« Il ne faut jamais gaspiller une crise grave »

De retour des Antilles néerlandaises, hormis la baisse du carburant que mon portefeuille a apprécié ce matin, les nouvelles sont comme le ciel : plutôt sombres. Je pense bien que tous les Canadiens, à part peut-être monsieur Harper, savent que la récession qui sévit chez nos clients et voisins américains sen vient. Les consommateurs se feront plus rares, du moins vont-ils faire des achats plus réfléchis qu’impulsifs.

Raison pour laquelle il nous faut profiter de la crise pour réviser les objectifs, les modes de fonctionnement et les processus décisionnels de nos entreprises. Le titre de ce blogue est en fait une phrase lancée par Rahm Emmanuel, nouveau directeur de cabinet du président élu Barack Obama. Elle demande relecture par sa métaphore; il y est suggéré d’utiliser cette époque pour agir subtilement et non pas bêtement « couper dans le gras ».

En récession, trop d’entreprises se contentent de solutions faciles : réduire les budgets de marketing et procéder à des mises à pied. Ce sont là des gestes draconiens qu’il faut poser en tout dernier ressort. Au préalable, il convient, je crois, d’être plus créatif que jamais, d’oser imaginer son organisation autrement, en focalisant son attention sur les besoins réels à combler chez nos clients, nos fournisseurs, nos employés et nos actionnaires ou bailleurs de fonds.

Souvenez-vous que vous n’êtes pas seuls. On est dans le même bateau. Et cette fois, ce n’est pas une croisière! Nous sommes à bord d’un catamaran, avec de la houle partout et des gens qui paniquent.

Malgré tout, prenez le temps de vous projeter dans le ciel pour embrasser l’ensemble de votre situation et développer une nouvelle vision. Recevez et appréciez les idées de vos proches collaborateurs. Voyez vos employés, vos fournisseurs, vos clients et même certains de vos concurrents comme vos propres coéquipiers. Alors seulement pourrez-vous sentir les vents nouveaux et découvrir de plus beaux horizons qu’auparavant. Et par conséquent, des manières innovatrices de hisser vos voiles.

N’est-ce pas ce qu’un Obama par génération est supposé nous inspirer?

À moins que ce soit simplement la poésie des lendemains de vacances qui m’habite…

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