Le blog de Richard



Faire campagne avec les bannières

En juin, les présidents et chefs de la direction des bannières et groupements suivants ont accepté de m’accueillir : BMR, Castle, Home Depot, Home Hardware, Lowe’s Canada, Patrick Morin et TimberMart. Et je les remercie pour leur précieux temps.



Les marchands RONA et ACE, deux ans après la transaction avec Lowe’s

Deux années se sont déjà écoulées depuis que RONA est passé dans les rangs de la multinationale Lowe’s. Hormis la politicaillerie et l’enflure médiatique autour de l’affaire, quelle est la réalité vécue par les fournisseurs et surtout, par les marchands affiliés ? De mes conversations avec les membres, voici le portrait que je dépeins de la situation actuelle.


En prévision de la campagne électorale québécoise de l’automne

Notre gala se déroule cette année entre les Olympiques et les Oscars. Le monde du sport, l’univers du cinéma, ont plus de points communs avec nous qu’on pourrait le penser. S’il y a des Kim Boutin ou des Denis Villeneuve, c’est parce qu’avant eux, il y a eu des Gaétan Boucher et des Denis Arcand. (*)



Noël, prise 2

La direction des magasins Home Hardware a eu raison de rappeler l’AQMAT à l’ordre à la suite d’un récent article témoignant que les quincailleries et les centres de rénovation connaissaient en général un mauvais mois de décembre par rapport à l’ensemble du commerce de détail. Notre article intitulé « Les quincailleries, encore parents pauvres à Noël » dénonçait que trop peu de nos magasins se montrent créatifs quand arrivent les Fêtes.


Mise à jour économique… ou politique?

L’AQMAT a passé au tamis les mesures annoncées hier par le ministre des Finances du Québec comme mes ancêtres abitibiens et orpailleurs cherchaient des trésors. Et comme eux, j’ai trouvé peu ou pas de trésors.

Si on résume ce qui nous touche, nous, dans l’ordre, gens du commerce, de la fabrication et de l’habitation, qu’est-ce que je trouve dans mon chapeau chinois renversé?

La diminution du poids fiscal sur les épaules des citoyens peut certainement avoir ses avantages quand on les considère comme des consommateurs. Ce qu’ils sont aussi.

La baisse d’un point du premier échelon d’imposition – lequel passe à 15 % pour la première fois depuis trente ans – représente une décision aux impacts positifs à la fois économiques et démocratiques.

Je suis de l’école qui croit encore que l’impôt sur le revenu est plus équitable que les taxes sur la consommation. Une famille nombreuse, mais pauvre, achètera plus de produits qu’un individu riche et sans enfants. De ce fait, en volume, elle paiera plus de taxes, même si celles-ci étaient moins chères, car elles seraient moins chères pour tous. En revanche, cette même famille verra son revenu disponible grimper si on lui fait bénéficier d’un impôt moins élevé. Chapeau, monsieur Leitao!

Deuxièmement, l’amorce d’une offensive sérieuse pour lutter contre la pauvreté doit être saluée. Plus de citoyens pouvant sortir la tête de l’eau et passer en mode vie plutôt que survie, mieux se porteront, par à-coup, nos commerces.

Dans la même veine, il est à souhaiter que le gouvernement fédéral adopte tel qu’attendue une stratégie nationale sur le logement l’engageant financièrement afin que soient érigés les dizaines de milliers d’appartements sociaux que nécessitent les plus démunis.

Le dessert de la mise à jour gouvernementale concerne l’accès à Internet, et en particulier à la haute vitesse.

Plusieurs de nos entreprises membres souffrent de connexions trop lentes. Pire, la dernière enquête de l’Institut de la statistique du Québec nous révèle que 11,8 % des ménages ne bénéficient pas encore d’un branchement à Internet! *

L’ajout de 367 millions au programme existant devrait permettre à plus de 90 % des Québécois d’avoir accès à Internet très haute vitesse d’ici cinq ans. Suis-je seul à être dérangé par toute cible inférieure à 100 % en cette ère où vivre sans Internet s’apparente presque à être privé de parler, d’entendre et d’écrire?

Tant qu’à présenter une mise à jour économique à saveur politique, je serais d’avis de conseiller au ministre d’élever ses ambitions dans la préparation de son prochain budget…

 

* Référence



La renégociation du chapitre 19 de l’ALENA et son impact sur notre industrie

Plus ou moins officiellement aujourd’hui démarre la renégociation forcée de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). L’un des chapitres que veut annuler notre puissant voisin est le numéro 19 portant sur les mécanismes pouvant régler des divergences entre deux ou trois des parties signataires. Or, deux secteurs de notre industrie, le bois d’œuvre et le gypse, sont interprétés de manière différente de part et d’autre de la frontière canado-américaine.