Auteur : Anay

Le pour, le contre et l’avenir du phénomène des micromaisons

On trouve sur Internet une foule de blogueurs enthousiastes qui font l’étalage et l’éloge de leur micromaison ou minimaison et qui racontent comment ils se sont adaptés au mode de vie associé à cette forme de logement atypique. Les images, les articles et les émissions de télévision mettant en vedette les micromaisons, qui montrent des intérieurs aménagés et meublés de façon originale pour maximiser l’espace, ont attiré l’attention sur les mérites de vivre dans la simplicité à certaines périodes de la vie. La Société canadienne d’hypothèques et de logements brosse ici un tableau intéressant du présent et de l’avenir du phénomène.

Pourquoi vivre mini?

Pour de nombreux adeptes, opter pour une micromaison c’est revenir à un mode de vie plus simple, moins axé sur les biens matériels.

La construction de micromaisons exige moins de matières premières et produit moins de déchets, ce qui en fait un choix écologique attrayant. Elle coûte aussi beaucoup moins cher que la construction d’un logement traditionnel – entre 20 000 et 45 000 $, généralement. Son coût moindre et sa facilité d’entretien laissent à ses occupants plus de temps et d’argent pour profiter de la vie. Les mordus de la micromaison apprécient également la mobilité accrue que leur procure le fait de vivre dans une maisonnette sur roues.

Les inconvénients

La vie en micromaison vient avec un certain degré d’incertitude qui ne plaît pas à tout le monde. Il s’est créé une sorte de vide juridique autour de ces petites maisons mobiles, si bien qu’il peut être très difficile de trouver un endroit pour les stationner en toute légalité.

L’incertitude entourant la durabilité, les codes du bâtiment, le zonage et la certification limitent le potentiel d’investissement dans les micromaisons. Le branchement aux services comme l’alimentation en eau, le réseau électrique et Internet n’est pas toujours possible. Enfin, le peu d’intimité ou d’espace disponible pour que les enfants puissent jouer est un facteur qui a fini par amener certains propriétaires de micromaison à abandonner ce mode de vie.

L’avenir des micromaisons

Le plus gros effet du mouvement des micromaisons sera peut-être d’avoir contribué à légitimer et à rendre attrayante la vie dans de petits espaces, en plus d’avoir débarrassé les minimaisons de l’image de bidonvilles et de cabanes qui leur était associée. Ce mouvement a aidé à accroître la volonté des municipalités de revoir les règlements sur les dimensions des habitations et à envisager les micromaisons comme un moyen d’augmenter l’offre de logements abordables.

Lire l’article complet ici: https://www.cmhc-schl.gc.ca/fr/clfihaclin/observateur/upload/tiny-houses-observer-2016-article-3-fr.pdf

Frais imposés par Visa et MasterCard: voulez-vous ou non que nous parlions en votre nom?

La question est trop importante pour que seulement 13 d’entre vous y répondent. Alors, nous vous la posons de nouveau:

Le gouvernement Trudeau devrait-il forcer Visa et MasterCard à réduire leurs coûts aux marchands?

Répondez ici et voyez automatiquement ce que les autres répondants en pensent:
https://fr.surveymonkey.com/r/WCXQYXL

Plus vous serez nombreux à répondre, plus clair sera notre mandat de négociation avec le gouvernement.

À propos du week-end de 3 jours

Le lundi 5 septembre, il vous est interdit d’accueillir le public dans votre quincaillerie, votre centre de rénovation ou votre magasin spécialisé, cela en vertu de la Loi sur les heures et les jours d’admission dans les établissements commerciaux. La fête du Travail est en effet l’un des sept petits jours fériés et obligatoirement payés à vos employés (et à vous-même!).

Le commerce qui ouvrirait alors est passible d’une amende minimale de 1 500 $ et, en cas de récidive, d’une amende minimale de 3 000 $.

En outre, selon la Loi sur les normes du travail, la majorité des salariés au Québec a droit à un congé et à une indemnité pour cette journée. Les salariés qui sont obligés de travailler à l’occasion du 5 septembre ont droit à une indemnité ou à un congé compensatoire au choix de l’employeur.

La Loi dit aussi qu’un employé à temps partiel a droit à un jour férié, mais son indemnité sera peut-être moins élevée. Il a aussi droit à son congé même si le jour férié ne s’inscrit pas dans son horaire habituel.