Partir ou rester?

Comme une grande partie des Québécois, vous vous demandez et moi aussi  si vous irez du côté des États-Unis pour vos vacances dites « de la construction ». Le cœur, le portefeuille et la montre balancent.

Côté cœur, on veut tous encourager nos belles régions. Les aubergistes déploient leurs offres, qui nous semblent toujours un peu salées, non? C’est comme si payer une chambre 150 $ la nuit était normal en Europe, mais dur à avaler pour qui voyage dans son propre pays. Le vrai problème, de toute façon, demeurera toujours Dame Nature, rarement de notre bord… de la frontière.

Pour le portefeuille, cest bien embêtant. Lessence est tellement chère maintenant. En revanche, notre dollar fort sapprécie chez nos voisins. Véritables as de la promo, ils cultivent lart ou la technique pour déstabiliser nos bonnes intentions de faire le tour du Québec.

Il reste le facteur temps. Les histoires dhorreur entendues autour des attentes aux postes frontaliers me portent sérieusement à ne vouloir circuler que chez nous.

Et si je planifiais les vacances comme un projet au travail? En commençant par le commencement. Cela veut dire minterroger sur ce que mes proches et moi voulons vraiment vivre. Cerner limpact attendu des vacances peut me montrer le chemin à emprunter; litinéraire simposera possiblement de lui-même après un tel exercice.

Je pense quune fois que je saurai précisément ce dont jai le goût, il me sera aisé de déduire le budget et la durée de voyage que mes conditions peuvent permettre.

Ce qui me permet de conclure sur une lapalissade quaurait pu déclamer le joueur et coach de baseball Yogi Berra : « Si tu ne sais pas ce que tu veux, tu ne sauras jamais si tu las. »

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