
Chaque mois, l’AQMAT vérifie les prix affichés par cinq sites web de bannières pour prendre un « polaroïd » des prix du marché à partir d’un échantillonnage de huit matériaux de construction communs à plusieurs projets de construction.
Quand on regarde les prix sur les quatre années post-pandémiques, entre octobre 2022 et 2025, on constate du mouvement, certes, mais sans pics, sans baisses importantes non plus, Bref, une relative stabilité.
Et pourtant, pendant ce temps, il y a des salaires et des avantages sociaux accordés en magasin qui ont grimpé, une inflation générale des biens de consommation et des carburants, des fournisseurs forcés d’augmenter leurs prix en raison du coût de certains composants, un effet direct des tarifs et des contre-tarifs douaniers.
À titre d’exemple, l’indice des prix à la consommation au Québec affiche une augmentation pour chacune de ces années de 2,7 %, 6,5 %, 4,4 % et 2,6 %.
Réflexion de Richard Darveau : « Quand un entrepreneur ou un consommateur accuse les centres de rénovation d’exagérer sur leurs prix de vente, on a des chiffres pour argumenter. Et s’il y a eu de grandes augmentations, c’est plutôt dans leur cour avec des négociations qui viennent d’aboutir où les seuls grands gagnants sont les travailleurs de la construction avec licences».