Dernière heure : une rançon de 125 000 $ US demandée à une quincaillerie par un pirate

La direction de l’AQMAT est en état de choc, venant d’apprendre qu’un de ses membres opérant deux quincailleries et centres de rénovation vient de se faire hameçonner (en anglais : hacking).

Attention : l’affaire venant d’éclater et la division policière contre les crimes économiques étant sur le coup, nous ne pouvons vous révéler l’identité de notre membre.

Le stratagème est simple, mais dramatiquement efficace : un pirate informatique prétend avoir le contrôle de votre commerce après y être entré par une faille. Il demande de l’argent à verser sous forme de cryptomonnaie (bitcoin ou équivalent), difficile à tracer.

L’inquiétude monte chez le commerçant quand il s’aperçoit que ce n’est peut-être pas du bluff, que l’accès à ses données d’opération semble gelé.

La question alors est de savoir s’il doit payer ou non. Si oui, y a-t-il une négociation possible?

Et s’il paie, le pirate remettra-t-il tout en ordre? Laissera-t-il le commerce en paix?

« Nos premières consultations nous portent à croire que payer est la seule alternative, précise Richard Darveau, président et chef de la direction de l’AQMAT.

« La logique derrière ce geste qui semble motivé par la peur est la suivante : la business de ce genre d’opération illégale est durable dans la mesure où le pirate livre sa promesse. C’est ainsi qu’il favorise les chances que d’autres futures victimes paieront aussi. Car s’il triche et continue de causer des problèmes à l’entreprise, plus personne ne voudra payer et son affaire mourra dans l’œuf. »

« L’histoire est non seulement à suivre dans le cas précis de notre membre, mais pour l’ensemble, nous nous engageons à constituer tout un dossier de prévention qui sera diffusé dans un de nos prochains magazines », indique Isabelle Champagne, directrice des communication et du marketing de l’association.

One comment on “Dernière heure : une rançon de 125 000 $ US demandée à une quincaillerie par un pirate

  1. Sandra Dube on

    Notre quincaillerie a subit la même chose le 5 avril dernier. Nous nous relevons à peine de cette aventure. Aucune aide de notre assurance. Très difficile financièrement. Bon courage à vous!

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