Action de Grâce 2025 : Ce que prévoit la loi

Le deuxième lundi d’octobre, soit le 13 octobre cette année, marque l’Action de grâce, un jour férié, chômé et payé selon la Loi sur les normes du travail. C’est l’occasion de se retrouver en famille, mais aussi de rappeler les droits et obligations qui encadrent cette journée dans le monde du travail.

Pour connaître la liste complète des jours fériés reconnus et les modalités qui s’y rattachent, consultez le site de la CNESST à ce sujet.

Employeurs : vos responsabilités

  • Accorder le congé : Tous les salariés ont droit à ce jour férié, qu’ils soient prévus à l’horaire ou non.
  • Verser une indemnité : Elle équivaut à 1/20 du salaire gagné dans les quatre semaines précédant le congé (ou 1/60 pour les salariés à commission). Les heures supplémentaires ne sont pas incluses dans le calcul.
  • Si le salarié travaille : Il doit recevoir son salaire régulier plus une indemnité compensatoire ou un congé équivalent à prendre dans les trois semaines avant ou après le 13 octobre.

À noter : Le salarié conserve son droit à l’indemnité même si le jour férié ne tombe pas sur une journée normalement travaillée. Et si le salarié est en vacances, l’indemnité est tout de même versée ou le congé peut être reporté d’un commun accord.

Et les commerces?

Les établissements comme les quincailleries et centres de rénovation peuvent ouvrir entre 8 h et 21 h, selon les règles habituelles. Ce congé n’est pas assujetti à la Loi sur les heures et les jours d’admission dans les établissements commerciaux.

Au-delà de leur portée symbolique, les jours fériés sont des repères essentiels dans le calendrier du travail. Ils offrent des pauses nécessaires, balisent les droits des salariés et rappellent aux employeurs l’importance d’un cadre équitable et respectueux.

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