
Dernière heure : le gouvernement recule sous la pression de toute part.
Les propriétaires résidentiels peuvent respirer un peu hors de l’eau avec le changement de posture du ministère des Affaires municipales de l’obligation de cercler d’une clôture leur piscine d’ici le 30 septembre.
Motif officiel du recul : la possibilité tardive d’utiliser l’un des murs de la maison si les fenêtres sont munies d’un loquet.
Motif réel, selon Richard Darveau, président de l’AQMAT et interviewé sur LCN par Philippe-Vincent Foisy. Voir l’entrevue ici.
« Les consommateurs peinent à trouver tout le matériel ou l’installateur dans un délai aussi serré, d’où une augmentation de la facture totale et beaucoup de stress devant le risque de se faire coller une grosse amende à partir du 1er octobre. »
M. Darveau précise : « S’ajoute aussi le fait que l’application du nouveau règlement semblait vouloir se faire à une géométrie très variable, d’une municipalité à l’autre, générant des informations erronées et contradictoires. »
Il est aussi probable que les consommateurs auront plus la tête à investir pour leur piscine au printemps et au début de l’été prochains qu’en fin de saison, comme on ce moment.
Rappelons la position de l’AQMAT fin juillet où on alertait l’opinion publique sur l’impossibilité de rencontrer le délai.
Les membres de l’AQMAT, tant les quincailleries que les fabricants de clôtures et d’accessoires voient généralement d’un bon œil cette lutte contre les risques de noyade. Mais le bat a blessé quand ils devaient s’approvisionner car personne dans les municipalités ne semblaient être en mesure de leur partage des statistiques sur le nombre de piscines qui devaient être mises aux nouvelles normes, d’où des ruptures de stock dans plusieurs magasins.