Dans la foulée de la cinquième vague du SARS-Cov, et la décision du gouvernement du Québec de désormais réserver les tests PCR au personnel soignant et aux personnes à risque, l’accessibilité à des tests rapides pour les employeurs peut s’avérer un outil de gestion des risques d’infection fort utile.
Si le manque d’accessibilité aux tests rapides empêche la population de se diagnostiquer à la maison, les employeurs se voient contraints de prendre de nouvelles mesures qui appellent à la prudence face aux symptômes apparentés à la COVID-19. Ainsi, une personne qui présente des symptômes assimilables à la COVID-19 doit désormais se considérer comme un cas positif et par le fait même, s’isoler.
Dans le but d’aider ses membres à s’approvisionner en matériel sanitaire, entre autres en tests rapides, l’AQMAT partage une communication de son partenaire, Carrefour Affaires Santé, qui offre désormais des tests de dépistage rapide contre la COVID-19. Pour voir l’offre, cliquez ici ou communiquer avec Isabelle Paradis, présidente au 1-844-312-2274.
Selon, Richard Darveau, président de l’Association, cela pourrait pallier aux absences dans les commerces de détails et usines qui se voient accentués par les nouvelles mesures gouvernementales mises en place.
L’AQMAT rappelle que le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, a mentionné qu’un employeur ne peut exiger le dépistage à ses employés ainsi, il demande de faire preuve de souplesse et d’accommodement face aux travailleurs qui s’absenteraient en raison de symptômes s’apparentant à la COVID-19.
Période d’isolement réduite
Québec a réduit la période d’isolement des cas positifs ou considérés positifs, en l’absence de TDAR, passant désormais de 10 à 5 jours. Toutefois, le « feu vert » du retour à la vie « normale » est donné que si les symptômes ont régressé ou disparu à la fin de la période d’isolement, ET que l’individu n’a pas fait de fièvre lors des dernières 24 heures, ainsi la personne pourra retourner à ses activités en respectant la distanciation de deux mètres et en portant le masque pendant les cinq jours suivants sa réinsertion.