24 heures plus tard…

On nous dit que ça brasse avec l’obligation du passeport sanitaire à l’entrée de certaines quincailleries. Du côté des plus petites quincailleries où la mesure n’est pas requise également. Les files d’attente ne sont pas l’enjeu, l’achalandage est bas. C’est le clientélisme qui est questionné.

Des marchands de tailles et bannières différentes nous confirment en effet plusieurs prises de bec, assaisonnées à l’occasion d’une tension physique, surviennent devant les centres de rénovation qui appliquent le décret au pied de la lettre, à savoir qu’ils assujettissent l’entrée des clients à la présentation de leur code QR et d’une pièce d’identité officielle.

La sérénité n’est pas non plus au rendez-vous des plus petites quincailleries qui doivent souvent expliquer ou justifier pourquoi ils ne demandent pas de preuve vaccinale aux clients.

En fait, la population est polarisée. Si la majorité silencieuse semble heureuse qu’on tri les clients selon leur état de vaccination, une minorité plus démonstrative verbalement et parfois physiquement, au contraire, en veulent aux quincailleries qui, selon eux, embarquent dans le jeu du gouvernement.

Quelques nouveaux commentaires 

« Le désir du gouvernement de vacciner tout le monde est devenu une obsession qui ne vise plus à convaincre, mais à contraindre. Il prétend que la vaccination est la « seule » façon de s’en sortir. C’est faux. Il n’y a jamais une seule solution à un problème, jamais une seule voie pour atteindre un objectif. Je suis rebutée d’être contrainte de participer à cette vaste farce en discriminant mes clients. Cela provoque tellement de situation illogique. Il est temps qu’on se rappelle que ce n’est pas le virus qui nous a enlevé nos droits, ils nous ont été enlevés par nos dirigeants, par notre gouvernement. » – Annick Rousseau, propriétaire-marchand, Rénomax

« Que faire des propriétaires d’entreprise qui ont besoin des quincailleries pour des pièces? Je suis agriculteur, ma compagnie dépend de ma rapidité à réparer mes équipements. » – Normand Reeves, client

« Moi-même travaillant dans une quincaillerie, je tiens à préciser qu’il n’y a aucun respect mutuel et aucune distanciation respectée. Les entrepreneurs sont pour la plupart des brutes, imbues, qui ne se lavent pas les mains, portent le masque le trois-quarts du temps sous le nez. » – Martin Martel, employé de quincaillerie

Précisions pour l’affichage et les relations avec les entrepreneurs

Isabelle Champagne, vice-présidente information et formation de l’AQMAT juge opportun de procéder à deux rappels importants d’information pour que ce rôle un peu policier que le gouvernement nous force à jouer se passe le plus calmement possible.

« D’une part, il faut tenter d’informer par médias sociaux ou courriels tous vos clients avant qu’ils ne se déplacent chez vous pour qu’ils sachent à quoi s’attendre. Il leur est impossible de connaître le nombre de pieds carrés de votre quincaillerie. Plusieurs citoyens n’aiment pas les surprises.

Pensez aussi à positionner clairement une des deux affiches ici proposées par l’AQMAT pour que les clients qui arrivent près de vos portes d’entrée sachent à quoi s’en tenir.

D’autre part, la relation avec les clients professionnels doit absolument être claire. L’AQMAT a travaillé fort pour vous fournir plusieurs détails vous aidant à gérer légalement et équitablement vos relations avec les clients professionnels et le grand public. Cliquez ici pour prendre connaissance de 15 questions et réponses. Et pensez à partager cette information à vos effectifs pour que le message ne diffère pas d’un employé à l’autre. »

« Nous avions avisé le gouvernement à l’effet qu’une meilleure mesure aurait été non pas de faire attendre en ligne les vaccinés ni d’envoyer les non-vaccinés vers les plus petites surfaces, mais de nous demander tous ensemble de diffuser un même message général, soit le suivant : SVP ne magazinez que si nécessaire le temps que notre système hospitalier se normalise. Privilégiez les achats en ligne sur des sites d’entreprises établies au Québec ainsi que les cueillettes à l’auto », rappelle pour sa part Richard Darveau.

Lire ou relire à ce sujet le blogue du président de l’AQMAT, en particulier en cette journée thématique dédiée à la santé mentale.

L’entrevue de M. Darveau avec Paul Arcand sur les ondes du FM 98,5 a aussi eu le mérite de mettre les pendules à l’heure, comme on dit. Écoutez en cliquant ici.

One comment on “24 heures plus tard…

  1. JACQUES DESCHAMPS on

    Si il y a un domaine qui ne respect pas les consignes c’est bien sur les chantiers de construction. Pour avoir visiter des clients sur des chantiers aucun ne porte de masque, aucune station de lavage de main, etc.
    Les entrepreneurs ce pense au dessus de ça. Ils sont réticents au lavage des mains et le masque à moitier sur le nez et pratiquement toujours le même masque qui traîne dans leur camion. Bien placer pour en parler, je travaille au service pro de mon magasin.

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