
Les représentations faites par plusieurs défenseurs des entreprises, dont l’AQMAT, permettent de constater que les menaces d’amendes salées et immédiates ne sont heureusement pas légion face à des commerces dont l’affichage est jugé non conforme aux plus récentes règles pour protéger et promouvoir le français dans l’espace public.
En effet, un reportage paru dans le Journal de Montréal qu’il y a trois fois plus de dénonciations de la part du public (ou de concurrents?) et que l’Office de la langue française du Québec arrondit à 500 le nombre de commerces qui ne se sont pas conformés encore.
En revanche, l’agence gouvernementale émettrait rarement des contraventions : quatre amendes auraient été imposées par la Cour du Québec, de montants variants entre 1500 $ et 3000 $.
Le mode accompagnement semble donc prédominer, au grand plaisir de Richard Darveau, président de l’AQMAT, qui continue cependant d’espérer que le bon sens reviendra et qu’on assimilera à des noms propres des marques aussi implantées par exemple que Home Hardware, Home Depot, Canadian Tire, Castle, TIMBER MART, etc.
Le porte-parole de l’association ajoute : « Il ne s’agit pas de reculer et de permettre de l’affichage en anglais. Nous soutenons la démarche qui se traduit par la présence de mots en français pour définir ce qu’est le commerce, comme les mots « Centre de rénovation » ou « Quincaillerie », mais au point de nier le rôle stratégique joué par les marques de commerce, devenues des points de repère pour les consommateurs ».
Photo-montage conçu par l’AQMAT pour appuyer sa posture face au gouvernement et aux médias.