Nos membres sont tranchés : en finir avec les baux du 1er juillet, mais conserver le férié

Le verdict est clair si l’on se fie aux répondants au sondage Express de l’AQMAT qui portait sur deux volets distincts du 1er juillet. On devrait répartir plus équitablement les dates de déménagement dans le calendrier, mais on ne devrait pas rendre mobile ce jour férié.

À la première question « Serait-il préférable que les baux ne commencent pas tous au 1er juillet », 75 % des répondants ont répondu dans l’affirmative. Seulement 21 % soutiennent le statu quo alors que trois des 72 répondants se font hésitants.

Parmi les commentaires, on pointe la difficulté de trouver des déménageurs, l’effet inflationniste sur le prix des loyers et l’incohérence avec les dates du calendrier scolaire.

L’AQMAT tient cependant à préciser aux lecteurs que la période du 1er juillet au 30 juin n’est imposée par aucune loi. Mais l’habitude est fortement ancrée depuis presque cinquante ans qu’il faudrait tout un mouvement pour amener propriétaires et locataires à considérer d’autres dates de début et de fin de bail.

La deuxième question s’intitulait comme suit : « Devrait-on rendre mobile le férié du 1er juillet? »

Ici, au contraire, dans une proportion de deux sur trois, les répondants préfèrent que les choses restent telles quelles. Sur 73 répondants, 48 veulent que le férié demeure fixe et 25 préféreraient qu’il puisse bouger.

Des marchands craignent la confusion qu’engendrerait des dates variables au lieu de tous fermer le 1er juillet. D’autres appréhendent d’annoncer une telle nouvelle à leurs employés qui pourraient interpréter la situation comme la perte d’une activité en famille, voire du congé lui-même.

Plusieurs font le lien entre les deux questions et se disent que si le 1er juillet doit demeurer fiesta des déménagements, aussi bien permettre aux quincailleries de desservir cette clientèle.

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