« J’ai acheté des articles de quincaillerie l’autre jour. Le poids de l’emballage en plastique l’emportait sur ce que j’achetais »

L’AQMAT a vu passer ce blogue en anglais d’un dénommé Geoff Carpentier paru dans le média The Rosetown Eagle, le 12 septembre dernier. Tellement dans l’air du temps qu’on a décidé d’en faire une traduction libre pour vous.

Geoff Carpentier est un auteur publié, guide d’expédition et consultant en environnement.
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Depuis quelques blogues, j’ai entamé un dialogue sur les enjeux climatiques et sur la manière dont nous pourrions et devrions y réagir. Je deviens plus confus qu’éclairé alors que je m’efforce d’en savoir plus sur les problèmes et les solutions proposées.

Quelques questions me tracassent :

Si nous devons réduire notre dépendance aux combustibles fossiles dans nos voitures en conduisant moins, pourquoi continuons-nous à construire des routes nouvelles, plus grandes et plus rapides ? N’est-ce pas contre-productif ? Ne devrions-nous pas nous en tenir à moins de routes en moins bon état, mais de meilleurs itinéraires de transport en commun afin que nous soyons obligés de choisir la meilleure alternative ?

Pourquoi le transport est-il si cher ? Si nous voulons que tout le monde se déplace en transport en commun, pourquoi n’est-ce pas plus abordable ?

Le problème est que le transport est géré comme une entreprise à but lucratif. Il ne s’agit pas seulement d’écologisation; il s’agit plutôt de billets verts ! Regardez ce qui arrive au service Go Transit dans la région du Grand Toronto. Il est drastiquement coupé.

Pourquoi?

L’économie – aussi simple que cela – le bénéfice net ne justifie pas le coût. Si nous sommes censés prendre le climat au sérieux, pourquoi le gouvernement ne le fait-il pas?

On parle presque quotidiennement de plastiques à usage unique maintenant – c’est bien. Une prise de conscience croissante des impacts de ces matériaux est tellement importante pour fournir une solution.

Mais voici le hic. Nous ne savons pas vraiment quoi faire et comment le faire. Alors nous sautons dans le premier train en marche. De nombreux fast-foods offrent maintenant des pailles en papier – tant mieux pour eux ! Mais le couvercle du récipient à boisson est en plastique à usage unique, et le gobelet est souvent enduit de sorte qu’il est étanche, mais pas facilement recyclable. Pourquoi ? Pourquoi ne peuvent-ils pas fabriquer de couvercles en papier ?

J’ai acheté des articles de quincaillerie l’autre jour. Le poids de l’emballage en plastique l’emportait sur ce que j’achetais.

Pourquoi?

Si vous examinez cela un peu, vous serez peut-être surpris de savoir qu’une grande partie de l’emballage a peu à voir avec la protection des articles que vous achetez. L’emballage c’est uniquement de la publicité, de la prévention contre le vol et parfois de faire qu’un tout petit article coûteux ait l’air plus grand afin que nous ne nous sentions pas si mal à payer le coût.

En toute franchise, certains magasins me demandent si je veux un sac pour mes achats et certains entreposent des articles en vrac, non emballés. Quand j’étais jeune, nous sommes allés dans une quincaillerie pour acheter un sac de clous, de vis, d’écrous, de rondelles ou d’une multitude d’autres articles qui ne venaient pas en boîte. Nous avons simplement à choisir la quantité voulue, les peser et marquer sur le sac ce qu’ils étaient et allions les payer à la caisse.

Pourquoi ne pouvons-nous pas revenir à cela ?

Nous le faisons avec des fruits et légumes. Pourquoi dois-je payer 9 $ pour une petite boîte de clous avec une fenêtre en plastique pour que je puisse voir les clous ?

C’est quoi au juste une urgence climatique ?

Ce n’est pas tellement défini – c’est plutôt un concept voulant que nous devons faire quelque chose, et vite. C’est peut-être une bonne chose, mais les actes aléatoires sans cohésion ne servent à rien.

Un des chefs de parti politique fédéral propose que nous pensions globalement lorsque nous essayons de gérer le changement climatique. Il dit que nous devrions utiliser notre technologie et nos connaissances pour aider les autres dans le besoin afin que nous puissions tous en bénéficier à l’échelle mondiale – pourtant, plusieurs se moquent de lui.

Pourquoi?

Je ne pense pas que ce soit parce qu’il a tort – en fait, il a tout à fait raison. Nous ne pouvons pas résoudre les problèmes du monde sur notre propre sol parce que c’est un problème mondial. Ce qui se passe, c’est que les politiciens, qui nous disent quoi faire, n’ont vraiment aucune idée, mais sont toujours prêts à taper du poing sur la table et à dire que leur manière est la seule manière.

Ce n’est pas un bon moyen de lutter contre un problème mondial.

Le changement climatique et nos impacts dévastateurs sur la Terre sont bien connus, mais nous devons rester les mêmes tout en faisant semblant d’être meilleurs !

Pour lire la version originale en anglais: https://therosetowneagle.ca/politicslaw/climate-questions-that-make-me-pause/

 

One comment on “« J’ai acheté des articles de quincaillerie l’autre jour. Le poids de l’emballage en plastique l’emportait sur ce que j’achetais »

  1. Robert on

    lol vous me faite rire pour des petits sacs, regarder les produits comme les chaises de plastique, revêtement de vinyle et beaucoup, beaucoup, d’autres produits de plastique non recyclable que l’on achète pour un courte durée et qui prend plus de 1000 ans à se des composer. Ce n’est pas au gouvernement de faire quelle que chose mais à nous comme individu dans nos choix personnels.Changer le monde une personne à la fois.

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