Auteur : Anay

La santé congestionnée

Je m’étonne qu’on s’étonne. Les hôpitaux québécois sont généralement dépassés par les événements courants qu’apporte chacun des 365 jours de l’année, c’est-à-dire quand il n’y a pas de choléra 2.0 appelé A(H1N1), quand il n’y a ni pandémie ni épidémie. Juste des chutes sur les trottoirs et des otites. Alors pourquoi être surpris du chaos et de l’improvisation provoqués par l’arrivage boni, en moins de 60 jours, de 1,4 million de patients en mal justement de patience… et de vaccins… ou de coupons de vaccin!

Je m’étonne qu’on s’étonne. Même un dossier beaucoup plus tangible, fait de briques et de béton et non pas de panique et d’émotions, comme le CHUM, n’arrive pas à lever de terre depuis son annonce il y a quatorze ans et six milliards de dollars plus tard. Et je ne fais pas ici de politique puisque le surplace du dossier a traversé six ministres de la Santé et quatre premiers ministres de toutes allégeances.

On a raison de craindre la grippe. De s’en prévenir au point de s’en vacciner. On la vaincra. Un mal chronique d’efficience et de gros bon sens ne semble toutefois pas près de trouver son remède; cette congestion à laquelle il faudra un jour s’attaquer qui règne en fou au sein du ministère de la Santé et des services sociaux du Québec. Ce département siphonne nos taxes et une grosse part des intérêts sur la dette cumulée du gouvernement. Son anémie entrave la bonne marche économique de nos entreprises et nuit à la paix sociale et personnelle, marques de commerce de l’Amérique du Nord.

Excusez ma frustration. Je ne pouvais contenir cet éternuement.

Le bon, la brute et les truands

Le bon, c’est Gérald. Il est si gentil qu’on va l’appeler ici par son prénom. On voudrait tous un oncle comme ça. Le genre candide, fin, qui tourne les coins ronds. Mais a-t-il géré en bon père de famille bienveillant? Mon propre papa s’appelle Gérald. À la différence qu’il a toujours veillé sur nos intérêts.

La brute, c’est la madame Harel. La mèche courte et rebelle. Dure. Dure à aimer aussi. Elle tourne les coins ni ronds ni carrés : elle avance, point. C’est sûr qu’on ne la voudrait pas comme marraine parce que les cadeaux seraient rares. Comme maire plutôt que comme mère. L’administration aurait des dents, mais aurait-elle de la dentelle?

Je ne parle pas de Richard Bergeron, sinon que pour deviner ce que pourrait faire cet émotif au jugement faillible avec 4 milliards de dollars entre les mains. Il n’a pas besoin de prendre le pouvoir pour qu’on imagine que ses dehors de démocrate hypertrophié peuvent cacher un impulsif qui pourrait diriger Montréal… droit dans le mur!

Le pire dans tout cela, c’est que les jeux semblent se décider ailleurs que dans le bureau ovale (en fait, je ne sais pas s’il est ovale, celui-là) de l’Hôtel de ville. Car il y a deux Montréal. Non, il y en a trois.

Il y a la ville en tant que territoire et métropole. Le surplace du CHUM, la perpétuelle congestion des routes et des ponts, les limites de l’aéroport, autant de dossiers sur lesquels le maire ou la mairesse ont peu de prise.

Il y a la ville en tant que Ville. L’administrative. Le bon a acheté chèrement la paix avec ses banlieues internes et multilinguistiques, la brute voudra les deux mains sur le volant au prix même de la paix sociale. L’autre improviserait.

Puis il y a la vraie ville. La communauté. Avec ses truands et leurs acolytes, qui salissent le sens noble du capitalisme joué dans les règles. Je ne vous les présente pas, les médias s’en chargent. Heureusement, d’ailleurs. Ils sont notre espoir.

C’est ça la seule et véritable question à se poser dans l’isoloir, à Montréal comme dans les centaines d’autres municipalités aux urnes ce premier novembre : qui a la bonté du cœur et j’ose dire la force brute pour qu’on cesse de nous mener en bateau?

Notre secteur d’activité et les autres

La plupart des gars aiment les beaux chars. Les filles aussi aiment les voitures, sauf qu’elles l’admettent rarement. Elles se prononcent plus aisément sur les chaussures. Remarquez, je connais aussi quelques gars qui aiment les belles chaussures, je ne les nommerai pas, histoire de préserver leur dignité mâle.

Sauf que tout en haut de la pyramide des biens de consommation, au-dessus même des vacances à Bornéo ou de la télé plate (je parle de l’écran, pas du contenu, quoique certains jours… mais ça, c’est un autre sujet), il y a la maison qui trône. Construire ou rénover une maison demeure la chose la plus chère, la plus valorisante qu’on puisse se procurer au cours d’une vie.

On a beau en être à son troisième ou quatrième achat de maison, la démarche et le résultat ne se comparent avec rien d’autre. La dernière acquisition est la plus belle, du moins la plus appréciée parce qu’elle est à nous maintenant.

C’est sentimental. On pleure ou presque quand on vend et quand on achète une propriété. On est heureux, que dis-je, bienheureux quand nos proches admirent nos travaux de rénovation fraîchement accomplis.

La nourriture et, partant, les activités agroalimentaires, ont aussi le pouvoir de nous toucher. Dans l’éphémère cependant. Sans le feeling d’éternité qui s’empare de nous le premier jour, la première nuit, dans notre nouvelle demeure.

Tout cela pour rappeler à quel point nous travaillons dans un secteur absolument privilégié. Vous êtes quincaillier ou dans les matériaux. C’est vrai, mais c’est incomplet. Vous êtes plus que quiconque des marchands de bonheur.

Je le sais. Aujourd’hui, je viens de tomber pour une belle victorienne, en pierres et mansardée, avec devant elle que des demeures du XIXe et derrière une ruelle champêtre contrastant avec le square Saint-Louis voisin. J’ai déjà en tête un puits de soleil dans la salle de bain et un solarium respirant le bois et la lumière.

Grosse dépense? Oui et non. Grande émotion et belle vie? Deux fois oui.

Aucune voiture − ni chaussure − n’arrivera jamais à la cheville de votre secteur d’activité : ma maison!

Le cœur à l’ouvrage

On peut bien googleliser, facebooker, s’emailer, dans les affaires, rien ne peut remplacer et ne remplacera une vraie poignée de main, un véritable échange de sourires, des relations entre des humains faits non pas de chair et d’os, comme les apparences portent à le croire, mais de sentiments, d’intentions, bref, de vie.

On a beau communiquer via Quart de Rond, l’infolettre Xpress et ce blogue, tout cela ne fait pas le poids en comparaison avec la possibilité de voir, avec son intelligence, avec ses sens, des marchands et des fournisseurs blaguer, se remémorer, créer, inventer, négocier, s’entendre sur des affaires, dans un cadre convivial comme celui créé hier, le 7 octobre, à l’occasion de la première soirée « Réseautage et gastronomie » de l’automne organisée par l’AQMAT.

C’était bon, c’était beau, c’était utile. On voyait le cœur à l’ouvrage. Ce que jamais le courriel ou le Web ne feront battre.

Comme quoi les choses simples et traditionnelles ont heureusement encore leur place.

Psitt! Une autre soirée « Réseautage et gastronomie », cette fois à Québec, aura lieu le 11 novembre.

Taxer juste, c’est agir avec vision

Je ne me ferai que des amis en écrivant que les gouvernements doivent surtaxer la consommation des produits néfastes. En spécifiant les produits visés, certains passeront dans le camp ennemi parce qu’ils en font (trop) usage. Je pense ici aux produits du tabac, aux boissons alcoolisées, aux aliments vides sur le plan nutritif et, bien sûr, aux grosses cylindrées (sauf pour usage professionnel). D’autres ajouteraient les services de bronzage ou de chirurgie esthétique, les courses de voitures, etc.

On arrête où, au fait?

L’État est mal barré s’il se dirige dans cette voie. Il fait encore plus mauvaise route s’il se met à tarifer « steady pis égal » tout le monde, confondant alors deux mots proches : l’équité et l’égalité.

Tout le monde, à gauche comme à droite, sera d’accord pour dire que les familles nombreuses et pauvres ne pourraient ingérer une augmentation des tarifs d’électricité aussi facilement qu’un couple aisé et consommateur.

De telles mesures ne feront qu’exacerber une frange de nos compatriotes, dont on fait tous partie à un moment ou à un autre. Se considérant alors victimes, voire martyrs, les surtaxés enragent contre le percepteur et, par extension, contre l’autre population, la plus verte, plus saine, plus énervante pour eux.

De fait, de telles mesures, tout comme les tickets modérateurs, ont autant d’effet que des diachylons sur des bobos. Il faut s’attaquer à la racine des maux pour les régler.

Ainsi, avant de surpénaliser les gestes négatifs envers la planète, il convient de s’assurer de ne pas alourdir la charge fiscale globale. Tous les statisticiens nous la sorte parce qu’elle est fondée : on est fortement imposés. Faut pas en rajouter. Par exemple, j’ai une amie qui était tout heureuse de revenir au Québec après quelques années à Toronto, d’autant plus qu’elle gagnerait 3 000 $ supplémentaire. Elle déchante après sa première paie, car son revenu net est inférieur d’environ 2 000 $!

Une pression maximale pèse sur les revenus du travailleur québécois. Il faut certes réorienter les modes de production et de consommation vers un modèle plus durable, sans cependant toucher ni le pouvoir d’achat des ménages, ni la compétitivité des entreprises, ni le budget de l’État.

Une délicate ingénierie fiscale doit commencer pour faire en sorte que les modes de production − et pas seulement de consommation − les plus respectueux de l’environnement deviennent financièrement les plus avantageux et les comportements écoresponsables s’imposeront d’eux-mêmes. Les recettes générées par une approche dite de « fiscalité verte » sont naturellement appelées à décroître progressivement, affaissement en revanche compensée par un allègement des dépenses sèches. Par exemple, la diminution du trafic automobile induira une réduction des budgets pour l’entretien des routes, des frais de santé liés à la pollution, des coûts liés au temps perdu dans les embouteillages, etc.

Je suis de l’école qui prétend que pour être équitable, on est parfois obligé d’être inégal. Cette même façon de penser préférera la discrimination au nivellement vers les médianes. Haussons le ton en faveur d’un développement durable et éduquons plutôt que de simplement hausser nos taxes et nos impôts.

Ouf! c’est pas moi

Moi qui suis de nature cartésienne, j’avoue avoir commencé à douter. Les faits s’imposaient, les preuves s’accumulaient, contre moi. Je portais la guigne. J’entendais déjà le verdict cinglant : « Sais-tu que depuis que Darveau est en poste, il fait laid en s’il vous plait aux tournois de golf? »

En effet.

En plein début d’été 2008, il fait beau et chaud tout le temps, sauf ce 10 juin : le ciel s’abat sur le club de golf de Sainte-Madeleine et déferle sur nos têtes et nos autos des grêlons plus gros que des balles de golf. La plupart des golfeurs ne jouent que sept ou huit trous.

Fin d’été 2008, 14 septembre, veille de l’édition de Québec, mes collaboratrices et moi cherchons les adresses de courriel et les numéros de téléphone de tous les inscrits pour leur annoncer qu’on doit annuler l’événement du lendemain. La pluie donne au terrain du Club de golf Lorette les allures des Everglades et le vent à 45˚ est prêt à écorner le taureau que je suis. À défaut d’avoir en mains toutes leurs coordonnées, on en est quitte pour tenir l’activité malgré tout. Le froid empêche les participants de trop maugréer, ils sont trop gelés, les énergies sont gardées pour le réseautage. On s’abreuve aussi d’espoir : 2009 ne peut être pire.

Or, 2009 a commencé pire. Le 15 juin de cette année, par un froid digne de novembre et des pluies londoniennes, nos plus braves terminent neuf trous piteusement, sauf quelques durs à mouiller qui complètent le parcours. Même l’espoir s’est noyé ce jour-là, cédant la place à la fatalité : désormais, les golfs de l’AQMAT, c’est mauvais pour le jeu, mais bon pour les affaires, la bière aux tables de huit remplaçant les conseils techniques en quatuors.

Heureusement, en dépit de cet été 2009 meurtrier sur le plan météo et malgré que notre édition de Québec ne se soit jamais tenue aussi tard qu’un 21 septembre, on a eu droit, lundi dernier, à un jour béni entre tous. Vingt-trois degrés gorgés de soleil, sur Québec-la-froide en plus, miracle impensable et inespéré.

Radieux je suis maintenant. Nostradamus peut aller se rhabiller.

Mort virtuelle

Mettons vite les points sur les « i » et les @ sur les « a » : je ne suis pas vraiment décédé. J’ai juste manqué d’Internet pendant une semaine.

Une semaine? Non, une éternité.

Six cent soixante-seize courriels non répondus plus tard (vraie statistique!), j’émerge. Au soulagement de mes correspondants, déçus ou paniqués parce que trop habitués à mon tempérament boomerang. Il faut dire que ma réputation suit toujours de quelques secondes la réception de chaque message. Alors trois jours, que dis-je, 24 heures sans réaction de Richard, problème il y a, voire péril. Ah! dépendance mutuelle…

Le pire dans l’histoire : on ne connaît pas encore les causes du problème. Un court-circuit, une couette de filage égorgée, un mauvais partage entre les lignes téléphoniques et le nouveau système d’alarme?

La connexion m’abandonnera de nouveau, des signes de sa fragilité, c’est-à-dire des interruptions momentanées, ne mentent pas. Alors je me sens comme à la fausse fin d’un film d’horreur. Fausse fin parce qu’un indice nous apprend que le méchant est toujours vivant. Donc je mourrai encore… virtuellement.

L’effet de l’évier

Tout a commencé par un constat amiable entre employés : « une cuisinette de bureau sans évier, c’est pas possible ». Cela dure pourtant depuis 24 ans. Pendant toute cette période, imaginez, le personnel devait laver les tasses des invités et leurs Tupperware de lunch dans le mini-lavabo (30 po ca) de la mini salle de bain (10 pi ca).

Le « assez, c’est assez » collectif a conduit à prendre conscience des autres manques dans le bureau. En tête de liste, l’absence de salle de réunion. La question mérite d’être posée : comment l’association a-t-elle pu assurer une vie démocratique entre la base et la direction sans pouvoir se rencontrer au siège social? La réponse est simple : tout comité a été éliminé. Ça semble ironique, mais c’est une triste réalité.

S’en est suivie une révélation, tellement évidente qu’on ne la voyait pas au premier regard : l’iniquité des espaces de travail entre employés, aux responsabilités pourtant toutes d’importance relativement égale. Les uns bénéficiaient de grands bureaux gorgés de lumière alors que d’autres pâtissaient à l’ombre et à l’étroit. Pour favoriser l’entraide, on a déjà vu mieux.

L’effet de l’évier était devenu irréversible. Un réaménagement ou un déménagement s’imposait. Les frais de la première option auraient trop hypothéqué notre trésorerie − qui, du reste, ne contient plus aucun trésor! Trouver un local convenant déjà à notre logistique et à notre bourse s’avérait la seule issue.

Aujourd’hui je peux le dire, le plus dur n’a pas été de prendre la décision de quitter. C’était de dénicher « the » lieu. Les semaines et les mois ont passé en vain, l’absence d’évier faisait sentir sa présence.

Ô miracle! ou Ô hasard! le temps d’une rencontre fortuite dans le stationnement où j’annonce au propriétaire que l’ADMACQ devenue AQMAT et en croissance, après 280 mensualités de loyer dûment versées, était contrainte d’aller voir ailleurs, voilà que je le suis à grands pas dans l’escalier menant à l’étage juste au-dessus de notre vieux rez-de-chaussée pour écarquiller les yeux et laisser tomber ma mâchoire : l’endroit rêvé, pas plus cher que notre bureau dysfonctionnel et bancal, logeait au-dessus de nos têtes.

Sitôt vu, sitôt signé, sitôt réorganisé.

Depuis 48 heures, je suis entouré d’une équipe souriante et collaboratrice comme jamais. Des femmes et des hommes engagés, visiblement heureux, formant corps. Et prouvant, comme si c’était nécessaire, que l’environnement de travail, ça joue.

Au boulot, maintenant! Dans ce foutu évier, y’a de la vaisselle qui m’attend!

De poissons et de péchés

Histoire de pêche. Voyant ma puise alors que je partais à la pêche, ma femme s’est dit que l’Abitibien que je suis, habitué au brochet et à l’esturgeon, allait perdre ses petites mouchetées au travers des mailles trop grandes.

Quoi qu’il en soit, aucun poisson ne s’est échappé du filet du fait que mes quelques prises faisant à peine plier ma canne, je les retournais à l’eau. Situation d’autant plus frustrante qu’un de mes membres était passé deux jours plus tôt par le bureau, tout fier d’avoir ramené 200 dorés de mon nord-ouest natal.

N’empêche, choisir le filet approprié a son importance.

Prenez l’avortement, les jeunes délinquants, le chômage, ou encore les pensions alimentaires, le respect des coutumes ethniques, le ticket modérateur, le principe du pollueur-payeur, autant de sujets où le filet social doit être de la grosseur désirée par la majorité. Sinon, on trouvera qu’il y a abus si les mailles sont trop larges ou on jugera l’État répressif s’il est tissé serré au point qu’il rejette tout cas.

La même épuisette ne peut faire à la fois pour l’arc-en-ciel et le maskinongé. De la même façon, notre filet social serait inadéquat aux yeux de nos voisins des États-Unis ou de nos cousins du reste du Canada.

Question crimes économiques, d’un océan et d’un fleuve à l’autre, la grosseur du filet semble cependant tendre à l’unanimité. À droite comme à gauche, tous partis politiques et groupes de pression confondus, on est d’accord sur le fait que certains s’en sortent trop facilement. La nécessité de sévir contre les fraudeurs cravatés et culottés pour rendre justice aux victimes et décourager les Lacroix, Madoff et Jones en herbe n’est plus à démontrer.

En parallèle, il faut éduquer le peuple. Les finissants du niveau secondaire sont certainement plus instruits qu’on ne l’était, sauf que le monde est devenu si complexe. Un malfrat n’a plus l’allure caricaturale du pirate ou du gangster d’autrefois, et les journées sont si remplies que s’entourer de conseillers est devenu courant.

Le projet de loi maintenant promis par le gouvernement Harper devra, pour combattre la criminalité économique, à la fois punir plus et instruire mieux.

Car tant qu’il y aura des poissons trop poissons, des pêches à l’odeur de péché se commettront…

Les classes affaires

L’été a finalement été. On se souviendra plus de sa violente agonie que de sa brève existence. « Il a été court avec une finale intense », comme on dit de certains vins qui nous ravissent trop peu et trop tard.

Quoi qu’il fût, sa fin annonce invariablement le retour des classes.

L’expression m’a toujours fasciné. Ne devrions-nous pas demeurer en éternel état d’apprentissage? Est-il forcé que la saison estivale prenne le tempo d’une parenthèse cérébrale?

En tout cas, à l’AQMAT, nous abordons l’automne enthousiaste à l’idée de renouer, entre deux tournois de golf, avec des activités substantielles. Je pense ici au tout nouveau calendrier de perfectionnement mis sur pied par notre partenaire, l’Institut de quincaillerie du Québec. Depuis 1991, 58 170 heures de formation ont été dispensées au profit de 3 711 employés de quincailleries et de centres de rénovation. Vous pouvez cliquer ici pour prendre connaissance des cours offerts.

J’ai aussi en tête les préparatifs de la première édition du Forum des managers. Sa tenue, le 25 octobre à Québec, constituera le point fort de l’automne pour actualiser les notions de marketing et d’embauche des gestionnaires de quincailleries et de centres de rénovation. Le programme sera révélé dans quelques jours, demeurez aux aguets.

À bas le retour à l’école! Restons-y, plutôt. Et qu’il en soit ainsi pour nos employés. Car le client, lui, se tient au courant tout le temps.