Les Québécois recycleraient leur vieille peinture trois fois plus qu’auparavant

Selon Éco-Peinture, les Québécois recyclent leur vieille peinture trois fois plus qu’auparavant. En 18 ans, le nombre de kilos de peinture et de contenants vides récupérés a triplé au Québec. La moyenne par habitant est passée de 0,26 kilo en 2001 à 0,82 kilo cette année.

En 2018, près de 6 875 000 kilos de restants de peinture et de contenants vides ont été transformés de cette façon. Au total, depuis la création du programme en 2001, c’est plus de 91,9 millions de kilos de peinture et de contenants vides qui ont été récupérés au Québec.

Le réseau de récupération compte 735 points de dépôt municipaux et près de 550 détaillants en rénovation et en peinture. Selon le directeur général Bertrand Goudreault, ces partenaires sont essentiels. «Afin d’élargir notre réseau, nous procédons constamment à l’ouverture de nouveaux dépôts, surtout auprès des détaillants. Ces succursales ont des heures d’ouverture élargies les soirs de semaine et le week-end, ce qui permet de rendre le service plus accessible à tous», explique-t-il.

Comment la peinture est-elle recyclée?

Lorsqu’un citoyen rapporte ses contenants de peinture dans un des points de dépôt, ceux-ci sont acheminés à l’usine de récupération de Laurentide Re-Sources à Victoriaville. Ils sont alors triés par couleur, transférés et mélangés dans de grandes cuves, avant d’être traités, filtrés et transformés en peinture recyclée.

Afin de trouver le bac de récupération le plus près, il suffit d’entrer le type de peinture dont on souhaite disposer ainsi que son code postal sur ecopeinture.ca. Il importe que le produit soit dans son contenant d’origine avec l’étiquette afin qu’il puisse être identifié et recyclé adéquatement.

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