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Les chantiers vont reprendre, mais pas au rythme des besoins

« Après avoir connu, en 2023, la deuxième baisse la plus prononcée des mises en chantier depuis que la SCHL recense ces données, la faible reprise anticipée de la construction résidentielle en 2024-2025 sera nettement insuffisante pour répondre à la hausse de la demande ». C’est en ces termes que Paul Cardinal, directeur du Service économique à l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) synthétise l’état du secteur de la construction et de la rénovation résidentielles au Québec en dévoilant ses prévisions 2024-2025



Le RONA de Terrebonne a fermé ses portes avant Noël

À la suite d’un bail non renouvelé, le RONA Centre de Rénovation Terrebonne, en opération depuis 1967, a dû fermer définitivement ses portes le 22 décembre 2024. La clientèle et le personnel avaient été informés deux mois avant.  




BMR ferme définitivement son magasin de Verdun

Le BMR U. Cayouette, sis rue Aragon dans le Sud-Ouest montréalais, une quincaillerie corporative depuis cinq ans, anciennement propriété de la famille Beaudoin pendant plusieurs générations, a officiellement fermé ses portes le 4 janvier 2024. Les coûts des rénovations du bâtiment centenaire, notamment pour sa mise à jour sur le plan de la sécurité, se seraient avérés trop élevés.


L’impact des taux d’intérêt : le pire est à venir

L’effet boule de neige des taux hypothécaires s’en vient et va frapper fort le portefeuille des propriétaires résidentiels, premiers clients des quincailleries et centres de rénovation, puisque 45 % de tous les prêts en cours de remboursement au Canada ont été contractés à des taux fixes exceptionnellement bas et lorsque le prix des habitations frôlait des niveaux record, vers 2020 et 2021.


Aider les proprios de multiplex à rénover

Dans une entrevue accordée hier matin à LCN, Richard Darveau soutient qu’il est difficile pour les propriétaires de duplex et multilogements de rénover correctement parce que leurs locataires n’ont pas les moyens d’absorber des hausses et parce que le coût d’emprunter est trop élevé. Dans de telles circonstances, le président de l’AQMAT demande un coup de pouce à l’État: plus les bâtiments résidentiels auront bonne mine, plus les locataires seront heureux d’y habiter, mieux la société se portera, incluant l’activité économique. Et plus vite on reviendra à des taux d’emprunt personnel et hypothécaire normaux, plus les chantiers reprendront.