Ventes à la baisse à prévoir pour les souffleurs à feuilles

Les souffleurs à feuilles représentent de gros vendeurs chaque été et surtout chaque automne. Or, voilà qu’une première municipalité, Beaconsfield, dans l’Ouest de Montréal, vient d’en réglementer l’interdiction d’usage sur son territoire. Sous la pression écologiste, il est raisonnable de prévoir que le mouvement sera suivi par de plus en plus de municipalités.

À compter de l’an prochain, la ville de Beaconsfield, mettra en œuvre des règlements sur les souffleurs à feuilles électriques et à moteur à essence afin de réduire leur effet négatif sur la santé et de réduire la pollution atmosphérique et sonore. Les lignes directrices pour leur exploitation sont amorcées dans le contexte des nombreuses mesures prises par la Ville au cours des dernières années pour préserver la santé publique et aider à atteindre les cibles environnementales déterminées par les gouvernements du Canada et du Québec.

En vertu du règlement, les appareils en question seront autorisés du 1er octobre au 31 mai. Leur utilisation minimise les risques sanitaires et les problèmes de pollution les plus importants causés par ces outils tout en leur permettant de nettoyer et de ramasser les feuilles à l’automne. Ces appareils produisent des niveaux de décibels plus élevés que ceux recommandés et propulsent des particules et des émissions de polluants dangereuses pour la santé des personnes et des animaux.

Verra-t-on les gens revenir aux bonnes vieilles méthodes du râteau et de la brouette ?

La Ville d’Outremont, sur l’ïle-de-Montréal, a aussi adopté un règlement en lien avec l’utilisation des souffleurs à feuilles et autres outils de jardinages motorisés en 2015. Ce règlement est surtout relié au contrôle du bruit et porte sur l’usage des équipements certifiés et conformes aux normes des fabricants (non modifiés par les utilisateurs) de même que sur les heures permises d’utilisation. Des amendes y sont prévues.

De nombreuses villes ont inclus les équipements de jardinage à moteur, comme les souffleurs à feuilles, dans leurs règlements contre les nuisances et le bruit, mais sans en interdire l’usage.

Vancouver, en Colombie-Britannique, a été la première ville au Canada à interdire complètement les souffleurs à feuilles à essence en 2004. Toronto a tenté sans succès de mettre en place un règlement interdisant les souffleurs de feuilles en 2007.

Verra-t-on d’autres villes suivre le modèle de Beaconsfield au cours des prochaines années ? Voilà une histoire qui risque de faire beaucoup de vent!

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