La question du dimanche a rempli les médias tous les jours des vacances

Journalistes, observateurs et consommateurs n’en finissent pas de commenter la bombe que l’AQMAT a lancé au sujet de l’équation jours d’ouverture / pénurie de main-d’œuvre / qualité de service.

Rares, bien rares sont les experts et les citoyens qui appuient le statu quo, posture actuelle du ministère du Travail, de Emploi et de la Solidarité sociale.

Voici un florilège de ce qui est paru pendant les vacances de la construction jusqu’à ce jour.

-Article dans La Presse, « Le dimanche, on se levait plus tard. Pourquoi se presser ? », le 2 août 2021.

-Entrevue sur les ondes de Radio-Canada, « Fermer le dimanche : « Je n’ai pas le choix », dit un quincaillier », le 29 juillet 2021.

-Entrevue sur les ondes de Midi Info, « Fermeture des commerces le dimanche », le 28 juillet 2021.

-Entrevue sur les ondes de Place publique, « Magasinage le dimanche : les quincailleries veulent un débat », le 26 juillet 2021.

-Entrevue sur les ondes du 98,5, Montréal, le 25 juillet 2021.

-Article dans La Presse, « Magasinage le dimanche : les quincailleries veulent un débat » le 23 juillet 2021.

-Article dans La Presse +, « Et si on ne magasinait plus le dimanche ? », le 22 juillet 2021.

-Entrevue sur les ondes du 104,7, Outaouais Maintenant, le 22 juillet 2021.


Les membres aussi prennent la plume. À titre d’exemple, cette lettre écrite par la copropriétaire du Home Hardware de Saint-Raymond-de-Portneuf.

Objet : lettre sur la fermeture les dimanches

J’ai pris connaissance et lu la lettre adressée aux 2 ministères concernés par l’ouverture les dimanches.

Je tiens à te féliciter Richard pour cette action concrète envers un dossier délicat mais pressant.

La lettre exprime très bien ce que , nous, commerçants vivons dans la réalité . Depuis le début de la pandémie, nous sommes demeurés fermés le dimanche et cela a été salutaire pour nous . C’est ce qui nous sauve de la pression d’être ouverts 7 jours sur 7. Nous avons été ouverts le dimanche de mai à septembre pendant 7 ans , 7 ans Philippe et moi à tous les travailler sans exception pour ne pas affecter notre équipe de ventes. Aucun employé au comptoir peinture seulement Philippe et moi dans le but de les préserver et les garder au travail les autres 6 jours. Notre fils a travaillé avec nous aussi . Pas de répit. Quand j’y pense, je sais les sacrifices rattachés à cette ouverture 7/7 , pas de partys de samedis soirs, pas de débordements de plaisir entre amis, pas assister au brunch familial le dimanche , non absence…..

De notre côté notre décision est prise, ce seront les prochains propriétaires qui le rouvriront le dimanche , nous on a fait notre temps.

C’est un constat de société. Dans le journal des affaires datant du printemps, ils parlaient du point culminant de 2031 pour la pénurie de main-d’œuvre. Une entreprise comme Colabor qui ne peut livrer les restos par manque de chauffeurs pour ses camions.

La lettre dit tout , dans notre province de laïcité , au nom de quel dieu travaillons-nous si forts à s’épuiser et passer à côté de tellement de choses …

Merci pour cette action que j’appuie à 200% . Il faut que les bannières appuient l’AQMAT dans cette demande . Les gouvernements ont soif de TPS et TVQ , l’argent toujours l’argent . Pour qui travaillons nous si forts ?

Nos valeurs de société sont-elles définies ? Il faut revenir à la base , vivre heureux en communauté et apprécié ce que chaque commerçant fait pour sa communauté. Moi je suis allée faire un tour au Costco après 25 ans et je serai 25 ans sans y remettre les pieds. C’est mon commerçant du coin donc j’ai besoin surtout en temps de crise de pandémie où là , on est revenu à la base durant quelques semaines. Et une chance qu’on y était !!! Nous les essentiels.

J’appuie mon association dans cette démarche et si vous avez besoin de témoignages , je suis prête à aller au front.

Sophie Denis

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