Baisse plus grande des chantiers résidentiels au Québec qu’ailleurs

En raison d’un mois de décembre catastrophique (-44 %), le Québec termine bon dernier dans cette course involontaire vers les baisses de mises en chantier qui, par rapport à l’année précédente, ont chuté de 22 % dans les maisons individuelles et de 14 % dans le locatif et les condos.

C’est ce qui ressort du dernier rapport par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

La baisse observée se constate donc à tous les types de constructions, y compris les maisons unifamiliales, les copropriétés et les appartements locatifs. Le ralentissement s’est surtout fait sentir à Sherbrooke (- 33 %). Cependant, deux villes-centres semblent avoir été épargnées de la dégringolade, Gatineau et Trois-Rivières, qui ont plutôt connu des augmentations du nombre de chantier de l’ordre respectif de 30 % et 7 % en 2022 par rapport à l’année précédente.

Il convient de toujours rappeler que 2021 avait été une année record. En fait, le nombre de nouvelles constructions entamées en 2022 est semblable à une année-type, c’est-à-dire d’avant la parenthèse pandémique.

« Dans le contexte des coûts des matériaux qui ont refroidi plusieurs promoteurs et futurs propriétaires, je considère qu’on s’en sort très bien », apprécie Richard Darveau, président de l’AQMAT.

Il est raisonnable d’envisager encore une baisse en 2023, cette fois à cause des taux hypothécaires. Toutefois, les taux d’inoccupation trop bas dans le marché locatif devrait agir en contrepoids et nous offrir une cuvée 2023 tout à fait potable, poursuit le porte-parole de l’AQMAT.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *