Quinze minutes de tempête ont résulté en une suractivité pour les quincailleries

On se souvient du statut d’essentiel que les quincailleries avaient mérité en pandémie. Mais c’est à tout moment que nos membres se rendent utiles, même nécessaires, dont samedi, jour de tempête brève, quelques minutes à peine, mais aux dommages et inquiétudes nombreux.

Au pic de l’événement qui a déjà fait dix victimes, plus d’un demi-million de Québécois sont tombés en panne d’électricité et donc, pour plusieurs d’entre eux, dans l’obligation de se doter de sources alternatives d’énergie. Des quincailleries en particulier des régions des Laurentides, de Lanaudière et de l’Outaouais nous témoignent d’une véritable ruée dans leur établissement.

L’ouragan a été encore plus fortement ressenti en Ontario où les rafales ont atteint 131 km/h à Waterloo.

L’AQMAT a intercepté plusieurs publications Facebook témoignant de la solidarité et de l’ingéniosité de ses membres quand vient le temps de tendre la main aux sinistrés.

Par exemple, GAGNON La Grande Quincaillerie a publié des numéros de téléphone pour que les victimes puissent les contacter s’ils avaient besoin de matériaux urgents. Le Canadian Tire de Joliette a pris le temps de remercier ses employés d’être restés sur place après leurs heures régulières pour dépanner au besoin.

Par ailleurs, des centres de rénovation ont aussi été touchés par la tempête. C’est le cas entre autres de trois des magasins de Matériaux Pont Masson dont un employé a d’ailleurs téléphoné au FM 98,5 ce week-end pour raconter pour raconter qu’ils ont déménagés des génératrices de certaines succursales afin de pouvoir aider les clients d’autres points de vente dans le besoin pour ce genre d’équipement. Quant à la succursale de Mirabel, une partie du toit aurait été arrachée et un poteau de téléphone est tombé à proximité.

D’ailleurs, ce matin, sur les ondes de cette même station, l’animateur Paul Arcand recevait Alain Bourque, directeur général de Ouranos. Le climatologue soutenait qu’il faudrait sans doute revoir le Code du bâtiment afin de solidifier les nouvelles constructions en prévision de changements climatiques plus fréquents, plus violents aussi.

« Le gouvernement fédéral a commencé à réviser les codes nationaux dans le but de rendre plus robustes notamment les toitures. Ça va dans les détails comme une recommandation du nombre de clous à poser pour que les contreplaqués restent en place. »

Plus loin, M. Bourque affirme qu’au Québec, un jour, on va avoir une tornade de niveau F3, F4, même peut-être F5, donc d’intensité maximale qui vont couper les lignes électriques du Grand Nord, car les GES continuent de grimper.

Avec l’animateur, l’expert relate des écarts qui deviennent des phénomènes moins exceptionnels et plus fréquents — comme des épisodes de froid et de chaleur rapprochés — en raison de l’énergie générée dans l’atmosphère par le réchauffement de la planète

La question des plaines inondables doit aussi être abordée avec le gouvernement du Québec.

On peut écouter l’entrevue en cliquant ici.

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