Auteur : Anay

La fierté retrouvée

Vous étiez beaux. Et belles. Vous étiez comblés. La salle aussi.

Une vie de château, du moins pour une soirée.

Vous étiez heureux. Je l’étais aussi.

À première vue, on était 400. À bien regarder, on était un. En fait, une. Une famille. Unie. Réunie. Enfin!

Vos yeux parfois mouillaient. Vos vêtements tout le temps brillaient. Vous étiez fiers. Moi également.

La musique était trop forte. Pensez-vous qu’on ignorait votre inconfort? Non, on le subissait*.

Tout le monde est arrivé autour de 16 h, cela a gêné les valets au stationnement, les préposés à l’enregistrement et les ascenseurs. Des dispositions seront prises en conséquence.

Qu’importe les menus désagréments, ce premier gala a fixé haute la barre de vos attentes pour les prochaines éditions. Ça tombe bien, on ne carbure que sous pression. 

Nous étions 400 dans la salle de bal du Château Frontenac, le 26 janvier 2013, pour la première édition du Gala Reconnaissance, présenté en collaboration avec le journal Les Affaires, l’Université Laval et le ministère Économie et Finances.

Nous serons 500 dans la salle de bal et son foyer, le samedi 25 janvier 2014, pour la 2e édition du même événement.

D’autres artistes, d’autres éclairages, un menu différent, mais la même fierté. Dans vos poignées de mains, vos bises et vos yeux.

Est-ce à dire que l’AQMAT revient ce qu’elle a déjà été? Non. Elle avance. Elle devient ce qu’elle doit être. On en a une vision sans avoir d’avenir tracé. Telle est la beauté de l’évolution, non?

* Pour la petite histoire, on a signé avec un agent d’artistes pour avoir Brigitte Boisjoly, Loulou Hughes et en fin de soirée, pour clore avec fracas, Martin « Elvis » Fontaine. Cet agent s’est avéré un intermédiaire, pas en contrôle de ses troupes. Si bien que Brigitte Boisjoly a été remplacée par Stéphanie Bédard (acceptable), Loulou Hughes par Les Belles Angels (différent, mais excellent), alors que le Elvis tonitruant, on a dû vous le servir en début de soirée car son horaire modifié l’obligeait à quitter nos lieux à 19 h 15. Beau dommage!

Le show et le froid

À froid, comme ça, je vous avouerai que je pense qu’on va littéralement casser la glace, ce samedi à Québec. Avant même le Bonhomme Carnaval.

Le 1er Gala Reconnaissance AQMAT, présenté en collaboration avec le journal Les Affaires, l’Université Laval et le ministère Finances et Économie du Québec, s’annonce comme un moment chaud en cet hiver glacial. Un pré-lancement, en quelque sorte, du Plan d’affaires 2013-2015 de l’AQMAT qui, par son contenu, ne laissera tiède aucun des 400 convives.

D’ailleurs, candidats, commanditaires, partenaires avaient tous chaudement répondu à l’appel de retrouvailles après une séparation de 25 ans.. Au point où l’objectif de combler la salle de bal a été atteint.

Vous êtes hot! Même habillés en pingouins samedi!

Effervescence

« Ces discussions surviennent dans un contexte commercial effervescent pour les distributeurs et détaillants québécois spécialisés en produits de quincaillerie, rénovation, machines agricoles et jardinage. »

C’est fou comme ce mot, effervescent, tiré du communiqué conjointement émis par les directions de La Coop fédérée et le Groupe BMR, a retenu l’attention des médias.

TVA, le Canal Argent, La Presse, le Courrier du Sud m’ont tous cuisiné pour connaître mon interprétation.

Il faut dire que le communiqué était plutôt bref,  les journalistes avaient peu à se mettre sous la dent. Son écriture trahissait une volonté d’éviter que la machine à rumeur dégénère en inquiétudes chez le personnel comme chez les fournisseurs…

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Le secteur de la quincaillerie et des matériaux est-il vraiment bouillonnant et agité? Outre que l’offensive de Lowe’s sur Rona a fait couler de l’encre un temps, je dirais que nous vivons plutôt une grande stabilité.

À preuve, en 2012, à peine 2 % des 900 quincailleries et centres de rénovation que compte le Québec ont changé de mains. 

Sans doute que les auteurs du communiqué Coop/BMR ont choisi ce mot pour qualifier ce que pourrait devenir notre secteur advenant une fusion ou alliance quelconque entre eux.

Là, en effet, le milieu s’agiterait, au point de bouillir.

Le portrait serait changé en termes de nombres de portes. La position de chef de file de Rona/Réno Dépôt, avec plus ou moins 300 magasins affiliés et corporatifs au Québec, serait moins dominante avec un tandem Unimat/BMR qui totaliserait à peu près le même nombre de portes. Certes, la comparaison ne tiendrait pas la route en termes de pieds carrés car la taille moyenne des Rona est plus grande et la vingtaine de Réno Dépôt de 100 000 pieds carrés et plus vient changer la donne. Mais on pourrait parler de deux réseaux d’entreprises aussi étendus l’un que l’autre. Sur le plan marketing, l’effet ne serait pas négligeable.

Bouleversement appréhendé aussi du côté des fournisseurs. Les chaînes d’approvisionnement des deux entités sont parallèles, il faudra les unifier, profiter de l’alliance en renégociant avec les fournisseurs de l’un et de l’autre sur une base d’offre consolidée. Du coup, des manufacturiers feront coup double sur le dos de leurs concurrents qui n’auront pas été retenus.

C’est à l’interne que les fiancés anticipent peut-être un autre potentiel d’effervescence d’ici leur mariage. On en en cause ici deux cultures bien plus différentes que peuvent l’être Rona et Lowe’s. BMR, une entreprise verticale, prototype pur de l’entrepreneuriat, gérée par des individus sans trop d’entraves bureaucratiques, devant La Coop fédérée, entreprise horizontale, administrée par une légion de comités aux valeurs commensales.

« Du choc des idées jaillit la lumière », disait Boileau. Si l’union Coop/BMR se consomme, on verra si le philosophe avait raison…

(Pas) encore de la (bonne) bouffe?

On ne s’est pas parlé depuis les six tourtières, cinq salades aux patates, trois bûches de Noël, deux bouteilles et une grosse dinde.

Ça fait un bail, même un bye bye!

Première bonne nouvelle, les Mayas se sont trompés. Ou bien c’est nous qui interprétons mal leur calendrier.

Deuxième bonne nouvelle, le mercure fluctue follement, entraînant dans ses montées et ses descentes des fissures à réparer, de la neige à pelleter, des appareils de chauffage ou de l’isolation à acheter. Bref, l’activité ne manque pas chez nos membres.

Troisième bonne nouvelle, le menu du 1er Gala Reconnaissance AQMAT est choisi. Le chef Soulard du Château Frontenac nous concoctera des plats qui nous feront renouer avec la bonne bouffe des Fêtes récentes. Même qu’on fera des jaloux, jugez par vous-même:

Boucle de saumon fumé accompagnée de câpres, oignons et citron

Potage de betteraves rouges, trait de crème fraîche 
Mignon de cerf aux griottes, nœud papillon en pâte filo, sauce Grand Veneur
Millefeuille au chocolat en forme de boucle, mousse de chocolat au lait, bille de meringue et coulis de framboise

Blanc: Chardonnay, Oyster Bay de Nouvelle-Zélande
Rouge:  Merlot/Cabernet-Sauvignon, Calvet Réserve, Bordeaux 

Bar à cafés aromatisés et alcoolisés 
Si je vous ai mis l’eau à la bouche et que vous n’avez pas encore réservé votre place au Gala ni votre chambre au Château, communiquez maintenant avec Alexandra Tolza.

Ca brasse dans la peinture!

Par concomitance plus que par complot, les États-Unis semblent vouloir revenir en force dans la peinture au Québec et dans l’ensemble nord-américain.

Après l’acquisition majeure du consortium mexicain Comex par Sherwin-Williams, voici que la scandinave AkzoNobel vend pour un milliard de dollars sa place prépondérante dans les peintures grand public à un autre géant américain, PPG Industries.

Qu’est-ce que cette nouvelle transaction aura comme impact sur nos marchands? La question est posée. Les réponses sont aussi variées que le nombre de personnes interrogées.

« La marque Sico et ses cousines Delux, CIL, etc. font tellement partie du patrimoine québécois que PPG serait bête de les éliminer. »

« Les magasins de peinture, c’est une chose, les ventes en quincaillerie et centre de rénovation, c’en est une autre. Je ne suis pas inquiet. Ces gens d’affaires ne tueront pas la moité de leur réseau que nous représentons. »

Il faut quand même souligner quelques faits qui méritent réflexion d’ici à l’arrivée de 2013.

PPG a de grandes marques de peinture telles Olympic, mais c’est d’abord et avant tout une entreprise connue pour ses parts de marché dans la peinture automobile.

PPG, tout comme Benjamin Moore, n’a jamais jusqu’à maintenant priorisé les ventes par le truchement de marchands indépendants. L’entreprise de Pennsylvanie favorise ses magasins corporatifs et ses franchisés. Dans un tel contexte, nos quincailleries et centres de rénovation seront-ils encore dans le plan de match?

Tous nos membres qui vendent du Sico actuellement et d’autres marques développées par AkzoNobel proposent aussi aux consommateurs au moins une autre marque et souvent une marque maison aussi. Leurs clients ne se retrouveront pas sans peinture. Mais l’idée pour certains de nos membres de ne plus détenir de Sico sur leurs tablettes doit leur donner la chair de poule.

Quart de Rond reviendra sur le sujet avec moult entrevues dans son numéro de janvier. D’ici là, je souhaite que ça ne brasse pas autant dans votre vie privée et professionnelle durant les Fêtes, période où on cherche le calme et le repos.

Que Noël vous permette donc de faire le vide… pour que vous puissiez refaire le plein avec l’avènement d’une nouvelle année!

Quoi maintenir, quoi changer

Ceux qui me connaissent me savent plus combatif qu’optimiste, content quoiqu’éternel insatisfait. Ma nature me conduit donc à me repaître avec nos bons coups et à critiquer ce qui ne va pas, tout à la fois. Ce que je ferai, dans cette chronique de décembre qui dresse le bilan de 2012.
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Au rayon des points positifs, je range notre achalandage accru, les fondations du gala et la construction d’un noyau dur d’employés. Décortiquons ces trois points.
Nos événements en 2012 ont tous été plus populaires que l’année précédente, elle-même en avance sur 2010. Il faut s’en féliciter en ces temps où déplacer du monde est rendu plus ardu. Mieux, je suis persuadé qu’on aura aussi plus de participants à toutes nos activités en 2013.
Je me réjouis particulièrement de l’échafaudage d’un gala annuel sur des bases pérennes que sont le dépôt de candidatures ouvertes à tous et sans critères discriminatoires ni lourdeur de paperasse, le vote des membres pour légitimer le concours et la sélection finale des lauréats soumise à des entrevues devant des jury indépendants de l’AQMAT.
Alexandra, Bouchra, Charles David, Claude, Jacques, Karine, Kathleen, Laurie-Anne deviennent des prénoms familiers à vos oreilles car ils et elles gagnent en ancienneté et en connaissances. Si on ajoute le fait que j’ai moi-même renouvelé un contrat de travail avec l’AQMAT pour cinq ans, on peut affirmer que cette année, la permanence de votre association a pris racines, un arbre se déploie, d’où naissent de premières branches porteuses.
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Retournons la médaille pour scruter un seul point noir, mais gros et gênant, qu’il faut effacer: la non-participation des membres à nos Programmes Partenaires Privilèges.
Du fait que nous comptons 900 entreprises membres qui emploient entre 20 000 et 30 000 employés, n’ayons pas peur des mots ni des chiffres : 70 élèves aux dix cours de formation technique offerts en notre nom par l’Institut de Quincaillerie du Québec est un échec; à peine 50 entreprises qui bénéficient de notre mutuelle de santé et sécurité au travail ou de notre assurance collective, c’est nul. Tout aussi inacceptable est le fait que moins de cinq entreprises membres ont utilisé nos experts en relève ou en prévention des vols et des fraudes.
Je pourrais continuer ainsi car aucun de nos programmes partenaires n’est performant.
On s’est donc attaqué à la fois au problème des contenus de ces prestations, de leur présentation et de leur commercialisation. Je pense que les leçons de la faillite qui se pointait ont été tirées. Tout ou presque vient d’être jeté pour faire place, en 2013, à de nouveaux produits, marchandisés autrement, communiqués plus scientifiquement.
La cotisation payée à une association patronale est rentable dans la mesure où le membre consomme ce qu’elle lui offre.
On sait quoi maintenir et quoi changer. Et on le fera. C’est ma résolution du Nouvel An que je vous révèle à l’avance. Tout comme mes vœux de Joyeux Noël !

L’après-Noël nous excite

C’est pas Noël qui provoque l’électricité contagieuse ici au bureau de l’AQMAT. C’est l’après-Fêtes. Aussi appelé le 1er Gala Reconnaissance AQMAT.

On est tellement content d’avoir franchi la troisième des six étapes menant à la mise au monde de notre événement. Je parle du vote pour choisir les 48 finalistes parmi les 72 dossiers reçus au préalable, deux étapes qui étaient précédées de la mise sous contrat des commanditaires de l’événement.

J’ai écrit 48, mais en fait, on se retrouve avec 49 finalistes car dans la catégorie de prix Loyauté, il y avait égalité des voix.

Commence maintenant la quatrième étape, cruciale aussi, celle de la vente des billets.

La salle de bal du Château Frontenac peut accueillir au maximum 540 convives. Autrement dit, 54 tables de dix personnes. Il faut acheter maintenant car à partir du 1er janvier 2013, nos tarifs sont majorés de 50 %. Pourquoi? Parce qu’on veut provoquer votre action et ne pas mourir d’anxiété pendant les Fêtes.

L’événement coûte près de 250 000 $, alors comprenez notre nervosité!

Pour commander vos billets, cliquez ici.

Quand on aura atteint la barre des 400 personnes inscrites, notre seuil de rentabilité, on se sentira déjà mieux!

Il restera alors à passer à l’avant-dernière étape consistant à accompagner les finalistes dans le dernier sprint menant à la consécration des lauréats choisis après audience devant des jury indépendants.

Puis la boucle se refermera avec la livraison du show à proprement parler, en termes artistiques et gastronomiques. Sincèrement, c’est l’étape qui m’énerve le moins; on a retenu les services de professionnels de la scène et que dire de la confiance que nous avons dans le chef Jean Soulard et son équipe du Château Frontenac sinon qu’elle est quasi aveugle.

On a vraiment hâte de vous voir avec noeuds papillon et robes longues (Mais pas les deux sur la même personne!)

Vous, citoyen corporatif

Je me sens poussé à la plaidoirie aujourd’hui. D’où mon ton un peu professoral. Je m’en excuse. L’enjeu est trop solennel pour que je verse dans la légèreté.

Le vote est ce qu’il y a de plus fondamental pour une société. C’est par ce geste qu’on accomplit un premier pas comme citoyen.

Or, l’AQMAT veut vraiment honorer ceux et celles qui le méritent, et que clients et fournisseurs sont les mieux placés pour poser un tel jugement.

Il m’importe donc de demander aux membres qui ne l’auraient pas encore fait de bien vouloir procéder à leur vote.

Le vote de quoi? Pour qui?

Le vote menant à l’élection des meilleurs employés et des meilleures entreprises de l’année 2012, processus menant au 1er Gala Reconnaissance AQMAT, organisé le 26 janvier 2013 au Château Frontenac à Québec.

La période de vote devait se terminer aujourd’hui. En raison des retardataires, nous allons la prolonger jusqu’au 7 décembre.

La dizaine de minutes que vous consacrerez à lire les dossiers de candidatures fera la différence car elle s’ajoutera à l’investissement de tous les autres membres. Et c’est ainsi que nous pourrons légitimement consacrer nos champions.

Si vous n’avez pas reçu un bulletin de vote électronique, communiquez sans tarder avec nos bureaux:

Alexandra Tolza
450-646-5842, poste 228

Faire un peu moins avec beaucoup moins

C’est sans doute la peur des bandits à cravate et à casque de construction qui permettra un jour de boucler la ceinture budgétaire du gouvernement du Québec.

Ironique, non? Eux qui nous ont coulé à coups de prix fixés et de fonctionnaires graissés pour qu’ils ferment les yeux sur des factures gonflées deviendront nos sauveurs.

Façon de parler. Manière de bloguer. Vrai quand même dans le fond.

Les escrocs craignent trop de se faire prendre par la commissaire ou la police ou les journalistes.  Ils vont censurer leurs intentions de corrompre et leurs actions collusoires à cause du braquage des projecteurs sur l’industrie et les lois et moyens de contrôle plus méticuleux que prennent les municipalités et les ministères pour ne plus se faire piéger.

Cette prudence devrait permettre à l’État québécois de renouer, un jour prochain, avec un exercice sans déficit.

Que j’ai hâte. Car telle est la condition pour que 100 % du fruit de nos taxes et impôts serve à nous offrir des prestations moins grevées par la gourmandise de gouvernements insouciants; tous, depuis les années 80, peu importe la couleur du parti, ont élevé le niveau de la dette à des proportions beaucoup trop grandes par rapport au PIB.

L’État rapetissera aussi de taille, c’est forcé. Le non renouvellement d’une partie des fonctionnaires qui partent à la retraite soulagera le Trésor. Ce faisant, pour maintenir une qualité de service acceptable aux citoyens et aux entreprises, il faudra que le gouvernement revisite sa bureaucratie pour rendre l’appareil moins gras. Comme nos entreprises ont toutes appris à le faire depuis une décennie.

Au bout de l’exercice (jamais conclu), on en sortira tous gagnants. Et cela aura été grâce aux malfaisants dont les vices exagérés nous auront forcé, enfin, à reprendre le contrôle.

Remontée aux racines du bien

C’est magique. Où je suis, il n’y a aucun accès Internet ni cellulaire. Et pourtant, vous me lisez.

C’est mon équipe qui a appuyé sur le bouton « send » de ce blog court comme un twit, parce qu’écrit à la sauvette, un pied dans l’avion, l’autre presque dans l’arbre-maison ou la maison-arbre* où je m’en vais nicher pendant une huitaine avec ma douce.

On se reparle quand je redescends, de l’arbre, puis de l’avion.

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