Essentielles et donc, accessibles, doivent demeurer les quincailleries

À la suite du point de presse que vient de donner le ministre Christian Dubé où il laisse entendre que le passeport vaccinal pourrait éventuellement être demandé à la porte de certains commerces et non seulement à la SAQ et à la SQCD, la direction de l’AQMAT entend s’assurer que cette restriction ne viendra pas à s’appliquer aux quincailleries et centres de rénovation.

« On est essentiels ou on ne l’est pas », lance Richard Darveau, président de l’association.

Le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec vient de serrer la vis aux non-vaccinés. M. Dubé a parrailleur laissé entendre que l’obligation de présenter une preuve vaccinale à partir du 18 janvier dans les deux établissements sous le contrôle du gouvernement pourrait être requise pour entrer dans certains autres commerces et services de soins considérés comme non essentiels.

« Puisque depuis le jour un de la lutte à la pandémie, qui remonte à mars 2020, la posture gouvernementale a toujours été cohérente en plaçant le trio épiceries/pharmacies/quincailleries dans le peloton des établissements dont ne peuvent se priver les citoyens, nous sommes confiants que rien ne changera pour notre secteur d’activité », soutient M. Darveau.

Suivre ce lien pour voir ou revoir en intégralité le point de presse du ministre Dubé.

Cliquer ici pour lire ou relire les plus récentes consignes et recommandations publiées hier par l’AQMAT.

 

Prolongeons la fermeture les dimanches

« La santé mentale du personnel est vraiment en jeu, conclut M. Darveau. La pression est au plafond. La fermeture donne un peu d’oxygène à tout le monde. »

Quant à la fermeture forcée pour trois dimanches d’affilée, les marchands membres de l’AQMAT se montrent reconnaissants à l’égard du gouvernement pour cette mesure. Plusieurs se montrent même en faveur de son prolongement jusqu’à la période de pointe qui survient généralement avec la fonte des neiges.

« Les employés sont vraiment sous pression et ces congés s’avèrent très favorables. Cela permet aux quincailliers de mieux utiliser le personnel dont il manque souvent le quart ou le cinquième en raison de la COVID ou de symptômes qui s’y apparentent », indique le porte-parole de l’association.

Mentionnons toutefois qu’il n’y a pas nécessairement d’économies en salaire car il faut parfois déployer plus d’employés sur les autres quarts de travail plus achalandés.

Le contexte amène certains propriétaires-marchands à réfléchir à l’option de réduire le nombre de jours de travail de leurs effectifs tout en les rémunérant pour cinq jours.

 

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