Nos quincailleries: froides ou chaudes?

Un vendredi 13 suivi d’une Saint-Valentin formaient déjà un cocktail suffisant pour émoustiller les célibataires et les couples qui me lisent. Voilà qu’en plus s’amène la sortie du film Fifty Shades of Gray.

Vous ne saviez pas que l’histoire du film et du livre est en partie campée dans une quincaillerie? Demandez à votre femme ou à ses amis, elles, elles le savent.

En effet, le protagoniste dominant achète dans une quincaillerie les cordes, câbles, rubans et autres accessoires utiles – ou agréables – à ses fantaisies imposées à sa contrepartie. Cette seule scène et l’idée générale du film et du livre convainquent les directeurs de territoire de certaines bannières de recommander à leurs magasins de surveiller toute rupture de stock en ces domaines.

La recommandation de la fin de semaine face à un client venu acheter cordes, ruban et pourquoi pas une chaîne: évitez de lui demander des détails sur les travaux de réno qu’il ambitionne de faire!

Voyez ici, coquins, l’extrait du film qui stimulera vos ventes ou votre imaginaire:

Pendant ce temps, peut-être avez-vous visionné la publicité anti-centre de rénovation des magasins Multi Luminaires. On y voit un commis désabusé, au point où la cliente quitte pour une boutique spécialisée. Cette annonce est diffusée régulièrement sur Radio-Canada. Elle attaque subtilement l’attitude des employés des quincailleries et du service afférent.

Qui a raison entre le scénariste de 50 Shades qui met en scène une employée de quincaillerie très allumée devant les besoins de son client et celui de la pub de Multi Luminaires montrant un employé complètement éteint?

Et vos employés de magasin à vous, ils se comportent comment?

La bonne réponse latine: « In Medio Stat Virtu ». On peut parler en français de la recherche du juste milieu où l’on trouve non pas la médiocrité, mais l’équilibre.

Sur cette pensée chère à l’éthique promue par Aristote, je vous souhaite un week-end dénué de la peur parfois associée aux vendredis 13, mais tout de même truffé d’inattendus, sels de la vie.

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