En primeur, le clip vidéo de la première campagne de Bien fait ici

Après des semaines de discussions à huis clos entre bannières et manufacturiers, voilà que « Bien fait ici » sort au grand jour. Une courte vidéo d’une trentaine de secondes marque sa première sortie publique.

Après des semaines de discussions à huis clos entre bannières et manufacturiers, voilà que Bien fait ici sort au grand jour. Une courte vidéo d’une trentaine de secondes marque sa première sortie publique. Cliquez ici pour voir le clip. Pour la version anglaise, cliquez ici.

« L’objectif de communication, en cette période de démarrage, consiste à implanter les trois mots ‘Bien fait ici » et en fait, à les décortiquer pour que le consommateur comprenne la double portée du programme : encourager l’achat de produits de qualité (Bien fait) et de produits locaux (Fait ici) », explique Isabelle Champagne, directrice communications et marketing du programme.

Rappelons que la première campagne a été annoncée pour la deuxième quinzaine d’avril, plus précisément du mercredi 17 avril au dimanche 28 avril. Avant cette période qui embrasse Pâques, normalement faste en achalandage en quincaillerie, les bannières auront distribué plusieurs items servant à identifier leurs points de vente affiliés et/ou corporatifs comme destinations où trouver des gammes de produits accrédités Bien fait ici.

En effet, que ce soit dans les BMR ou les Unimat, les Castle, les ACE, les Réno-Dépôt, les RONA ou les Lowe’s dans le reste du pays, les Home Hardware, les Patrick Morin ou les TimberMart, les clients recevront un feuillet leur expliquant les buts visés par le programme.

Des affiches géantes aux entrées de ces 2500 points de vente ainsi que des affichettes sur les comptoirs identifieront clairement que des produits « Bien fait ici » – et son équivalent en anglais Well Made Here – sont disponibles dans ce magasin et référeront les clients au site www.ici-here.ca alors transformé en grand catalogue de produits.

Qu’est-ce qu’un produit Bien fait ici?

Pour avoir la permission de porter le logo « Bien fait ici », une entreprise doit détenir au moins une usine au Canada d’où émanent des produits destinés au marché résidentiel. Ces produits doivent au moins satisfaire les normes publiques en construction : règles, codes, etc. Les produits homologués ou certifiés par des programmes de qualité reconnus seront particulièrement recherchés.

Deuxièmement, chaque entreprise doit s’engager à communiquer de manière transparente et vérifiable des renseignements tels que les composants des produits qu’elle soumet, le lieu de fabrication, les homologations détenues, la garantie applicable, les limitations à son usage s’il y en a, etc.

« Le consommateur, que ce soit au supermarché ou à la pharmacie, a besoin d’être rassuré quant à la qualité d’un produit. Sinon, il achètera le moins cher, point à la ligne. Toutes les études le prouvent. Bien fait ici vise à combler une grave lacune en information qualitative dans le secteur de la quincaillerie », explique Richard Darveau, initiateur du projet et président du conseil du nouvel organisme qui le gère.

En troisième lieu, la dernière transformation substantielle d’une gamme de produits soumise doit avoir eu lieu quelque part en sol canadien.

Enfin, dernier critère et non le moindre afin d’éviter de tromper le consommateur, dans le calcul des coûts de production ou de fabrication engagés au Canada, l’entreprise doit être en mesure de démontrer que ceux-ci équivalent à au moins 51 % de la valeur totale. À noter que dans ces coûts sont inclus l’assemblage et le conditionnement du produit, pas seulement les composants. Ainsi, la valeur des contenants et de leur étiquetage en matériel et en temps humain peut être compilée. Sont cependant exclus la R et D, le design et le transport.

Manufacturiers intéressés?

Le programme ne discrimine aucune entreprise quant à son origine. Ainsi, une compagnie américaine, française, peu importe, peut soumettre des gammes de produits au programme dans la mesure où il s’agit de productions émanant d’une usine située ici.

Les détenteurs de marques sont également les bienvenus, c’est-à-dire les entreprises qui, sans posséder d’usine, font faire des produits résidentiels par des manufacturiers opérant en sol canadien.

Les manufacturiers qui prétendent satisfaire aux normes édictées sont invités à contacter Audrey Dagenais : audrey@ici-here.ca.

Les entreprises sises près du grand Montréal sont d’ailleurs invitées à une présentation détaillée du programme lundi prochain, le 18 mars, au Complexe d’entraînement du Canadien. Hormis de voir une pratique de l’équipe, on fera le tirage de quatre billets en loge pour voir le match contre les Islanders alors que la course aux séries bat son plein. Cliquez ici pour les détails

La direction du programme « Bien fait ici » vise à regrouper 100 fabricants d’ici le 31 décembre, produisant 250 gammes de produits faits au Canada, lesquels se déclinent en au moins 7500 items (sku).

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *