
Le premier lundi du mois de septembre marque traditionnellement la fête du Travail, une journée de repos bien ancrée dans le calendrier québécois. Cette date, qui tombe cette année le 1er septembre 2025, entraîne la fermeture de la plupart des commerces, dont les quincailleries.
Cette mesure repose sur deux textes législatifs distincts : la Loi sur les normes du travail, qui établit les jours fériés reconnus, et la Loi sur les heures et les jours d’admission dans les établissements commerciaux, qui encadre les horaires d’ouverture lors de ces journées particulières.
Fermeture des commerces
Les quincailleries et centres de rénovation doivent obligatoirement fermer leurs portes au public ce jour-là. Aucune exception n’est prévue par la loi pour ce type de commerce.
Ce que tous les employeurs doivent savoir
Voici les principales obligations à respecter par toute entreprise.
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Droit au congé férié : Tous les salariés ont droit à ce jour férié, peu importe leur ancienneté ou s’ils étaient prévus à l’horaire.
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Indemnité à verser :
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Pour les salariés rémunérés à l’heure ou au salaire fixe : une indemnité équivalente à 1/20 du salaire gagné au cours des quatre semaines complètes de paie précédant la semaine du congé (excluant les heures supplémentaires).
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Pour les salariés à commission : une indemnité équivalente à 1/60 du salaire gagné au cours des douze semaines complètes de paie précédant la semaine du congé.
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Travail le jour férié : Si un salarié travaille le 1er septembre, il doit recevoir son salaire habituel pour cette journée en plus de l’indemnité fériée. Alternativement, vous pouvez lui offrir un congé compensatoire d’une journée, à prendre dans les trois semaines avant ou après le férié.
- Conditions d’admissibilité : Le salarié ne doit pas s’absenter sans autorisation ou sans motif valable le jour ouvrable précédant ou suivant le férié pour conserver son droit à l’indemnité.
Pour plus de détails sur vos obligations comme employeur, consultez le site de la CNESST.