Le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) a publié récemment les résultats d’un sondage des ventes au détail dans le cadre de la Rentrée 2019. Au premier coup d’œil, les quincailleries sont absentes des intentions du public.
Le retour à l’école constitue, pour beaucoup de Québécois, le moment de l’année où il faut faire à nouveau provision non seulement d’effets purement scolaires, mais aussi de toutes sortes de biens. Il s’agit pour nombre de commerces d’une période achalandée.
En l’occurrence, la rentrée 2019 s’avère être le deuxième plus important pic commercial annuel en moyenne, mais sans doute pas pour les quincailleries ni les centres de rénovation.
Le sondage mené entre le 6 et le 12 août auprès d’un panel d’internautes de l’Observateur réunissant 800 répondants révèle que 63 % des ménages interrogés estiment qu’ils feront des achats en vue de la rentrée et que la dépense moyenne anticipée sera de 420 $.
Parmi les items achetés, on retrouve surtout des vêtements, du matériel scolaire, des sacs à dos, du matériel informatique, des titres de transport et des costumes et uniformes. Les dépenses totales de la rentrée seront de 930 M$.
« Est-ce que les quincailleries pourraient profiter plus de cette période d’effervescence pour le commerce de détail » questionne Richard Darveau au nom de l’AQMAT. En tout cas, lorsqu’on regarde les circulaires des différentes bannières, force est de constater qu’aucune ne semble jouer ce thème dans leur campagne publicitaire.
Il semble que les quincailleries ne soient pas considérées comme des destinations pour l’achat d’articles liés aux études. Michelle Rivard, présidente-directrice générale chez L’Observateur, mentionne qu’elles n’ont pas été nommés dans le cadre de ce premier sondage en lien avec cet événement commercial. Et pourtant, lors de son entretien avec Isabelle Champagne, directrice des communications et du marketing de l’AQMAT, elle n’a eu qu’à penser à sa quincaillerie de quartier pour énumérer une liste d’objets liée à la Rentrée qu’on peut y trouver, tels que des thermos, des boîtes à lunch, des lampes de bureau, des étagères, etc.
En lien avec ce fait, monsieur Darveau, mentionne que dans la transition du saisonnier à celui des décorations d’Halloween et/ou de Noël, ses membres pourraient très bien envisager une promotion du style « coffre à outils pour la Rentrée » qui permettrait aux quincaillers d’aller chercher une part des dollars dépensés par les Québécois.
Le sondage L’Observateur révèle également que les achats se feront dans un vaste éventail de commerces, dont les magasins spécialisés (38 %), catégorie dans laquelle les consommateurs ont sans doute assimilé les quincailleries.