de classification haut de gamme qui utilise l’intelligence artificielle afin de pouvoir différencier automatiquement les essences de sapin et d’épinette.
Un bijou de technologie qui analyse également les défauts visuels et dimensionnels du bois, comme les nœuds, les caries et les fentes, afin d’en faire une classification sans faille.
Pourquoi le rabotage est-il une étape clé ?
«L’usine datait d’une soixantaine d’années et on ne se le cache pas, avec la pénurie de main-d’œuvre, il fallait élever le niveau d’automatisation », précise Patrick Leblanc, vice-président opérations. « La nouvelle machinerie traite 180-200 pièces par minute, rendement qu’on ne pouvait pas faire avec des humains avant ».
On peut lire le reportage-photo complet dans l’édition courante du Magazine AQMAT en version imprimée ou encore en version flip ici .