La croissance des dépenses en immobilisation se poursuit au Québec

Les résultats de l’Enquête annuelle sur les dépenses en immobilisations et réparations (EDIR) de Statistique Canada publiée en février dernier démontrent une croissance de 5,1 % des dépenses en immobilisation non résidentielle au Québec en 2018.  Les résultats varient selon les régions administratives, explique l’institut de la statistique du Québec qui en a fait une analyse. Pour leur part, les dépenses en immobilisation résidentielles dans la région de Montréal semblent suivre cette tendance générale. 

L’Institut de la statistique du Québec (ISQ) publie une ventilation par région de ces résultats, soit les perspectives pour 2018 ainsi que les données provisoires pour 2017 et réelles pour 2016, dans le bulletin Investissements privés et publics diffusé la semaine dernière.

Reprise des investissements dans les régions de Lanaudière et de Laval en 2018

Selon les perspectives pour 2018, les dépenses en immobilisation non résidentielle devraient croître dans 13 des 17 régions administratives du Québec. La progression s’annonce particulièrement forte dans la région de Lanaudière (+ 30,7 %) qui enregistre une première hausse d’importance depuis 2011. Laval (+ 20,9 %) bondit après avoir atteint un creux en 2017. La croissance surpasse celle de l’ensemble du Québec (+ 5,1 %) dans les régions de l’Abitibi-Témiscamingue (+ 16,0 %), de la Côte-Nord (+ 15,6 %), du Nord-du-Québec (+ 12,6 %), de l’Outaouais (+ 11,7 %), des Laurentides (+ 9,5 %), de Montréal (+ 8,5 %) et du Centre-du-Québec (+ 5,9 %).

L’investissement en hausse dans l’ensemble des RMR du Québec

Les régions métropolitaines de recensement (RMR) de Montréal (+ 9,4 %), de Gatineau (+ 8,5 %) et de Sherbrooke(+ 5,5 %) devraient connaître une croissance supérieure à celle des dépenses en immobilisation de l’ensemble du Québec (+ 5,1 %) en 2018.

Croissance soutenue des investissements dans la région de Montréal

Les dépenses en immobilisation non résidentielle de la région de Montréal sont en croissance depuis 2010. Elles devraient se chiffrer à 12,7 G$ en 2018, alors qu’elles s’élevaient à 7,4 G$ en 2010. Cette évolution est attribuable principalement à la construction non résidentielle dans les industries de services, qu’elles soient privées ou publiques. Les dépenses en construction résidentielle suivent également cette tendance aidées par les hausses des dépenses en rénovation et en construction d’appartements. Elles se chiffrent à 4,8 G$ en 2017, comparativement à 2,5 G$ en 2010.

Hausse des investissements étrangers

Les entreprises dont le contrôle est exercé majoritairement par des intérêts étrangers prévoient, au Québec, des dépenses privées en immobilisation non résidentielle de près de 3,5 G$ en 2018, en hausse de 5,6 % par rapport à 2017. Ces investissements représentent 18,5 % des dépenses privées en immobilisation non résidentielle de l’ensemble du Québec.

Consultez les détails sur le Web

L’ISQ publie pour l’ensemble du Québec, des régions administratives et des régions métropolitaines de recensement, des données détaillées pour la période allant de 2006 à 2018. On peut les consulter à l’adresse suivante :
stat.gouv.qc.ca/statistiques/economie/index.html

Rappelons que L’Institut de la statistique du Québec est responsable de la réalisation de toutes les enquêtes statistiques d’intérêt général. La pertinence de ses travaux en fait un allié stratégique pour les décideurs et tous ceux qui désirent en connaître davantage sur le Québec.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *