Beau temps pour l’empowerment

Difficile de traduire le néologisme américain « empowerment » par un seul mot français. Comme c’est souvent le cas, dans notre langue, c’est plus long, plus plate aussi. On pourrait dire « donner du pouvoir à la personne ».

L’empowerment, selon Wikipedia, est le processus d’acquisition d’un « pouvoir », le pouvoir de travailler, de gagner son pain, de décider de son destin de vie sociale en respectant les besoins et conditions de la société. L’autonomie d’une personne lui permet d’exister dans la collectivité sans constituer un fardeau pour celle-ci. La personne autonome est une force pour la collectivité.

C’est ce que l’AQMAT vous offre, le 15 mars, au Complexe Desjardins à Montréal. Une journée pour prendre ou reprendre votre destin en main.

Seuls, même si vous êtes patron d’un grand magasin ou d’une super usine, vous êtes beaucoup moins puissants qu’en groupe. Ce groupe, c’est l’AQMAT: 14 milliards de dollars de chiffre d’affaires combiné, 14 millions de pieds carrés occupés au Québec, plus de 20 000 emplois à plein temps.

Par ailleurs, un groupe est aussi insignifiant qu’un tigre fait de papier s’il n’est pas composé d’individus déterminés à jouer un rôle actif dans les décisions économiques, financières et politiques qui les concernent.

C’est ce dont parlait le hockeyeur-vedette Paul Henderson jeudi dernier à Moncton, devant nos collègues des provinces atlantiques sous l’égide de l’ABSDA.

La fameuse série de 1972 entre le Canada et les Soviets. Rivalité entre l’Amérique des individus et l’URSS socialiste, les deux extrêmes, le monde bipolaire sur une même glace, face à face.

Chaque camp avait son avantage et sa lacune. À gauche, une armée bien huilée de soldats; à droite, le talent réuni des meilleurs de la LNH.

Il aura fallu Phil Esposito pour expliquer dans le vestiaire les limites de l’individu. Lui, pourtant si talentueux et déterminé, avait mis le doigt sur le bobo nord-américain : le nombrilisme.

Il aura été nécessaire que les joueurs comprennent tard, mais juste à temps, en fait à 32 secondes je crois avant l’apocalypse du match final! que la synergie d’une équipe n’empêchait pas ses composantes de s’exprimer. La bonne vieille logique russe de la mathématique 1 + 1 = 2 cédait enfin devant la magie du 1 + 1 = 3 qui caractérise l’Amérique.

Henderson a bien exposé que son effort surhumain pour marquer in extremis résulte d’une équipe coordonnée, et vice versa, le groupe sans ses éléments aurait été insuffisant. Ce que la défaite soviétique a démontré.

À tout seigneur, tout honneur, la Série du siècle avait aussi montré aux Canadiens qu’à l’autre bout du monde glacé, on savait aussi jouer de la rondelle. Depuis, l’adversité, on fait avec. Sur nos patinoires et dans nos commerces.

Un grand détour dans le temps pour dire aux détaillants et fournisseurs de quincaillerie et de matériaux de construction de vous tenir debout, que vous êtes, ensemble, devant la crise, devant la mondialisation et tout autre phénomène difficilqui semble vous dépasser. Venez le 15 mars prendre part aux débats de l’heure dans notre secteur d’activité. Venez chercher et commenter l’information hyperstratégique sur votre marché et mieux comprendre les intentions des consommateurs (en fait, de plus en plus des consommatrices!).

Il n’est pas trop tard. Ni pour enrichir le contenu du Congrès des décideurs, ni pour s’y inscrire. Communiquez avec Sylvie Pelletier au 450 646-5842, poste 224, pour obtenir plus de renseignements sur l’événement. Et faites un petit effort pour répondre au sondage en cliquant ici afin de donner aux organisateurs votre opinion sur les sujets abordés et surtout sur les autres problèmes que nous aurions omis de mettre au programme.

Et pour les plus jeunes ou les nostalgiques, voici le fameux but de Sir Paul.

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