Le dixième congrès de l’AQMAT vise à sortir les membres de leurs silos

Le thème de la 10e édition du Congrès des Décideurs s’imposait. Malgré ou à cause de cette pandémie qui traîne en longueur et nous atteint tous, l’AQMAT se devait de provoquer la réunion de ses leaders et de les inciter à se parler, à s’écouter, pour espérer des jours meilleurs. Est donc né tout naturellement le slogan suivant : « Se retrouver pour mieux s’allier ».

« On sort de dix-huit mois de combats en tranchées un peu blessé, fatigué, et surtout isolé », constate Richard Darveau, président et chef de la direction de l’AQMAT, justifiant ainsi le choix d’un site enchanteur, le Fairmont Manoir Richelieu au cœur de Charlevoix, pour y tenir cette édition-charnière du congrès annuel, les 24 et 25 octobre.

Cliquez ici pour accéder à l’horaire et au formulaire d’inscription.

Le rendez-vous est qualifié de charnière parce qu’on sent tous que le métier de quincaillier, la logistique de produire des biens pour ces marchands et la position des bannières sont tous sinon remis en question, du moins forcés à changer assez fondamentalement. M. Darveau explique :

« La COVID-19, les revendications des groupes d’intérêt avec la résurgence de ces “woke”, des changements climatiques plus forts et plus répétés ne peuvent plus être ignorés. Le consommateur exige plus qu’avant. Nos employés aussi ont le gros bout du bâton. Les gouvernements devront ajuster leurs prestations. Nous aussi, l’AQMAT inclus, on doit tous changer. »

L’équipe a concocté un rendez-vous appétissant à la hauteur des attentes des membres envers leur association.

Afin d’offrir aux membres l’occasion de passer le week-end dans la belle région de Pointe-au-Pic, le congrès démarre le dimanche 24 octobre avec un 5 @ 7, qualifié de remue-méninges où les participants seront invités, sous un mode ludique, à imaginer des solutions novatrices pour garder leurs employés, objectif qui demeure la meilleure manière de ne pas manquer de personnel.

Le Banquet des grandes retrouvailles qui s’en suivra promet de belles surprises autour d’une grande table, à la hauteur de la réputation de l’établissement. Conjoints et conjointes pourraient y trouver aussi leur intérêt.

Le lundi, outre deux repas et une collation, sera ponctué de quatre ateliers animés sous un format « World Café », favorisant la conversation des participants pour échanger leurs idées en petits groupes autour des quatre sujets d’actualité suivants :

  1. Croire en un recours collectif contre le duopole Visa et MasterCard

Nos marchands qui acceptent des paiements par cartes de crédit se font tous avoir par Visa et MasterCard et les institutions financières qui leur facturent ce qu’elles veulent en frais d’interchange. Selon la couleur des cartes de crédit et les points boni qu’elles offrent aux consommateurs, les commerçants perdront entre 1 et 5 % sur chaque transaction.

Avec un avocat expert en recours collectifs, on partagera l’état des analyses juridiques pour éventuellement procéder à une demande introductive d’instance d’une action collective au nom de toutes les quincailleries.

  1. Rêver de mutualiser l’achat de bois québécois

Les centres de rénovation et les chantiers qu’ils alimentent en bois d’œuvre ont été victimes de prix en montagnes russes et donc, de disponibilités extrêmement variables de ces matériaux, trop pour mener leurs entreprises en quiétude. L’actuelle pandémie est possiblement la première d’une série de crises sanitaires, sociales, ou encore climatiques, qui sont appelées à ralentir, voire à briser nos chaînes d’approvisionnement.

Avec nos collègues de l’APCHQ et les scieries intéressées par le marché des centres de rénovation, nous allons explorer les avantages de créer une mutuelle d’achat local en bois afin d’assurer un juste prix à toutes les parties prenantes, des commandes garanties et des dates de livraison plus fiables.

  1. Chiffrer les impacts de fermer les dimanches

Il est illégal de tous s’entendre pour rester fermés les dimanches, cela relève de la collusion. D’un autre côté, fermer alors que les autres ouvrent engendre des pertes que tous les commerces ne peuvent s’offrir. D’où la conversation que l’AQMAT a provoqué sur la modification de la Loi sur les heures et jours d’admission afin de ne permettre qu’aux supermarchés, aux dépanneurs, aux pharmacies et aux stations-service d’ouvrir les dimanches.

Avec un expert en économie rompu au commerce de détail, nous allons peser les avantages et inconvénients d’ouvrir six jours au lieu de sept du point de vue des revenus publics, des marchands, de leurs employés, de leurs fournisseurs et surtout de leurs clients.

  1. Bonifier les contrats entre bannières et fournisseurs

La grogne se fait plus audible chez les fabricants et les distributeurs d’articles de quincaillerie et de matériaux qui perçoivent les contrats avec les bannières et groupements d’achat comme étant le reflet d’une économie révolue. L’agilité, même l’empathie sont maintenant invoquées pour remplacer des clauses qui figent trop les délais et les dollars. Les ententes clients-fournisseurs doivent devenir de véritables partenariats à somme nulle, ou win-win, comme on dit en anglais. Puisque les autres industries se penchent également sur la question, notamment les rapports entre les fournisseurs des supermarchés et des pharmacies avec leurs propres bannières et groupements d’achats, nous tenterons d’être inspirés, de tirer le meilleur de ce qui se pratique ou se dessine ailleurs pour l’appliquer chez nous.

Du réseautage aussi

Un moment de réjouissance qu’on n’ose pas encore qualifier de post-pandémie donnera l’occasion aux participants de lever un verre plein de bulles à la solidarité espérée entre nous pour faire face à l’avenir. Parlant du futur, le congrès se conclura avec le dévoilement d’un sondage exclusif sur les attentes des membres envers leur association.

Mentionnons qu’on innovera aussi avec une séance de réseautage masqué tout à fait originale, histoire de rire un peu de cette crise sanitaire maudite.

À confirmer au moment d’écrire ces lignes, une allocution d’un ministre du gouvernement du Québec.

Il importe de noter que seulement 50 délégués seront acceptés, cela afin de préserver une distanciation prudente et permettre à tous et toutes de s’exprimer.

Cliquez ici pour choisir votre forfait d’un ou deux jours, avec ou sans nuitées au Manoir.

 

Et quittons-nous sur cette pensée de circonstance de Mahatma Gandhi :

« En tant qu’êtres humains, notre grandeur n’est pas tant de pouvoir refaire le monde que de pouvoir nous refaire nous-mêmes. »

 

Le financement d’un tel événement qui suppose beaucoup de préparation ainsi que de frais sur place suppose l’engagement de commanditaires. Les voici, nous les remercions en votre nom.  Vous êtes invité à visiter leur site web en cliquant sur leur logo.

 

 

 

 

 

 

 


 

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