Pour le dernier arrêt de la Tournée du patron 2013, l’AQMAT vous convie chez Matériaux spécialisés Louiseville. À Louiseville, bien entendu!
Matériaux spécialisés Louiseville (MSL) a fait de la fibre de bois son principal cheval de bataille, recyclant chaque année environ 25 000 tonnes de bois pour en faire 85 millions de pi ca de panneaux destinés à l’insonorisation, à l’isolation à la toiture et au revêtement. MSL se distingue à son procédé de transformation entièrement automatisé et écologique, muni d’un circuit d’eau fermé. Des produits comme SONOPAN, SECURPAN et SONOSECUR se retrouvent tant au Québec et en Ontario que dans les Provinces maritimes et en Nouvelle-Angleterre.
Pour cette visite, l’entreprise a organisé une véritable exposition à l’usine, avec kiosques pour présenter les divers produits et présentations audiovisuelles à l’appui. Même le repas du midi se prendra à l’usine!
Horaire de la visite
10 h 15 – 10 h 30 – Accueil des participants
10 h 30 – 11 h – Historique de MSL
11 h – 12 h 30 – Visite de l’usine
12 h 30 – 13 h 30 – Dîner à l’usine
Venez, c’est gratuit!
Pour plus d’information et vous inscrire, communiquez avec Sébastien Beaulieu en lui écrivant ou en téléphonant au 819-692-4741.
Pour familiariser les marchands à la qualité des produits et des services offerts par les usines québécoises, l’AQMAT organise désormais la Tournée du Patron à chaque Semaine de la PME. Troisième arrêt en 2013 : le 24 octobre à Cherstey et Lac-Carré chez Groupe Crête .
La famille Crête est en affaires depuis trois générations. Ses opérations ont débuté en 1949, alors que Gérard Crête a construit le premier moulin à bois du groupe, à Saint-Séverin de Proulxville, en Mauricie. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis. Les entreprises d’alors ont été vendues à la société Kruger en 2006. Trois générations plus tard, l’arrière-petit fils, Sébastien Crête dirige le Groupe Crête dont les activités sont reliées à la transformation du bois, mais aussi à la production de béton, avec trois sites de Béton Crête en Mauricie et au Centre-du-Québec.
Depuis 2009, la société Groupe Crête possède des intérêts dans le domaine de la transformation du bois à valeur ajoutée (panneau lamellé collé- plancher- moulure) par l’entremise de sa filiale Gestion S. Crête – Maxi-Forêt située à St-Jérôme et par les sociétés Scierie Jean Riopel de Chertsey et Groupe Crête division Saint-Faustin, dont elle est actionnaire majoritaire après l’avoir acquise et remise en opération en 2011.
Veille technologique et flexibilité au menu
Les usines de Chertsey et de Saint-Faustin desservent le marché conventionnel de sciage, mais développent également des produits à valeur ajoutée. « Groupe Crête croit fermement en la valeur ajoutée. Nous sommes convaincus que ces entreprises sont très bien localisées et ont des opérations modernes et flexibles », explique le vice-président Finances du groupe, Claude Laroche. Pour lui, la flexibilité est une motivation incessante puisque c’est ce qui permet de demeurer au sommet du marché avec des produits toujours meilleurs et une technologie sans cesse mise à jour. « Nous sommes dans un marché serré. Nous stimulons nos gens et canalisons leur énergie pour demeurer les meilleurs dans notre domaine », confie-t-il. Plus de 130 emplois directs et une centaine d’emplois indirects sont créés par ces deux usines situées dans les régions voisines de Lanaudière et des Laurentides.
L’entreprise considère important de rencontrer sa clientèle de façon régulière. « Pour nous, il s’agit d’une pause dans notre travail quotidien, qui nous permet de connaître les préoccupations de ceux qui achètent nos produits, de façon à toujours mieux répondre à leurs besoins », assure M. Laroche.
Pour le vice-président Finances du Groupe Crête, Claude Laroche, la valeur ajoutée à la fibre et la flexibilité dans l’offre de produits sont des éléments clés du succès dans la transformation du bois.
L’approvisionnement en bois et une gestion responsable de la forêt
Au Québec, les usines de transformation du bois doivent faire avec des contrats d’approvisionnement et d’aménagement forestier (CAAF) qui restreignent, dans bien des cas, les possibilités de rencontrer la demande de la clientèle. L’usine de Saint-Faustin, par exemple, qui jouit d’une position enviable sur le plan technologique, opère à 40 % de sa capacité, en raison des approvisionnements difficiles. « Nous cherchons donc à apporter une valeur ajoutée toujours plus grande à la fibre pour l’avenir de façon à optimiser les retombées de notre production », explique le vice-président Finances.
Pour le Groupe Crête, il est fondamental de se conformer aux normes les plus élevées en matière de gestion forestière. À cet égard, l’obtention de la certification de la Forest Stewardship Council (FSC) est une grande source de fierté pour les membres de la direction de Crête ainsi que pour leurs employés, pour qui la gestion saine et responsable de la forêt est une composante indissociable de la rentabilité.
Un autre des éléments distinctifs de l’entreprise, c’est sa préoccupation pour l’environnement. Dans ses usines, le Groupe Crête procède au recyclage de la presque totalité des résidus de production. « Par exemple, la sciure du bois est expédiée chez les papetières pour la production de papier », nous dit Claude Laroche.
Des produits fiables, un service apprécié
La transformation du bois en matériaux de construction constitue une gamme de produits dont le Groupe Crête est particulièrement fier. « D’ailleurs, les entrepreneurs en construction et plusieurs chaînes de centres de rénovation ont choisi le Groupe Crête comme fournisseur, notamment en raison de la fiabilité de ses produits, mais aussi et pour l’efficacité de son service », assure le vice-président du Groupe. Les produits de revêtements extérieurs et intérieurs, de plancher, les moulures, le bois d’ébénisterie, le bois pour échafaudage, le bois d’œuvre en passant par les produits adaptés aux besoins spécifiques des clients et la coupe de précision, constituent tous des produits et services à valeur ajoutée sur lesquels entend miser encore toujours plus le Groupe Crête.
De plus, la localisation des usines à proximité d’un très vaste marché constitue un avantage concurrentiel pour les dirigeants du groupe. On peut donc livrer rapidement et certains marchands viennent y chercher eux-mêmes leurs produits. « La majeure partie de la production est écoulée au Québec et au Canada, mais on vend aussi aux États-Unis et à l’occasion au Moyen-Orient », a précisé le directeur général, Sébastien Crête.
Le directeur général de l’entreprise, Sébastien Crête, poursuit l’œuvre entreprise par son grand-père et ensuite par son père, Martin, toujours président du groupe.
Pour familiariser les marchands à la qualité des produits et des services offerts par les usines québécoises, l’AQMAT organise désormais la Tournée du Patron à chaque Semaine de la PME. Deuxième arrêt en 2013 : le 23 octobre à Granby chez Polyform .
Il faut bien se rendre à l’évidence : après 50 ans d’existence, Polyform qui conçoit, développe et fabrique des produits d’isolation, des solutions d’emballage et des composantes de produits divers, n’est pas le plus important manufacturier œuvrant dans la transformation des plastiques expansés au Québec pour rien. La passion, l’innovation et la vision sont au rendez-vous pour créer une dynamique qui se sent dès qu’on met les pieds dans l’entreprise.
Polyform est aussi en voie de devenir un chef de file en matière d’environnement
De plus, Polyform est en voie de devenir un chef de file en matière d’environnement avec son usine dédiée à la récupération et au recyclage de millions de kilos de rebuts de divers plastiques chaque année, lesquels depuis le milieu des années 2000 sont réutilisés dans la fabrication de plusieurs produits de plastique expansé. Cette division devrait prendre de l’envergure au cours des prochaines années.
Jean-Louis Béliveau, fondateur et toujours président de l’entreprise a su s’entourer d’une équipe gagnante afin d’assurer le succès. « Ses actionnaires et administrateurs ont tous passé par le chemin de la formation, supportée par une croissance continue pour gravir les échelons », explique Francois Beauchesne, vice-président des ventes et au développement des affaires.
Il semble que le fondateur a eu raison de leur faire confiance puisque Polyform est devenu un chef de file incontesté au Québec, en Ontario et dans les Maritimes, en plus d’occuper une place de choix sur divers marchés à l’international. « Le transfert de la culture d’entreprise a opéré et l’équipe en place, dont la fille et deux des fils de M. Béliveau, s’investissent quotidiennement pour en faire la meilleure de sa catégorie », explique-t-il.
Une visite des usines de Polyform a permis de voir des équipements de production à la fine pointe de la technologie, dont certains font l’objet d’un grand secret industriel, puisqu’ils sont à la base de l’originalité et de la créativité qui font la distinction de nombreux produits d’isolation de Polyform, uniques sur le marché.
Sylvain Bouchard, directeur des ventes de la division isolation, avec qui nous avons fait le « tour du propriétaire » dans deux des cinq usines de l’entreprise, dans le parc industriel de Granby, explique que les trois pôles de Polyform (industriel, isolation et environnement) génèrent la même dynamique de la part de l’ensemble des employés.
La division isolation se démarque puisqu’on y a conçu et développé des produits uniques parmi les plus innovateurs sur le marché. Ceci grâce à leur procédé de fabrication par moulage « pièce par pièce » qui offre, en plus, des propriétés physiques supérieures aux normes établies :
– le panneau isolant Système Homéga offre un large panneau de 4’ x 8’ moulé avec les fourrures de bois directement intégrées;
– le panneau moulé Thermofoam emboitable, pour une meilleure efficacité sur les fondations, sous les dalles de béton ou sur les toitures, autant pour la construction résidentielle que la construction commerciale, industrielle ou institutionnelle;
– le dernier-né de la gamme : le panneau Hydrofoam 360 de 4’ x 4’, chevauché et emboitable, une exclusivité destinée à l’isolation sous les dalles de béton tout en permettant l’installation de tuyaux chauffants hydroniques.
Polyform offre aussi des produits plus standards, comme le Novofoil, un panneau isolant pour murs intérieurs déjà laminé d’une pellicule pare-vapeur, ou encore le panneau Airclad pour l’extérieur qui coupe totalement l’air vers l’intérieur, mais laisse l’humidité s’échapper.
Sylvain Bouchard, ainsi que le directeur des ventes et marketing, Éric Béliveau, travaillent conjointement pour satisfaire les préoccupations des diverses clientèles et leur procurer les produits et les services dont ils ont besoin pour leurs projets de construction ou de rénovation.
Nos produits proposent tous une valeur ajoutée exceptionnelle. Chaque étape de production fait l’objet d’une grande préoccupation de nos gens. Nous sommes heureux quand nous ressentons la satisfaction de nos clients et des consommateurs, ajoute Francois Beauchesne. Le défi de l’entreprise : poursuivre la mission environnementale en offrant des services de recyclage encore plus étendus et pertinents, y compris peut-être même l’opportunité de faire la cueillette directement chez le marchand. »
Pour familiariser les marchands à la qualité des produits et des services offerts par les usines québécoises, l’AQMAT organise désormais la Tournée du Patron à chaque Semaine de la PME. Premier arrêt en 2013 : le 21 octobre à Berthierville chez A. Richard .
Lorsqu’il parle de l’entreprise qu’il dirige et des ressources humaines qui la compose, le président-directeur général de A. Richard de Berthierville, François Panfili, a des lueurs dans les yeux. Il s’anime d’une passion énergique. Voilà certainement ce qui explique en grande partie le succès de cette entreprise manufacturière d’outils de préparation et de finition de surfaces créée en 1890.
François Panfili fait partie de la troisième génération des familles Grégoire et Panfili qui ont mené les affaires de ce qui constitue maintenant le dernier manufacturier d’outils de préparation en Amérique. Les autres ont tous baissé les bras devant l’envahissement de l’Asie dans ce domaine.
«Nous pouvons compter sur plus de 80 % des parts du marché parce que nous innovons en lançant chaque année plus de nouveaux produits que ceux de tous nos compétiteurs combinés », explique M. Panfili.
L’entreprise fabrique et distribue plus de 3 000 produits (80 % des produits qu’elle vend dans 14 pays) et détient une centaine de brevets. Elle fabrique aussi pour plusieurs autres marques vendues sous les noms de Stanley, Snap-On, Hyde Tools, notamment. Elle produit 12 millions d’outils manuels annuellement et assure elle-même la transformation du métal, du bois et du plastique utilisés pour la production.
Là où A. Richard se démarque, c’est avec son département de R&D. Il s’agit d’un véritable laboratoire de conception, d’innovation et d’essai pour des centaines de prototypes d’outils et d’accessoires sur lequel l’entreprise mise fortement pour demeurer le chef de file dans son domaine. On y retrouve des outils de dessin et d’impression 3D, de même que des laboratoires de test pour les divers produits.
« Une entreprise comme la nôtre doit constamment se réinventer : de l’idée au produit, de la mise en marché au succès commercial, il faut toujours se mesurer, se comparer, tester et éprouver », assure-t-il. Les professionnels utilisateurs (peintres, tireurs de joints, etc.) sont mis à contribution pour vérifier les produits conçus et développés par l’équipe de R&D. »
Avec ses quelque 185 employés, A. Richard a fait le pari de battre en tout temps les produits de la compétition avec une valeur ajoutée toujours plus grande. Comment? « Avec des outils qui contrôlent leurs catégories, des produits clés qui doivent proposer au moins deux valeurs ajoutées parmi les cinq définies, et pour nos client, être le meilleur gérant de catégorie autant sur le plan du marketing, la réponse au client, l’expédition rapide et la qualité des commandes livrées ».
François Panfili connaît tous les rouages et toutes les facettes de son entreprise. Ingénieur de formation, il a lui-même conçu et fabriqué plusieurs des équipements de production, avant de « se congédier » comme ingénieur, explique-t-il, et de prendre la direction des opérations.
Une acquisition qui complète la chaîne
En 2006, A. Richard fait l’acquisition de Roultech. En ajoutant l’expertise et l’approche de moderne de gestion de ce manufacturier et distributeur de rouleaux et pinceaux en opération depuis 1988, à l’expérience de développement ainsi qu’à la force de mise en marché de A. Richard, on obtenait une équipe gagnante pour conquérir le marché des applicateurs.« En effet, cette division a bouclé le cercle car s’est ajoutée la gamme des finitions de surfaces à notre secteur de la préparation », explique fièrement le président-directeur général.
Cette division de production, installée dans les locaux du centre de distribution, compte sur des équipements modernes et fabrique des produits de haute qualité. On y sent une dynamique et une énergie qui se dégage de cette jeune équipe de travail qui est mise à contribution à différentes étapes du développement de l’entreprise.
Miser sur les ressources pour rester les meilleurs
Aujourd’hui, dans le monde de la production d’outils, la compétition est mondiale. « La main-d’œuvre se doit d’être en évolution pour tenir compte de cette réalité », explique M. Panfili. A. Richard embauche de plus en plus de femmes dans son usine, pour leur dextérité et leur habileté à manipuler les pièces sur les chaînes de production. Plusieurs d’entre elles proviennent du monde du textile où elles ont appris à assurer une grande productivité alors qu’on les payait à la pièce.
« Derrière les technologies, il y a les humains », croit vivement François Panfili. On a d’ailleurs appliqué cette théorie au centre de distribution qui jouit maintenant d’un système informatisé de gestion des commandes et des livraisons des plus efficaces. Le personnel qui y est affecté peut mieux répondre aux demandes et assurer un contrôle permanent sur les stocks et l’inventaire. Encore ici, le slogan de l’entreprise « Du début à la fin », prend tout son sens!
Dans le cadre de la Tournée du Patron 2014, la dernière visite s’est déroulée à Magog, chez le manufacturier UsiHome, la plus jeune des cinq entreprises de cette tournée.
Voyez la vidéo tournée lors de cette visite.
Dans cet immense bâtiment autrefois destiné à la production de pièces pour l’automobile, la famille Anctil en affaires depuis 1935 en Estrie dans le domaine des matériaux de construction, a implanté en 2009 l’usine actuelle. Elle y fait la production de structures et de composantes usinées en bois pour les bâtiments résidentiels, que ce soit à l’unité ou par lot. Une cinquantaine de travailleurs y oeuvrent.
Comme l’explique son président-directeur général, David Anctil, UsiHome, c’est « du sur mesure à votre mesure ». Il affirme qu’on y propose la plus large collection de composantes pré-usinées pour structures de maisons au Québec. On y a investi plusieurs millions de dollars dans des équipements à la fine pointe de la technologie. Les chaînes d’assemblage profitent de la robotique et de lecteurs optiques pour assurer la précision des structures.
La clientèle actuelle se trouve essentiellement en Estrie, dans la région de Thetford Mines et un peu partout au Québec. UsiHome sert aussi l’entreprise Maison Orford à Eastman qui conçoit et construit des maisons et chalets préfabriqués et qui appartient à la famille Anctil. On a déjà entrepris de desservir des clients aux États-Unis en 2015 grâce au travail d’un agent manufacturier. L’approvisionnement en matériaux est rendu facile grâce au réseau d’achat des centres de rénovations RONA dont la famille est Anctil est propriétaire.
Fait à signaler, une partie du bâtiment de UsiHome profite d’un système de chauffage à l’énergie solaire. On parle d’étendre cette technologie à l’ensemble du bâtiment. David Anctil explique enfin que presque tous les résidus de bois sont récupérés et remis dans le processus de production ou encore utilisés pour un système de chauffage d’appoint.
Note : Depuis cette visite en octobre, UsiHome a annoncé que la famille Anctil et la famille Côté (Structures d’À côté de Richmond) avaient convenu d’unir leurs efforts pour fusionner leurs entreprises, ainsi regroupées sous une même entité dans un même lieu, soit à l’usine de Magog, qui est assez vaste pour recevoir les équipements de production et les travailleurs des deux usines. Cette fusion a étérendue possible en raison de la volonté des deux familles de desservir une clientèle plusvaste, non seulement au Québec, mais aussi de l’autre côté de la frontière où le marché Américain est en forte croissance pour ce genre de produits.
Étant tous deux des experts dans la structure usinée du bois, cette nouvelle entité portera le nom d’UsiHome et emploiera une centaine de personnes.
Une visite de l’immense plan de production de Portes Lemieux en Estrie nous convainc de la longue expertise de cette entreprise et de ses gens dans la production de portes de bois. Propriété de Masonite depuis deux ans, l’entreprise est partenaire de METRIE au Canada, dont elle profite du vaste réseau de distribution.
Regardons une vidéo tournée sur place où François D’Amours, directeur Sr. marketing – Canada pour Masonite, et Mélanie Ferland, directrice de produit des portes de bois – Canada, chez Metrie, nous parlent de l’entreprise Portes Lemieux.
D’abord un atelier de production de moulures, de planchers et de fenêtres dès 1906, l’artisan Lemieux voit son entreprise grandir au fil des ans. En 1990, le nouveau propriétaire adopte le nom de Portes Lemieux. Bernard Gervais révolutionne le marché des portes françaises à partir de 1992. Il développe et conçoit des portes « clamp glazed ». Ce procédé améliore le temps de construction et élimine toute trace d’agrafe ou de clou.
Devant la croissance importante, on ouvre en 2001 l’usine actuelle dans le parc industriel de Windsor, un bâtiment de 145 000 pi.ca. pour la production et l’entreposage des portes et des panneaux. On y implante des équipements de haute technologie qui automatisent une grande partie de la production et assurent une qualité supérieure.
« Portes Lemieux a grandement investi afin de perfectionner un scellant agissant comme un système de protection contre les rayons UV. Lorsqu’il est appliqué immédiatement avant la couche de finition, il a pour effet de sceller le bois, enlever toutes traces de fissures ou de crevasses en plus d’éviter les coups de pinceaux accentués, les nœuds et les grains de bois », explique Mélanie Ferland, (photo) Directrice de produit des portes en bois – Canada.
Portes Lemieux peut produire 25 000 modèles de portes par année (6000 portes sortent de l’usine chaque semaine) à Windsor, en plus d’une production spécialisée à l’ancienne Menuiserie Lemieux. Plus de 210 personnes y trouvent du travail.
Troisième destination de la semaine de la PME dans le cadre de la Tournée du Patron 2014, du 20 au 24 octobre dernier, l’entreprise Resisto de Drummondville, division de Soprema, a permis aux visiteurs de découvrir ses procédés, ses produits, son département de R&D et sa nouvelle usine.
On a aussi pu rencontrer des dirigeants et des employés et connaître les plans d’avenir pour la mise en marché des produits de Resisto ici et ailleurs.
Regardez cette vidéo tournée lors de la visite où le Directeur des ventes et développement, Martin Côté, ainsi que le directeur de la R&D, François Paquette, vous en parlent.
Établie en 1996 à Drummondville, RESISTO est une division de Soprema présente dans 80 pays. L’entreprise est experte pour l’étanchéité, l’isolation, l’insonorisation des bâtiments et la protection des surfaces asphaltées. La recherche-développement y occupe une place importante et essentielle. Au fil des années, RESISTO a élargi son offre de produits vers une multitude d’applications. Depuis 2009, RESISTO connait aussi une croissance fulgurante de ses ventes aux Etats-Unis.
Quelques images de l’usine et des laboratoires de Resisto.
L’usine de Novik a été la seconde à ouvrir ses portes lors de la deuxième édition de la Tournée du Patron organisée dans le cadre de la Semaine de la PME du 20 au 24 octobre.
L’activité initiée par l’AQMAT et organisée avec l’étroite collaboration de cinq directions d’usines visait à mieux faire connaître le secteur manufacturier québécois aux acheteurs et aux dirigeants des quincailleries et des centres de rénovation.
Le président de l’AQMAT et chef de la direction, Richard Darveau, rappelle l’importance de se familiariser avec ce qui se fait localement: « Comme dans l’alimentaire, le consommateur sera porté à acheter des matériaux québécois pour sa maison s’il sait que le produit est fait ici. Pour que cela arrive, l’accompagnement du vendeur en magasin est essentiel, d’où l’importance qu’il connaisse le fabricant et sache parler correctement du produit. C’est pourquoi nous sommes heureux que près de 150 d’entre eux se soient déplacés lors des portes ouvertes. Et on espère qu’ils parleront de ce qu’ils ont vu à leurs collègues et employés ».
Voici le deuxième d’une série de cinq reportages et vidéos livrant un bon aperçu des visites et permettant de découvrir ce que cinq manufacturiers du Québec ont à offrir aux consommateurs.
Novik : un produit unique, un marché international
Installée dans le parc industriel de Saint-Augustin-de-Desmaures, près de Québec, Novik est une société québécoise spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de nouveaux revêtements de polymère et de divers produits décoratifs extérieurs et utilitaires pour l’industrie de la construction et de la rénovation, résidentielle et commerciale.
Voyez la vidéo résumant la visite de l’usine.
Fondée en 1998, l’entreprise a connu une croissance fulgurante de ses ventes. Depuis, le nombre d’employés est passé de 3 à environ 135 et Novik a dû investir plusieurs millions de dollars dans une nouvelle usine de 120 000 pieds carrés et des équipements de pointe afin de répondre à la demande. Tout y est recyclé : on n’enregistre aucune perte de production et l’usine est admissible à la qualification LEED. Depuis 2013, elle est reconnue ISO 9001 : 2008. Il y a un an, l’entreprise inscrite en bourse est passée aux mains d’une société américaine.
En collaboration avec ses partenaires technologiques, l’entreprise a développé un nouveau type de polymère qui permet d’offrir des revêtements spécialisés pour l’intérieur et l’extérieur. Les répliques de bois, de la brique et de la pierre ou encore celle d’ardoise ou d’argile remplacent avantageusement les matériaux traditionnels que ce soit pour un parement mural ou un revêtement de toit. Ils sont également à l’épreuve des graffitis et sont totalement conçus pour le climat québécois.
« Avec son usine unique au monde grâce à son procédé de peinture et teinture directe à l’injection de plastique, l’entreprise est le seul fabricant de revêtements en polymère au Canada et fabrique ses produits et les vend sur le marché national et international grâce à des associations avec plus d’un réseau de distribution », explique son président directeur général, François Giroux.
Il est aussi d’avis que les efforts d’innovation entrepris récemment en ce qui concerne la conception et la mise en marché ont permis à Novik de se différencier par rapport à ses concurrents. Parallèlement, des efforts internes afin de créer des économies opérationnelles par une meilleure utilisation des matières premières et des équipements, ainsi que par des méthodes de production à valeur ajoutée, ont été mis en oeuvre pour permettre à Novik d’accroître sa profitabilité, malgré la pression constante exercée par les prix des matières premières.
L’usine de Matériaux King à Boisbriand a été la première à ouvrir ses portes lors de la deuxième édition de la Tournée du Patron organisée dans le cadre de la Semaine de la PME du 20 au 24 octobre.
L’activité initiée par l’AQMAT et organisée avec l’étroite collaboration de cinq directions d’usines visait à mieux faire connaître le secteur manufacturier québécois aux acheteurs et aux dirigeants des quincailleries et des centres de rénovation.
Le président de l’AQMAT et chef de la direction, Richard Darveau, rappelle l’importance de se familiariser avec ce qui se fait localement: « Comme dans l’alimentaire, le consommateur sera porté à acheter des matériaux québécois pour sa maison s’il sait que le produit est fait ici. Pour que cela arrive, l’accompagnement du vendeur en magasin est essentiel, d’où l’importance qu’il connaisse le fabricant et sache parler correctement du produit. C’est pourquoi nous sommes heureux que près de 150 d’entre eux se soient déplacés lors des portes ouvertes. Et on espère qu’ils parleront de ce qu’ils ont vu à leurs collègues et employés ».
Voici une série de cinq reportages et vidéos livrant un bon aperçu des visites et permettant de découvrir ce que cinq manufacturiers du Québec ont à offrir aux consommateurs.
Matériaux King, là pour rester, selon son président
L’usine de 150 000 pi. ca. mise en opération en 2012 à Boisbriand fournit l’ensemble des besoins pour leurs trois secteurs d’activités : résidentiel (grand public) avec les produits Sakrete, maçonnerie et secteur minier et de la construction. Elle emploie environ 70 personnes sur deux quarts de travail. On y trouve un vaste espace d’entreposage permettant de fournir rapidement la clientèle, un laboratoire pour le contrôle de la qualité, la R&D et la création de nouveaux produits de même qu’une salle de cours pour la formation du personnel.
Voir la vidéo résumant la visite.
Reconnue comme une des plus modernes usines du genre en Amérique du Nord, elle est équipée d’un four qui a pour but d’éliminer l’humidité dans le sable avant d’être mélangé au mortier, d’une puissance de 40 millions de BTU. Il peut réduire le taux d’humidité à un maximum de 0.3% en 20 minutes. Le four est alimenté au gaz naturel, donc très peu polluant. Cet équipement automatisé est opéré par une seule personne qui contrôle son fonctionnement devant un ordinateur. En période de production à plein régime, on compte 80 secondes pour remplir un sac de béton, le placer sur une palette pour l’entreposage. L’usine actuelle pourrait doubler sa production au besoin.
Présente au Québec depuis plus de 30 ans, King est là pour rester, a dit son président et chef de la direction, James O’Neil. En entrevue, le directeur des ventes Québec-Maritimes, Sylvain Veillette, explique leur succès par leur grande capacité à toujours répondre aux besoins de leur clientèle. Les produits Sakrete vendus en quincaillerie et centre de rénovation sont populaires et appréciés puisqu’ils répondent à la plupart des besoins des consommateurs et des bricoleurs.
L’entreprise considère important de rencontrer sa clientèle de façon régulière. « Pour nous, il s’agit d’une pause dans notre travail quotidien, qui nous permet de connaître les préoccupations de ceux qui achètent nos produits, de façon à toujours mieux répondre à leurs besoins », assure M. Laroche.
De plus, la localisation des usines à proximité d’un très vaste marché constitue un avantage concurrentiel pour les dirigeants du groupe. On peut donc livrer rapidement et certains marchands viennent y chercher eux-mêmes leurs produits. « La majeure partie de la production est écoulée au Québec et au Canada, mais on vend aussi aux États-Unis et à l’occasion au Moyen-Orient », a précisé le directeur général, Sébastien Crête.
