L’avenir du commerce, celui des quincailleries en particulier, fait couler de l’encre plus que jamais

Jamais dans l’histoire a-t-on ouvertement questionné autant la mort possible du commerce de détail tel que nous le connaissons actuellement. Réfléchissons malgré l’effervescence du Vendredi fou autour de nous. Et pour nous éclairer, voici quelques articles utiles.

Stéphane Laporte dans La Presse+ croit que le désert d’interactions entre le commerçant physique et le consommateur en chair et en os place la boutique en état d’extinction. Il dénonce notamment le ratio employés/pieds carrés en quincaillerie.

Tim Wu dans le New York Times (en anglais) n’y va pas par le dos de la cuillère avec le titre : « Life and Death of the local Hardware Store ». L’auteur s’interroge pourquoi est-ce que sa quincaillerie locale qui lui offre des conseils plus avisés et des prix souvent compétitifs avec Amazon est quand même en train de perdre son match.

François Desjardins dans Le Devoir (on vous en a déjà parlé, mais on y revient) pointe du doigt les conseils et suggère que la quincaillerie locale ne doit pas abdiquer sur son rôle d’expert, d’où une obligation de former son personnel en accompagnement client et en connaissances techniques.

Frederic Tomesco dans The Gazette (en anglais) revient sur la tendance au « showrooming » qui consiste à siphonner l’expert en quincaillerie pour aller acheter ailleurs, souvent en ligne. L’exemple qu’il donne d’un proprio de magasin de patins pourrait être un copié-collé de ce que vivent les centres de rénovation aussi. Il faut réagir, contre-attaquer…

Guillaume Lepage dans Le Devoir nous informe que la France vient de voter un amendement législatif pouvant conduire éventuellement à interdire le Vendredi fou alors que souffle dans ce pays et ailleurs le mouvement #BlockFriday.

Jean-Philippe Décarie dans La Presse+ se penche plutôt sur le mauradage dans le secteur de la quincaillerie, qu’il voit d’un œil assez positif, une mouvance dont on ne connaît cependant pas le résultat des courses.

Terminons avec un assez long, mais fondamental blogue écrit par Richard Darveau de l’AQMAT et publié dans plusieurs quotidiens récemment (La Presse, Le Nouvelliste, Le Droit, Le Soleil) où est carrément remis en question le modèle d’affaires actuel des quincailleries.

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