Virage numérique, développement organique et acquisitions et reins financiers : clés d’une croissance sereine

Lors du séminaire d’avant-hier, intitulé « Pour faire grandir son entreprise avec profit et sérénité », la vingtaine de membres télé-présents s’est fait dire assez clairement que sans une transformation numérique, un plan stratégique misant à la fois sur le développement organique et les acquisitions ainsi qu’une trésorerie en santé, quincailleries et usines pourront difficilement soutenir la cadence imposée par le marché et la concurrence.

Il ne fait aucun doute pour le panéliste Alain Tremblay, associé en certification chez Raymond Chabot Grant Thornton, qu’un des défis de la croissance consiste à atteindre ce qu’il appelle une maturité numérique, un stade qu’à peine le quart des PME québécoises a atteint. « Globalement, les entreprises qui n’ont pas opéré cette transformation au cours des trois dernières années ont enregistré une croissance moins élevée que la moyenne»,  a-t-il soutenu, statistiques à l’appui. Et la pandémie est venue accentuer l’écart entre entreprises ayant une faible maturité numérique et celles qui déploient les ressources pour se mettre à jour à ce niveau.

Tremblay note aussi que les entreprises engagées dans cette mutation technologique exportent davantage et ont plus tendance à mettre au point une innovation.

Quelle stratégie privilégier?

« Aujourd’hui, on ne devrait plus avoir à choisir entre une croissance interne, des acquisitions ou des fusions entre entreprises », a soutenu pour sa part Steve Morin, l’autre panéliste, directeur sénior de Banque Nationale. La croissance organique est évidemment plus lente et se fait sur plusieurs années. Elle se fait surtout en investissant de nouveaux marchés, en diversifiant ou en repositionnant l’offre de ses produits ou services.

Quant à l’approche acquisition ou fusion, elle est bien sûr plus rapide, mais nécessite beaucoup de liquidité afin d’acheter une entreprise ou une franchise. « Il peut aussi s’agir de franchiser son entreprise ou de créer un partenariat stratégique que constitue la fusion avec une ou plusieurs entreprises », d’ajouter M. Morin.

Quoi qu’il en soit, avant d’engager l’entreprise dans une stratégie de croissance, un plan stratégique élaboré conjointement avec un partenaire financier est nécessaire, régulièrement réévalué afin de prendre en compte l’état et les capacités des finances de l’entreprise prétendante à une croissance.

Cliquez ici pour accéder à la vidéo en entier du webinaire.

 Alain Tremblay, associé en certification chez Raymond Chabot Grant Thornton, pense que toute planification moderne de croissance doit intégrer une dimension numérique.

Steve Morin, directeur senior entreprises à la Banque Nationale, croit qu’il faut planifier, contrôler sa croissance, tout en demeurant à l’affût des occasions pour saisir des possibilité d’acquérir des concurrents ou de se fusionner à eux.

L’événement présenté par le Collège AQMAT avec le soutien de la Commission des partenaires du marché du travail a permis à Audrey Dagenais, agissant comme modératrice, d’annoncer la création du département des partenariats qu’elle pilote dorénavant à l’AQMAT avec comme but d’élever l’association au rang d’acteur des changements que ses membres doivent effectuer dans les années à venir.

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