Que ce soit pour la création d’un premier site web, amorcer de la vente en ligne ou optimiser son e-commerce, les détaillants du commerce de détail, donc les quincailleries et centres de rénovation, peuvent profiter d’un nouveau programme « Mon commerce en ligne » pour plonger dans le monde numérique.
L’Association québécoise des technologies (AQT) et l’École des entrepreneurs du Québec (EEQ) ont lancé le programme Mon commerce en ligne, une initiative qui a pour ambition d’accompagner les commerçants québécois qui désirent augmenter leurs ventes, développer de nouveaux marchés, optimiser leurs opérations grâce à l’optimisation numérique de leur plateforme et ultimement, effectuer un virage numérique.
Mon commerce en ligne repose en grande partie sur son accessibilité et son adaptabilité. Suivant une séquence stratégique, les détaillants sont invités à faire un diagnostic de l’organisation afin de situer leur stade d’avancement numérique, leur réalité d’affaires et leurs objectifs et ensuite les participants ont accès à 14 heures d’accompagnement personnalisé et à des formations adaptées à leurs besoins en plus de compter sur le soutien d’une équipe d’experts qui s’assurera de la progression du processus.
L’objectif de Mon commerce en ligne est de développer l’autonomie numérique des détaillants afin d’optimiser leur présence sur le web et propulser leurs activités commerciales.
Quelques statistiques intéressantes
- Plus de 80 % de la population achète en ligne
- Les détaillants québécois génèrent 12 % de leurs ventes en ligne.
- Avant la pandémie, seulement 36 % des détaillants réalisaient des ventes en ligne, malgré un pourcentage élevé d’entreprises détenant un site Internet.
- Pendant la pandémie, environ la moitié des détaillants (52 %) ont vu leurs ventes chuter depuis le début de la crise. Pourtant, les ventes en ligne ont explosé de 118 % au même moment.
- Depuis le début de la pandémie, le Québec s’améliore avec 44 % des détaillants qui réalisent maintenant des ventes en ligne.
« Le secteur de la quincaillerie et des matériaux ne fait pas exception par rapport aux autres types détaillants : une transformation numérique est nécessaire pour compléter l’offre physique », souligne Richard Darveau, président et chef de la direction de l’AQMAT.
Un programme qui s’appuie sur de nombreux partenaires
L’initiative de Mon commerce en ligne est soutenue par de nombreux partenaires, dont le gouvernement du Québec dans le cadre de l’offensive de transformation numérique, et le gouvernement du Canada, qui constituent les principaux bailleurs de fonds, désirant réunir leur expertise afin de faire progresser les détaillants québécois grâce au numérique. Réfléchi et élaboré par l’Association québécoise des technologies (AQT) et l’École des entrepreneurs du Québec (ÉEQ), Mon commerce en ligne compte également sur le soutien du Conseil québécois du Commerce de Détail (CQCD), du Conseil canadien du commerce de détail (CCCD) et de Grappe mmode.
Les inscriptions sont ouvertes dès maintenant
Le programme vise à rejoindre des entreprises établies au Québec de tous secteurs comptant entre 5 et 100 employés et possédant un à cinq emplacements, générant des revenus annuels de 250 000 $ à 2 millions par emplacement. Les commerçants prêts à s’engager pour réaliser une transformation numérique peuvent s’inscrire sur le site web de Mon commerce en ligne dès maintenant.
« Les membres de l’AQMAT ont avantage à profiter de ce genre d’initiative, si ce n’est pour faire de la vente en ligne, tout le moins avoir un présence numérique par une page web présentant leur commerce », croit Isabelle Champagne, directrice communications et marketing de l’AQMAT.
Citations
« L’équipe de Mon commerce en ligne verra à ce que les commerçants puissent franchir les étapes de transformation numérique en fonction de leurs ambitions tout en tenant compte de leur réalité. Notre objectif est de leur permettre de gagner de la confiance et de l’autonomie dans la nouvelle réalité du numérique. » -Nicole Martel, présidente directrice générale, AQT
« Les détaillants pourront compter sur tout un réseau de conseillers aux expertises variées et complémentaires dans ce projet majeur pour l’essor des commerçants du Québec. » – Michel Fortin, président directeur général, EEQ
« Dans le contexte actuel, le numérique est un outil essentiel pour permettre à nos entreprises à demeurer compétitives. Au Québec, les détaillants sont créateurs de richesses et font travailler des milliers de travailleurs. Il est essentiel de soutenir le secteur. » – Jean-Guy Côté, directeur général, Conseil québécois du commerce de détail