États financiers audités de l’AQMAT : tout est au beau fixe

Près de 30 membres en règle formant quorum hier après-midi pour pouvoir tenir la 79e assemblée générale annuelle de l’AQMAT ont été heureux d’apprendre de l’auditeur indépendant que tant le résultat – un surplus de l’ordre de 80 000 $ – que les moyens – des instruments de contrôle financier fiables – lui ont permis d’émettre une opinion favorable et sans réserve.

Joël Minville, CPA CA, associé au Groupe comptable RDL de Victoriaville a particulièrement souligné le caractère autonome de l’AQMAT dont le fonctionnement est 100 % assuré par ses propres activités de financement puisque son fonctionnement ne dépend d’aucune subvention.

Rapport de gouvernance

Le président du conseil d’administration, Dominique Bélanger, propriétaire-marchand du RONA C. Bélanger, a dressé le bilan des actions menées au nom des membres par les dix administrateurs et administratrices. Ces derniers ont tenu huit réunions formelles d’où ont été issues 15 résolutions. Le président du Conseil a tenu à entretenir l’assistance de trois résolutions qui lui tiennent particulièrement à cœur.

La première a été de se doter de deux comités consultatifs afin que le C.A. se nourrisse de travaux plus approfondis que ce que permet le temps normalement alloué aux réunions formelles.

C’est ainsi que sont nés le comité d’audit et le comité de gouvernance. Il convient non seulement que les membres puissent être rassurés quant à la conformité de l’organisme par rapport aux instances gouvernementales et à ses propres règlements, mais mieux encore, qu’il soit guidé par les meilleures pratiques de gestion dans le domaine des organismes sans but lucratif.

En gros, le comité d’audit vise à s’assurer d’une bonne gestion des risques associés à la gestion d’un budget annuel de l’ordre d’un million de dollars qui vous appartient, en quelque sorte.

Le comité sur la gouvernance aborde plutôt les risques reliés à la réputation de l’organisme. Nous parlons et agissons en votre nom dans l’espace public.

Par ailleurs, les administrateurs ont apporté un suivi serré à un rapport externe et indépendant que le Conseil précédent avait commandé à une firme comptable dans le but de valider les compétences et les processus de contrôle financier en place à l’interne. En fait, ni les élus, ni la Direction de l’AQMAT n’étaient heureux de la fiabilité de l’information financière.

Le consultant a proposé des améliorations pour rendre les instruments de contrôle financier plus rigoureux. Il a aussi vu à évaluer les qualifications de la nouvelle technicienne responsable de cette fonction et à élever ses capacités à la hauteur des besoins de la Direction et des attentes des administrateurs.

Les membres présents à l’AGA ont appris que le Conseil et la Direction avaient été échaudés par des honoraires professionnels en escalade depuis ces dernières années de la part des auditeurs sans être persuadés que la direction pouvait compter à l’époque sur une technicienne comptable fiable.

« La Direction a réorganisé l’équipe en place et a fait preuve d’un leadership exemplaire. Nous sommes en mesure de vous présenter des états financiers qui reflètent la saine gestion de notre association et les décisions peuvent ainsi se prendre de manière mieux éclairée », a déclaré M. Bélanger.

Le troisième sujet soulevé par le président du Conseil dans son rapport annuel est venu rappeler la décision d’avoir cédé le programme « Bien fait ici ».

Il a soutenu que le Conseil avait fait preuve de vision et de sagesse en appuyant la proposition du PDG d’offrir généreusement à un OSBL indépendant, composé de direction des bannières et d’associations sectorielles de la construction, la gestion et le développement du programme de promotion des produits de qualité faits au pays.

« Notre décision a été prise avec le souci de respecter qui nous sommes : un organisme aux frontières provinciales et voué aux relations inter-entreprises alors que « Bien fait ici » commande d’être géré et promu par une organisation nationale et orientée vers les consommateurs », d’affirmer M. Bélanger.

En pleine assemblée générale, Richard Darveau, président et chef de la direction de l’AQMAT et Dominique Bélanger, président du conseil d’administration.

Reddition de comptes et rapport d’activités du président

Richard Darveau, en qualité de président et chef de la direction, a pour sa part relaté les actions et prises de parole posées dans le respect de la raison d’être de l’AQMAT et de ses quatre axes d’intervention prescrits dans les Règlements généraux de l’association sectorielle, à avoir l’information, la formation, l’animation et la défense d’intérêts.

Après avoir énuméré les publications et les événements commis durant les douze mois séparant les deux assemblées générales, sans omettre l’activité de plus en plus intense du Collège AQMAT, M. Darveau a partagé sous forme de palmarès les dix chantiers qu’il entend prioriser dans l’intérêt des membres.

10. Contrer toute iniquité fiscale subie par nos commerces à cause des ventes par Internet

9. Demander que le transfert d’entreprise à la prochaine génération d’une même famille devienne fiscalement avantageux

8. Continuer d’aider nos manufacturiers face à la consolidation en les accompagnant sur les marchés extérieurs

7. Continuer d’aider nos quincailleries et centres de rénovation à contrer le vol et les fraudes

6. Accompagner nos quincailleries et centres de rénovation dans la nécessaire amélioration de leur expérience client

5. Demander une mesure fiscale pour la rénovation du parc locatif possédé par les propriétaires de cinq logements ou moins

4. Demander un nouveau crédit d’impôt pour stimuler de nouveau la rénovation résidentielle écoénergétique

3. Développer une campagne et des outils pour attirer la main-d’oeuvre qualifiée vers nos commerces et nos usines

2. Exiger d’Hydro Québec que la remise de 100 $ pour achat de chauffe-eau soit applicable dans toutes les quincailleries

1. Dénoncer les délais de paiement trop longs de la part des entrepreneurs généraux ou de leurs clients

 

Cette assemblée était la deuxième d’affilée à se tenir par le web. La technologie a permis à des participants de diverses régions du Québec de participer sans se déplacer, une option appréciée, d’autant que cette réunion statutaire ne dure qu’à peine plus d’une heure.

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