Le blog de Richard


À la veille de la conscription

Le temps de la conscription − vous savez, cette époque où l’État venait cueillir des forces fraîches parmi les civils pour renflouer ses troupes − semble révolu. N’empêche, je me sens comme prêt à faire la guerre.

Sur lequel des fronts dois-je combattre?

Celui, économique, de préparer les membres à affronter le mieux possible la crise économique dont on entend les bruits de grosses bottes dans au moins deux secteurs névralgiques pour notre industrie : l’immobilier et le crédit ?

Celui, politique, et à très court terme, de profiter de la campagne électorale pour améliorer notre sort d’entrepreneurs et de créateurs d’emplois aux yeux des futurs élus fédéraux?

Celui, corporatif, de mobiliser les troupes derrière une planification stratégique 2009-2013 totalement révolutionnaire et décapante pour vos relations avec les consommateurs, les bannières et les fournisseurs?

Ou celui, bassement logistique, de me trouver des pneus d’hiver au plus c… avant la pénurie annoncée?

Devoir livrer bataille sur tous les fronts me semble suicidaire, d’autant plus que ma mémoire me rappelle que généraux comme valeureux soldats ont toujours perdu en agissant ainsi.

À défaut de choisir, j’agirai dans l’ordre chronologique. D’abord l’élection à prendre à bras-le-corps, car elle aura eu lieu avant les neiges, du moins je l’espère. Notre stratégie vous sera proposée dans le prochain numéro de l’Xpress. Puis les pneus. Parce qu’il faut quand même m’équiper pour aller souvent vous voir, vous qui demeurez aux quatre coins du Québec. Quant à la planif, ne s’appelle-t-elle pas 2009-2013? Alors j’ai amplement de temps, l’automne commence tout juste aujourd’hui.

Quand on prend les choses − et les guerres − une à la fois, on y arrive toujours.

Bon automne chargé à tous!


Après Gustav et Ike, Krach (économique) va nous frapper

Pendant que les États du Sud sont coup sur coup éprouvés par Gustav et Ike, un autre genre de tempête devrait nous frapper dans les mois à venir : une crise économique majeure, peut-être même ce que les économistes appellent un krach.

Si on ne veut pas trop se serrer la ceinture, ce sont les coudes qu’il faudra se serrer.

***

Je regarde ce que j’ai dans les deux mains. D’abord, je m’inquiète. Puis, après réflexion, je me réjouis.

Dans l’une, les pronostics des économistes et des éditorialistes convergent : le pétrole et le crédit immobilier fomentent la pire crise économique des deux dernières décennies. Dans l’autre, les résultats de notre sondage de planification stratégique traduisent déjà la difficulté de nos marchands et de leurs fournisseurs de conserver des marges de profit acceptables.

Si c’est ainsi aujourd’hui, imaginez demain quand le pouvoir d’achat des consommateurs s’élimera plus sérieusement…

Faut-il envisager de se serrer la ceinture? En dernier ressort, oui. Mais avant de tirer cette ultime cartouche, il faut se battre. Tout se jouera sur nos capacités de gouverner nos entreprises avec un meilleur sens de la parcimonie, doublé d’une vision claire de ce dont nos clients ont réellement besoin. Car il faut éviter de couper là où ça leur ferait mal.

L’hypothèse à solutionner a au moins le mérite d’être facile à énoncer : comment améliorer sa marge de profit alors qu’une crise s’annonce?

L’ADMACQ, je le pressens, sera plus nécessaire que jamais dans les mois et années à venir, et ce, sur trois plans complémentaires :

Pour proposer des programmes vous permettant de réduire vos coûts d’exploitation; l’annonce aujourd’hui de la renaissance de notre mutuelle de santé et sécurité au travail, qui battait de l’aile, est un premier pas dans cette direction (lire l’article dans l’Xpress d’aujourd’hui, sous la rubrique « Se défendre »).

Pour se tenir debout devant toute intention gouvernementale de surréglementer ou, au contraire, d’abandonner les dirigeants de PME à leur triste sort. Mieux encore, en campagne électorale, c’est le temps ou jamais d’obtenir de meilleures conditions pour faire affaire.

Pour partager les bonnes pratiques de gestion entre membres et mettre ceux-ci en relation avec des experts, échanges aptes à créer les débats nécessaires à l’identification de pistes de solution à nos problèmes si semblables. D’où, vous l’aurez deviné, le retour de colloques et séminaires sur les sujets les plus chauds, d’où aussi un contenu éditorial dans le magazine Quart de Rond de plus en plus près de l’actualité et du quotidien vécu par nos membres.

Toutes bannières confondues, quincailleries et centres de rénovation, leurs fournisseurs inclus, doivent plus que jamais s’inspirer des villes et régions tropicales qui apprennent à braver les tempêtes et s’en sortent mieux préparées que d’autres. Armons-nous d’intelligence, de confiance et de solidarité pour non seulement « passer au travers » dans un instinct de survie, mais mieux encore, sortir plus forts de cette inexorable crise.

« L’adversité rend aux hommes toutes les vertus que la prospérité leur enlève »

Eugène Delacroix


Les journées ne se ressemblent pas…

Elles se suivent, les journées, mais ne se ressemblent pas.

Un jour, on achète une carte mensuelle de transport en commun, puis le lendemain le prix de l’essence se met à chuter.

Un été, on nous dit de fuir le soleil puis, la saison suivante, la dose de vitamines qu’il représente semble une panacée.

Un soir, on connaît tous Sarah Palin et sa capacité de brouiller la carte électorale, alors que le matin même, personne ne pouvait nommer la gouverneure de l’Alaska.

Une semaine, on nous dit d’éviter les fromages au lait cru puis, la semaine suivante, on apprend que ce sont les pasteurisés où crèchent les méchantes bactéries.

Un vendredi, il fait 32 Celcius sous un soleil caribéen, le lundi suivant, il fait gris londonien et à peine 10 degrés.

Sans compter ce dollar canadien dont on ne sait plus s’il se maintiendra haut ou si le naturel reviendra l’abaisser.

Comme tout bouge, et vite! Vraiment, l’instabilité est la nouvelle marque de commerce. Il faut demeurer alerte, prêt à stopper les machines ou à virer à 180 degrés sans préavis. L’avenir semble appartenir aux plus souples d’entre nous.

En revanche, il y a une constante : c’est la routine. Qui jamais plus ne nous atteindra.


Élections plurielles

Chers membres et amis,

Selon toute vraisemblance, dans l’ombre des élections américaines ultra-médiatisées, se profilent des élections fédérales. Ce sera en octobre 2008, au lieu de janvier 2010, comme le prévoit pourtant la loi fixant à tous les quatre ans la tenue d’élections générales.

Il nous faut donc être prêts tout de suite à non seulement défendre nos positions, mais aussi à attaquer : défendre les valeurs d’entrepreneuriat qui nous sont chères et attaquer sur les fronts qui vous préoccupent le plus.

On ne frappera pas sur tout ce qui bouge. Comme syndicat patronal, notre intervention se concentrera sur les priorités que les nombreux participants à notre sondage ont clairement identifiées :

− D’abord se pencher sur la réduction des marges de profit. La question à se poser sera de définir en quoi l’environnement législatif actuel et souhaité au niveau fédéral pourrait nous aider à dégager de meilleures marges.

− Ensuite, on évaluera la possibilité de soumettre aux candidats députés et aux chefs des partis deux de vos principales inquiétudes, bien qu’à première vue, elles ne soient pas en lien direct avec la politique. D’une part, il s’agit de la concurrence de plus en plus vive que les Wal-Mart, Canadian Tire et autres généralistes livrent à nos quincailleries, à nos centres de rénovation et à nos centres de jardinage et ,d’autre part, de la concentration croissante des bannières. Devons-nous, en tant que garant de l’intérêt des marchands et des manufacturiers, assister passivement à ce double phénomène ou pouvons-nous agir sur des lois du marché et inciter nos acteurs politiques à intervenir? Le mois de septembre nous servira de temps de réflexion…

− L’autre sujet, récurrent celui-là, qui continue de vous hanter concerne le curieux paradoxe entre le taux de chômage élevé et la difficulté de trouver des employés.

− Enfin, s’ajoute aux enjeux que nos répondants ont soulevé celui de la nouvelle crise du prix du carburant. Pendant que nos collègues de l’industrie forestière revendiquent un allègement fiscal pour leurs membres, que doit faire l’ADMACQ et ses consœurs des autres provinces pour que nos membres fabricants et distributeurs négocient en douceur ce virage semble-t-il obligé vers des intrants essence et diesel de plus en plus élevés?

À ce portrait des batailles à mener, je me permettrai d’ajouter, l’actualité me l’impose, celle de l’imputabilité des marchands par rapport à d’éventuelles maladies, blessures ou décès qui pourraient être provoqués par la mauvaise utilisation d’un produit ou par la vente d’un produit qui s’avérerait défectueux ou nocif. Je rappelle que le gouvernement fédéral a déposé un projet de loi (C-52) qui aurait pour effet, s’il devient loi, de coresponsabiliser les détaillants à la suite d’un préjudice que subirait un consommateur. Imaginez que la crise actuelle engendrée par Maple Leaf pourrait permettre aux familles des victimes de poursuive le magasin où a été vendue la viande contaminée! Des poursuites sans fin, dignes des pires téléréalités américaines, se mettraient en branle.

Nous qui vendons des insecticides et des pesticides, des outils coupants, des matériaux potentiellement dangereux ne serait-ce que parce qu’ils sont lourds, et bien d’autres articles représentant un certain danger, pourrions faire l’objet de poursuites. C’est insensé et inacceptable. Il faut se battre contre l’adoption de ce projet de loi pour qu’il meure en campagne électorale.

Alors que la permanence pensait avoir un automne doux, pour ne pas dire un été indien, propice à la rédaction tranquille de son plan quinquennal, voilà qu’il nous faut tout de suite appliquer ce que nos sondés attendent de leur association : une présence politique.

Je vais quand même, comme vous, suivre avec intérêt la lutte chez nos voisins du Sud. Mais le devoir m’appelle en direction d’Ottawa plus que d’Obama…


151 : mission réussie!

Pour élever notre enquête de planification stratégique à un niveau scientifique, il nous fallait 150 réponses. J’avais demandé votre collaboration dans mon dernier billet. J’ai été entendu (et lu!). Nous avons reçu à ce jour 151 réponses. Merci.

On peut donc aller de l’avant avec l’analyse des données.

Toutes les réponses seront disponibles aux membres, qui pourront librement les commenter, cela à partir du 8 septembre.

Hormis vos réactions ad lib, une phase organisée de consultations sera mise en branle pendant quatre à six semaines. Car les chiffres et les pourcentages ne dévoilent jamais tout; il faut parfois échanger plus informellement avec les membres pour connaître les motifs qui les ont menés à répondre oui ou non à une question.

Et après, il y aura réflexion et concertation du conseil d’administration, puis la direction de l’ADMACQ diffusera son analyse de vos besoins et attentes, d’où découlera une vision pour la période 2009-2013, assortie d’un plan de match détaillé pour l’année à venir.

Avec la participation actuelle au regard du nombre de membres, nous obtenons une marge d’erreur de 10 %, valable 9 fois sur 10. Autrement dit, si 67 % des répondants sont en faveur d’une idée proposée, cela nous oblige à estimer que les non-répondants voient les choses différemment, à plus ou moins 10 % près, ce qui pousse le chiffre de départ (67) à 57 ou à 77. Cet exemple montre que de toute façon, la réponse serait claire et nette, aucune interprétation possible. Cependant, lorsqu’un oui ou un non frôlera les 60 %, il nous faudra être prudent au moment de la prise de décision. D’où l’à-propos des consultations en petits groupes.

Sur ce, je laisse Word et les lettres pour Excel et les chiffres!


Presque de l’olympisme

Convaincre au moins 100 commerçants et 50 fournisseurs membres de l’ADMACQ de répondre à un très long sondage de 45 questions, ouf! tout un défi, presque un marathon, de l’olympisme!

Mais on n’avait pas le choix. Si on veut interpréter les résultats avec une marge d’erreur raisonnable et avoir confiance dans nos décisions, il nous fallait atteindre ces deux plateaux.

Or, pour y arriver, il faut un dernier sprint. L’échéance que nous avions fixée, le 15 août, est prolongée jusqu’au dimanche 24. On a commencé avec les Jeux de Beijing, on va finir avec eux!

N’oubliez pas que quatre bons de 500 $ dans le restaurant ou l’hôtel de votre choix seront tirés parmi les participants.

Alors SVP, ceux et celles qui n’ont pas encore consacré la vingtaine de minutes nécessaires pour nous permettre d’orienter VOTRE association dans la direction que VOUS DÉSIREZ, profitez de ces Jeux olympiques pour faire l’effort supplémentaire qui fera toute la différence entre une simple enquête et un sondage scientifique.

Suivez ce lien et vous pouvez immédiatement remplir le questionnaire confortablement assis devant votre ordinateur : http://www.surveymonkey.com/s.aspx?sm=V4ZmR%2fg0zVVrfzW3mNogpw%3d3d#ql

Merci à l’avance.


Scène 1, prise 2

La pluie est bonne pour la peau, semble-t-il. Alors, mon Dieu! que vous devez avoir bon teint.

Un excellent retour au travail à tous. Qu’il fasse beau dans le monde des affaires, c’est ce que je nous souhaite.

L’ADMACQ profite d’un état particulièrement fébrile en cette saison de sondage sur son avenir. Autant j’étais bien en vacances, autant j’étais impatient de lire vos réponses à notre questionnaire. Il y a tellement de nouvelles idées proposées et une grande diversité d’opinions sur nos propositions que nous prolongeons la période de réponse jusqu’à la fin août afin de réduire au minimum les erreurs d’interprétation.

Ce deuxième semestre de mon an un à la barre de l’association sera assurément ensoleillé, régénérant, lumineux, nonobstant ce que fera Dame Nature dehors.

Au boulot maintenant!


Ne partez pas en vacances sans nous avoir répondu…

Seul billet de juillet, mais non le moindre. Vous convaincre de laisser clients et employés de côté pendant, disons, une vingtaine de minutes, le temps nécessaire pour remplir notre grand sondage qui porte sur l’avenir de votre association, l’ADMACQ, est le but avoué de ce billet particulièrement sérieux.

Pourquoi sérieux? Parce que l’ADMACQ est aux petits soins… intensifs. Ça veut dire quoi, me direz-vous? Que votre association, il faut s’en occuper, parce qu’elle est quasiment en panne. Elle a besoin de vos idées, de vos opinions, pour se présenter en 2009 dans une meilleure forme, avec une plus grande capacité de vous aider.

Vous pouvez imprimer le sondage à partir du lien dans l’Xpress ou utiliser l’exemplaire qui vous a été envoyé par la poste avec le magazine Quart de Rond de juillet-août, déjà chez vous ou qui le sera très bientôt.

Votre satisfaction comme membre de l’industrie de la quincaillerie et des matériaux de construction à l’égard des services et du rôle de l’ADMACQ composera la base d’information privilégiée pour élaborer la planification stratégique de notre association pour les cinq prochaines années.

Nous utiliserons d’abord les résultats du sondage pour apporter des améliorations à nos services existants, puis ils serviront à décider du développement de nouvelles prestations.

Si vous préférez répondre par téléphone, c’est avec plaisir que nous vous appellerons à votre convenance.

Nous vous remercions du temps que vous consacrez à cet exercice fondamental. Pour vous comme pour nous.

P.-S. La date limite est le 15 août 2008. Nous aurons le plaisir de faire tirer parmi les participants trois bons de 500 $ pour l’hôtel, le restaurant ou le centre de loisirs de votre choix.


Cette année, tout est Québec

Quatre centième anniversaire oblige, le point focal de toute l’activité est sur Québec.

Il y aura 144 chanceux qui vont pouvoir prendre part à l’édition Québec de notre Événement golf, laquelle se tiendra le lundi 15 septembre, au chic club de Lorette.

Je les qualifie de chanceux, car l’esprit festif qui nous habite déjà fait en sorte que l’animation sera chargée d’histoire. De beaux souvenirs en perspective. Pour ceux et celles qui ne tardent pas à s’inscrire, car ça commence aujourd’hui.

Les mauvaises langues disent que si on a reçu de la grêle à Sainte-Madeleine un 10 juin, imaginez ce qui nous tombera dessus à la mi-septembre à Québec! Pas de soucis, on a placé du nouveau monde au comité météo.


Voilà l’été (ah oui?)

Depuis le 21 juin, cest lété.

Vous navez pas remarqué?

Moi non plus.

Je croyais que cétait lautomne.

Fêtons la Saint-Jean, et on sen reparlera.

Bon congé.